Misère, décadence et chute de l’empire d’Occident

 

Nouvel ordre mondial

 Les rènes du  pouvoir mondial sont maintenant aux mains d’une petite bande de banquiers autoproclamés "too big to fail". Ils essayent de gérer au plus juste mais sans beaucoup de conviction et cherchant surtout a maintenir un certain statu quo, sauf quand prendre un pion est nécessaire pour sauver une tour. 

 

Il n’y a pas de projet en marche, pas d’espoir raisonnable de changement. On passe le temps. On est dans une période de décadence consentie qui ne se terminera que par l’avènement d’une autre civilisation, sans doute chinoise, dont chacun espère que ce sera… après lui. 

 

 

Les nouveaux croque-mitaines

Parce que le capitalisme occidental a besoin d’un ennemi, on a choisi le monde musulman que certains de ses aspects culturel permettent de présenter facilement comme odieux. Tout ce qui est gouvernance ou résistance dans le monde musulman a donc maintenant été corrompu et mis sous contrat pour jouer un rôle bien rémunéré de faire valoir pour nos jeux en Occident.

 

La Syrie est le clou de cette saison, comme la Libye a été celui de la précédente, et avant elle l’Irak. L’Afghanistan est une sorte de "off-broadway" qui ne fait pas vraiment le buzz et qui peut donc durer bien longtemps, pour occuper les temps morts. 

 

Sans faire de vagues, l’Afrique sombre dans une misère abjecte qui rend tolérable la simple pauvreté relative qui grandit en Europe. Comme la violence qui occupe peu à peu tout l’espace en Amérique latine rend insignifiante celle qui sévit aux USA… mais qui grandit elle aussi.

 

Assez !

Dans le mécontentement général, il n’est pas impossible qu’apparaisse de nulle part un homme "providentiel", derrière lequel s’agglutineront à une vitesse foudroyante, pour briser la monotonie de leur vie, tous ceux qui ne croient plus en rien. 

 

Chacun reconnaîtra d’abord avec surprise dans cette foule, ses voisins, ses parents, ses enfants… puis endossera lui aussi avec les autres la chemise dont on décidera alors de la couleur. Puis ils emmèneront ceux qu’ils jugent responsables faire un tour de charrette révolutionnaire. 

Ni vous ni moi ne savons si nous n’en serons pas.