Miralem Pjanic le prodige bosniaque.

Couvé par le Président Carlo Molinari, qui voyait déjà en lui un futur grand d’Europe. Miralem, malgré son jeune âge s’impose naturellement comme chef d’orchestre au FC Metz.

Lancé dans le grand bain dès le 18 août 2007, alors qu’il n’avait que 17 ans, le talentueux joueur gagne rapidement ses galons. Miralem devient la coqueluche du stade Saint-Symphorien, son aisance technique, son sens inné du jeu, attise toutes les convoitises. Les grands d’Europe se bousculent au portillon.

Finalement c’est Jean-Michel Aulas qui décroche la timbale. Une première saison « d’apprentissage », aux cotés du maitre des lieux, Juninho.

Le Président Molinari a toujours un pincement au cœur en pensant à son protégé. Pour vous faire une idée du talent précoce de ce grand joueur :

{youtube}YA7eC3NUPOA{/youtube} 

Le staff lyonnais ne s’est pas trompé sur les capacités de Miralem Pjanic. Une première saison pour côtoyer le haut niveau, un statut de joker avant d’être stoppé par une blessure.

La presse sportive n’avait de cesse de louanger Ederson, déjà désigné en successeur de Juninho. Le brésilien ne crève pas l’écran malgré quelques bonnes prestations.

Miralem, couvé par Claude Puel, s’impose au fil des rencontres. La Ligue des Champions arrive. Un tour préliminaire ou l’Olympique Lyonnais joue gros face à Anderlecht. Miralem endosse la cape de Juninho dans l’exercice du coup-franc, pas une mince gageure lorsque l’on se remémore la virtuosité du brésilien dans cet exercice. Par deux fois, Pjanic trouve le chemin des filets, et nous laisse dévoiler une nouvelle facette de son talent.

Buteur face à la Fiorentina, Pjanic nous a offert une prestation de grand standing à Debrecen, éclaboussant la rencontre par son talent. Un nouveau coup-franc à son actif, deux passes décisives, pour une victoire 0-4 qui se passe de commentaires.

Le club rhodanien débute par la meilleure des façons. Six points en deux rencontres, de quoi se montrer optimiste avant d’aller défier le grand Liverpool, dans son antre d’Anfield Road.

Debrecen-Lyon :{youtube}x874nOcQxyA{/youtube}