On s’en doutait depuis plusieurs semaines, mais l’institut médico-légal de Los Angeles a confirmé ce vendredi que Michael Jackson avait succombé à une grave intoxication à un puissant anesthésiant, le propofol, combiné à un sédatif, le lorazepam.

Si l’institut médico-légal n’a pour l’instant et à la demande de la police judiciaire publié que des résultats partiels des analyses en sa possession, le communiqué souligne cependant que les analyses toxicologiques ont confirmé la dépendance du roi de la pop aux sédatifs, aux somnifères et aux analgésiques ; tous produits dont Michael Jackson semblait être devenu friand, surtout dans les derniers mois de sa vie.

Les conclusions de l’institut médico-légal semblent donc confirmer une certaine culpabilité du Dr Murray qui était présent aux côtés du chanteur lors de son agonie et qui avait reconnu devant les autorités avoir traité Michael Jackson avec du propofol peu avant sa mort.

Le cardiologue Conrad Murray qui avait été engagé comme médecin personnel par le chanteur en mai dernier a affirmé aux enquêteurs qu’il avait tenté à maintes reprises de désintoxiquer Michael Jackson en remplaçant le propofol par d’autres sédatifs comme le lorazepam et le midazolam. Or, il semblerait que c’est la combinaison de ces médicaments qui aurait été fatale au chanteur.

L’enquête judiciaire va devoir établir les responsabilités de chacun, mais il semble de plus en plus évident que le docteur Conrad Murray risque d’être inculpé.

Michael Jackson serait donc mort suite à une erreur médicale, tout comme Marilyn Monroe qui, selon Donald Spoto (biographe de l’actrice), serait morte parce que son médecin en voulant la désintoxiquer du Nembutal qu’elle prenait habituellement comme somnifère lui aurait prescrit de l’hydrate de chloral… Or le mélange de ces deux substances peut être fatal !