Métier équin : Entraîneur



Le monde des courses est plutôt un milieu d’hommes. Pourtant de plus en plus de femmes en font partie.

 

La journée d’un entraineur :

 

Tous en lot : Un groupe de chevaux (de 3 à 5 en moyenne), préalablement sellés sont choisis en fonction des objectifs, de leurs niveaux et des engagements.

 

A chacun ses objectifs : L’entraineur rejoint les chevaux sur la piste pour donner des directives. Il fait le choix de la piste en fonction du travail : échauffement, ou/et le saut d’obstacles et détermine la durée de l’entrainement (jusqu’à 1h 30 pour chaque cheval.)

 

Entre piste et écurie : Les lots se succèdent. Les allées et venues aussi. De retour à l’écurie les chevaux sont douchés, si nécessaire et inspectés par leur cavalier afin de vérifier  leur état. Chacun met « la main à la pâte » pour faire les boxes.

 

Alimentation de champions : Distribution des rations ! Les chevaux mangent plusieurs fois par jour : une ration de foin le matin,  des céréales à midi, une ration de foin à 16h et des céréales le soir.

 

Vie d’écurie : Cette après midi il n’y a pas de course…L’entraineur s’affaire aux quelques travaux de l’écurie, puis doit aller au bureau pour les engagements. Après avoir étudié le programme des courses, il faut faire un choix adapté à chaque cheval en fonction de son niveau.

 

La « relation-client » : Le suivi téléphonique auprès des propriétaires prend aussi du temps. Certains appellent tous les jours et sont très concernés par leur cheval. L’entraineur rend compte à chacun des évolutions de leur pur sang et des choix d’objectifs.

 

Les papiers pour la fin… : Le soir, il lui reste encore à s’occuper des factures et des diverses tâches administrative.

 

Ce qu’il faut savoir : 

– L’entraineur doit avoir un excellent sens de l’observation. Il doit sentir l’état de son cheval, tant physique que moral.

– C’est un métier de sensations. Le sens du toucher, par exemple est important : il faut savoir toucher les tendons, évaluer leur état et s’en souvenir pour pouvoir faire des comparaisons.

– Il faut beaucoup de patience et savoir « absorber » le stress des chevaux tout en réussissant à les calmer.

– Il ne faut pas compter les heures, ne pas espérer trop de vacances, ne pas craindre les intempéries, ni le froid. C’est un métier de terrain qui se pratique en extérieur, quel que soit le temps. Mais, c’est un grand plaisir si on a la passion et la foi !