Cette fois, les bobos éberlués par la faconde de l’ancien ministre et sénateur ne pourront plus nier l’évidence. Mélenchon n’a pas renié ses amours de jeunesse !
Hervé Poly son suppléant aux législatives est un stalinien pur et dur. Adhérent au Parti Communiste à l’âge de 14 ans, grand admirateur de Lénine et de Thorez comme il s’en flatte sur son blog, actuellement secrétaire fédéral du parti dans le Pas de Calais, sans avoir jamais décroché le moindre mandat local.
Un apparatchik rouge dans toute sa splendeur. Pour ainsi dire une pièce de musée.
Il est amusant de constater que Mélenchon pratique opportunément "l’alliance de la carpe et du lapin" qu’il dénonce avec tant de véhémence chez les autres.
Ainsi Michel Poly qui lui a si obligeamment cédé sa place sur ordre du parti était, il y a un an encore, un adversaire résolu de son nouveau chef de file. Et il reconnait même avoir voté contre lui ! Quelle histoire !
Un georges Marchais qui serait allé à l’école
Telle est le résumé caricatural que font de Mélenchon ses adversaires. En fait, cela s’appliquerait aussi bien à son suppléant.
De son propre aveu, Poly "assume toutes les ombres et les lumières du communisme".
Cela ne vous rappelle-t-il pas le "bilan globalement positif de l’URSS" selon feu Georges Marchais ? Et le non moins célèbre : "il ne faut pas désespérer Billancourt" de Sartre ?
Bien entendu, personne ne conteste à Poly le droit d’avoir des convictions et de les affirmer aussi clairement… Et personne ne reproche à Mélenchon soit d’y souscrire sincèrement, soit de feindre hypocritement de les ignorer. La politique n’est pas un métier pour bisounours.
Néanmoins je me demande si les média traiteraient avec une égale bienveillance un "droitiste" mal à l’aise avec l’histoire qui clamerait qu’il trouve finalement pas si mal le bilan de (au choix) Franco, Laval, Salazar, Mussolini, Videla, Pinochet…
En tout cas, qui se ressemble s’assemble !
Des éléments non contestés par Mélenchon tendent à prouver que, malgré son entriste chez les socialistes, ses 31 ans de carrière sous le masque opportuniste du social-démocrate, et en dépit de tout son talent oratoire et son habileté à manier la palinodie, l’homme est resté au fond de son coeur un communiste.
Premier indice : son comportement quand il refuser d’assister à la remise du prix Sakharov au dissident Guillermo Fariñas. Ensuite ses propos quand il affirme crânement que Cuba n’est pas une dictature ou que les Chinois sont parfaitement légitimes au Tibet.
Enfin son passé : de 1972 à 1975, le jovial et truculent Mélenchon fut un dirigeant de l’Organisation Communiste Internationaliste (OCI de triste mémoire) une officine lambertiste où on ne rigolait pas tous les jours.
Tellement "républicaine" qu’elle fut dissoute par Décret du 12 juin 1968 en raison de son appétence pour la violence et de ses appels à la lutte armée et à la guerre civile… Pure emphase dialectique
nourrissant le fantasme du grand soir diront certains, mais qui influença néanmoins des esprits perturbés comme ceux des tueurs d’Action Directe.
A noter une curiosité : à la différence des autres groupuscules révolutionnaires, l’OCI reformée plus ou moins clandestinement avant de devenir officiellement en 1981 le PCI (Parti Communiste Internationaliste) n’a jamais frayé avec les écologistes et les féministes… Bien au contraire, elle les a tenus pour des leurres du grand capital, à la différence des autres organisations de même nature.
Grands écarts dignes d’une danseuse étoile (rouge)
Sa biographie montre que les grands écarts ne sont pas faits pour effrayer l’ambitieux tribun populiste.
Communiste révolutionaire et athée cela va sans dire, en 1976 il pigeait sans états d’âme à l’Hebdo catholique "La voix jurassienne" avant d’intégrer quelques années plus tard la franc-maçonnerie au Grand Orient de France où il s’affirme comme un farouche défenseur de la laïcité et un pourfendeur
des ecclésiastiques… Sauf les imams, les muftis, les ulémas et leurs ouailles qui ont remplacé les prolétaires dans son imaginaire révolutionnaire.
Très critique aujourd’hui à l’égard de l’oligarchie des eurocrates, il préfère oublier qu’il fut un défenseur du traite de Maastrich. Par fidélité envers François Mitterrand, dira-t-il pour se
dédouaner, comme si cet homme entier était capable de mettre ses convictions au rebut pour faire plaisir à son mentor menteur.
Enfin, anecdotique et/ou révélateur, ce "républicain dans l’âme" qui mélange allégrement insurrection et élections dans sa dialectique, n’avait jusqu’à cette année jamais affronté le suffrage universel direct. A l’exception d’un mandat de conseiller cantonal.
Sinon toujours élu au scrutin indirect réservé aux notables pour le Sénat, ou au scrutin de liste pour être conseiller municipal ou député européen.
Sa nouvelle célébrité lui permet de mettre enfin ses actes en accord avec ses idées. Et puis, que ne ferait-on pas pour un quart d’heure de gloire ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_communiste_internationaliste
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Luc_M%C3%A9lenchon
[b]Le communisme permet très facilement à des êtres dévoyés de faire subir à leurs semblables, grâce au kit marxiste-léniniste prêt à l’emploi les pires des vilenies. Combien de niais sont happés par cette doctrine en croyant que les choses vont produire des lendemains qui chantent (syndrome de Stockholm généralisé)[/b]
Oui Z, et puis il y a l’amnésie généralisée et l’inculture historique de pas mal de nos de nos contemporains. Sans oublier la bonne conscience des révolutionnaires embourgeoisés, et la revanche par procuration des soumis qui n’ont jamais osé se rebiffer, que Mélenchon procure aux uns et aux autres.
« Mélenchon n’a pas renié ses amours de jeunesses », étant ex-trotskystes, il ne pouvait être moins stalinien.
L’adhésion à 14 ans » concerne la jeunesse communiste, qui comme son nom l’indique, rassemble des jeunes.
Admirer Lénine, ne fait pas de soi un stalinien, ce serait plutôt le contraire.
« sans avoir décroché le moindre mandat local ». L’engagement communiste n’a pas pour but de « décrocher des mandats locaux », comme parfois dans d’autres partis.
« un apparatchik rouge ». Cette manière un peu désuète d’utiliser des mots russes pour parler des communistes (apparatchik, kalashnikov, Niet, tovaritch etc.. est tout sauf originale, même si elle amuse beaucoup les gens de droite.
« l’alliance de la carpe et du lapin ». Hervé Poly et JLM ont un énorme point commun: le programme du front de gauche et dépasse de loin les différences de culture, de style, ou dz parcours. Il n’y a aucune mésalliance, au contraire. L’histoire du PCF est pleine de carpes et de lapins de ce genre.
« cédé sa place sur ordre du Parti ». Cette décision a fait l’objet d’un vote de la direction départementale du PCF, c’est pour ça que la candidature de JLM a été officialisée assez tard.
« un adversaire assez résolu de son nouveau chef de file ». Poly préférait un candidat issu du PCF mais il n’a jamais été un « adversaire résolu de JLM, avec qui le PCF travaille depuis des années, et a mené la campagne des européennes.
« de son propre aveu, Poly assume toutes les ombres et les lumières du communisme ». Sauf qu’il ne s’agit pas d’un aveu, justement.
ça ne rappelle pas parce ça n’a aucun rapport.
On peut rappeler que les dictatures de Franco et de Salazar ont été trouvées « pas si mal » par tous les gouvernants français de 1939 à 1975, et surtout par les USA qui les ont fait entrer à l’ONU. Les USA ont aussi trouvé pas si mal la dictature de Pinochet qu’ils ont contribué à installer.
Tout l’article témoigne d’une grande ignorance,pas besoin d’en dire plus.
[b]Je viens de le partager, sur facebook, et Google+
Je reviendrai.
Décidément le Pas-De-Calais, et Hénin Beaumont en particulier va devoir choisir, entre « Staline », et « Hitler » !
Pas de chance pour cette circonscription déjà malmenée par un taux de chômage exponentiel, et une économie moribonde !
Je vais voir qui d’autre se présente avant de revenir sous cet article.
SOPHY[/b]
Oui, je sais… la réécriture de l’histoire…Curieusement le « capitalisme » n’est pas opposable, c’est aussi une perversion mais parfois avec une soupape d’échappement que le communisme non seulement ne tolère pas mais dont il élimine le fabricant et sa soupape.
C’est le monde à l’envers : Mélanchon est le nouveau Staline, mais Le Pen n’est pas le nouvel Hitler ?
[b]relisez attentivement PR ce qu’écrit SOPHY .[/b]
Jgal si je suis ignorant, vous êtes tellement bien formaté au plan idéologique que cela vous rend aveugle !
Merci d’abord d’avouer aussi franchement que la vocation de votre parti, dont le « républicain » Mélenchon est l’allié, n’est pas d’obtenir des mandats électifs.
Mais je vous en prie, ne restez pas dans le flou, éclairez-nous sur les méthodes et les objectifs des bolcheviks, pour ceux qui ne sauraient pas.
Ensuite, question ignorance, vous n’avez rien à m’envier !
L’antienne habituelle « ne peut être stalinien puisque trotszkard » est un écran de fumée pour égarer les niais et les ignares.
Historiquement parlant, Lénine, Staline, Trotszky, Kirov, Kamenev, Zinoviev & Cie étaient d’accord sur la dictature du prolétariat.
Quelques variations sur le calendrier et l’extension géographique pouvaient les différencier, mais ce qui les opposait était la lutte des places plus que la lutte des classes !
Enfin, je sens quelque part comme un léger malaise quand on évoque les « ombres et lumières du communisme ».
Les lumières, je les ai vues à Cuba comme je les avais vues naguère dans les pays de l’Est : une éducation basique (lire, écrire et compter) pour tout le monde, une répartition de la nourriture pour tous (quand il y en a…) et un système de santé assez efficace.
Les ombres : l’Etat totalitaire omnipotent, la critique interdite, l’art et la littérature assujettis à la propagande, les opposants en camps de concentration et les dissidents en asiles psychiatriques, les assassinats judiciaires et l’odieuse opulence des apparatchiki.
Curieux que vous ne nous ayez pas sorti l’autre grand classique : le vrai communisme n’a jamais été appliqué nulle part… Juste histoire d’esquiver les purges et les déportations, d’escamoter les goulags et d’occulter les millions de civils exterminés par Staline et ses sbires.
Last but not least, vous évoquez la complaisance des démocraties envers certains dictateurs, mais votre vision panoramique est incomplète. Auriez-vous déjà oublié le pacte d’amitié et de coopération économique Molotov Ribbentrop, avec en bonus le dépeçage de la Pologne ? Ou le fait que les communistes français après avoir contribué à la défaite de 40 en sabotant les arsenaux, n’ont commencé à résister qu’après l’invasion de l’URSS par les nazis !
[b]Christian, on ne peut mieux dire ! bien que …
… le communisme putride empeste encore la putréscine, la cadavérine, comme si on pouvait tolérer une doctrine malfaisante de cette ordre qui a permis (commis) plus de dégâts que l’hitlérisme (qui aujourd’hui est très affaibli et c’est tant mieux), il y a de quoi tomber sur la tête ![/b]
Fort heureusement le nazisme a été éradiqué en 1945 et ses résidus sud américains neutralisés par les services spéciaux dans les 20 années suivantes. S’il en reste quelques uns, ils doivent être centenaires aujourd’hui.
Les « neo-nazis » actuels sont des pauvres types acculturés, des ratés mal dans leur peau, souvent alcooliques, et sans aucune influence au plan politique.
Mais ils sont une aubaine pour les gauchistes ! Un épouvantail qu’ils agitent à loisir sous le nez de leurs adversaires pour les disqualifier et interdire une union de toutes les droites. Et un alibi pour masquer le terrorisme islamique (auquel ils trouvent toutes les excuses, bien évidemment) « grâce » aux crimes d’un fou furieux comme Breivik.
@zelectron : Mon commentaire ne s’adressait pas à SOPHY…
Par ailleurs : il existe une infinité de courants communistes, proches de Staline ou très éloignés. Tout ramener à Staline relève d’une ignorance sans nom.
Excellent article !
J’en conclue que Staline s’est réincarné en Mélenchon !
Pour résumer hâtivement : Mélenchon contre Le Pen, c’est le goulag contre le camp d’extermination. Les choix reste limité !
C’est une constante de certains ici: dévaloriser et caricaturer les propos des autres.
Aujourd’hui, c’est donc [b]jgal[/b] qui en fait les frais.
Jusqu’à être [b]accusé[/b], sans aucune preuve, d’être membre du Parti Communiste.
Eh bien moi, qui ne suit ni au PS, ni au PCF, ni au PdeG, j’approuve le commentaire de [b]jgal[/b] !
A mon tour, je pense que comparer la déclaration de Poly:[i] »j’assume toutes les ombres et les lumières du communisme ». [/i] à celle de Marchais: [i] »bilan globalement positif de l’URSS » [/i] est totalement fallacieuse et en fait simplement démagogique.
Si Poly assume les [b][i]ombres[/i][/b], c’est que, justement, il ne considère pas le bilan comme positif !
Quant à vos « droitistes », si je comprend bien votre liste, ils n’ont jamais parlé d’Hitler…… ????
Moi j’ai souvenir d’un Le Pen qui déclarait [i] »L’Occupation allemande n’a pas été particulièrement inhumaine »[/i]
ou encore: « Les chambres à gaz,un point de détail de l’histoire »…..
Cela n’a jamais empêché la droite parlementaire de passer des accords avec le FN !
voir: [url]http://www.come4news.com/aux-abois,-m-sarkozy-en-revient-a-ses-vieille-sornettes-916879[/url]
jf.
Jacques, comment pouvez-vous écrire « accusé d’être communiste » ?
Moi qui croyais que c’était un grand honneur ! Représenter l’avant-garde de la société. Faire partie de l’intelligentzia, ce nec plus ultra de la réflexion et de la culture. Promouvoir le paradis des travailleurs manuels et intellectuels…
Ce n’est plus le cas ?
Sinon, mis à part quelques provocateurs imbéciles qui croient se singulariser en jouants aux nazis de carnaval, je n’ai jamais entendu des responsables de droite faire le panégyrique d’Hitler.
Par contre, les dithyrambes à la gloire de Lénine, Staline et Compagnie, sont un discours assez courant chez les communistes, orphelins de l’URSS, mais encore fascinés par ces grandes démocraties pluralistes que sont Cuba et la Corée du Nord.
Quant au père Le Pen, il a dit beaucoup de conneries, et il n’a pas manqué de gens sensés pour les relever. D’ailleurs, l’individu m’insupporte autant que Mélenchon, c’est tout dire… Une allergie aux énergumènes sans doute.
J’aurais quand même aimé que les personnes ulcérées par les outrances de JMLP crient toute leur indignation lorsque les communistes français niaient les massacres de Katyn, justifiaient les épurations staliniennes et l’antisémitisme soviétique par de soi-disant complots, et présentaient les goulags comme des centres de rééducation en milieu ouvert pour délinquants de droit commun.
Que l’on approuve les ombres (c’est certain) ou la lumière (ça, c’est moins probant), l’URSS n’existe plus, ni le mur de Berlin… bref, les états d’obédiences communistes ont été éradiqués du continent européen. Liquidés ! C’est qu’ils n’avaient pas leur place. Même punition, même motif, pour les fachos du FN…
Pourtant, certains regardent encore l’avenir dans leur rétroviseur en chantant l’internationale…
Ce qu’ils peuvent être conservateurs les progressistes !
Poisson rouge, le coup de l’ignorance a fait long feu !
C’est d’ailleurs une constante chez tous les thuriféraires des idéologies totalitaires : ils essaient d’enfumer les gens ne possèdant pas la culture historique idoine en leur racontant que telle sous-tendance relevant d’un mouvement dissident né à l’occasion d’une traîtrise, d’une hérésie ou d’un réglement de comptes, n’aurait rien à voir avec la maison mère.
Or, quelle que soit l’obédience, il y a des constantes à la base :
Prise du pouvoir par la force et consolidation de celui-ci par la terreur révolutionnaire justifiée par le fameux : « pas de liberté pour les ennemis de la liberté » (copyright St Just)
Opposition de la « démocratie réelle », la dictature du prolétariat, en fait celle d’une oligarchie tyrannique, à la « démocratie formelle », celle relevant d’élections pluralistes aussi imparfaites soient-elles.
Opposition également des « libertés réelles », comme ne plus être exploité par un patron remplacé par un état patron, ou pouvoir s’instruire à condition de passer sous les fourches caudines de la propagande… Aux « liberté formelles » : le droit de dire et d’écrire ce qu’on pense, d’aller et de venir où on veut, par exemple.
Bravo Christian Navis ! Comme c’est bien dit !
Juste comme cela, il me revient des grands noms qui ont rompu avec le communisme pour les fait que vous citez M. Navis: Yves Montand, Raymond Aubrac…
Et il y en a bien d’autres.
Et ce n’est tout de même pas pour rien que le PCF est passé de 25% aux élections à 1,93% ….
jf.
Jacques, pour méritoire qu’il fut, le réveil de ces quelques personnalités a été bien tardif.
Pas comme Gide, « compagnon de route » invité en 1936 à Moscou pour faire l’éloge funèbre de Maxime Gorki, et qui réalisant l’imposture soviétique publie à son retour un pamphlet qui lui vaudra de la part des « progressistes » la délicate appellation
de « tapette fasciste ».
Citation de « Retouches à mon retour d’URSS » :
« Du haut en bas de l’échelle sociale reformée, les mieux notés sont les plus serviles, les plus lâches, les plus inclinés, les plus vils. Tous ceux dont le front se redresse sont fauchés ou déportés l’un après l’autre.
Peut-être l’armée rouge reste-t-elle un peu à l’abri ? Espérons-le ; car bientôt, de cet héroïque et admirable peuple qui méritait si bien notre amour, il ne restera plus que des bourreaux, des profiteurs et des victimes. »
En 1936 !
Les aveugles devront attendre encore 20 ans et le rapport Kroutchev pour commencer, bien timidement, à ouvrir un peu les yeux. Et les véritables prises de conscience de l’horreur communiste viendront beaucoup plus tard, dans les années 70/80. Et encore pas chez tout le monde, à preuve le suppléant de Mélenchon…
Tiens, l’anti-communisme primaire est de retour ! Pour contrer Mélenchon de surcroît…AMUSANT!
Et vous Siempre, vous êtes quoi ? Un communiste primaire ?
Alors on doit vous protéger, vous êtes une espèce en voie d’extinction !
Christian, si « communiste primaire » signifie proche de la doctrine émise par Marx, je le suis!
Excusez-moi de me mêler à la conversation, mais vous faites référence aux évangiles selon Saint Marx ? Pourquoi plutôt qu’un autre ? 😉
Bonjour Monsieur Navis,
Que pensez-vous de la Révolution Française? Etait-ce un bien ou un mal?
Serge, quelle question ! Vous révisez un partiel d’histoire et vous voulez que je vous souffle un plan en 3 parties : oui, c’était bien de virer les rois. Non, c’était moche de guillotiner autant de gens. Oui mais non, ce fut une révolution de la bourgeoisie contre l’aristocratie où le peuple a fait de la figuration.
Merci pour la réponse.
Et je vous fais remarquer que les personnages historiques que vous citez: Staline,Lénine,etc., font partie d’une autre révolution qui à eu ailleurs, dans un autre pays, avec ses points positifs et négatifs comme pratiquement partout où il y a eu révolution. N’est-ce pas?
Serge comme vous sites, un autre pays et surtout un autre temps.
C’est une aberration de comparer la France de 2012 société postmoderne, à la Russie tsariste, autocratique, agricole, féodale et arriérée de 1917… Et de prétendre appliquer les mêmes recettes inventées par Marx au XIXème siècle !
D’autant que les marxistes en ont des lectures à géométrie variable un peu comme les théologiens par rapport à leurs livres sacrés.
[b]Serge,
Nous ne parlerons pas des génocides vendéens car c’est hors sujet.
Les points positifs* et négatifs de l’URSS ne sont pas encore éclairci à ce jour du fait de la réécriture de l’histoire, sport très prisé par le Kremlin à l’époque et tout au long de cette dictature sanglante. Il y a même des archives qui n’ont jamais existé, ça existe ça ?
*au prix de combien de viols ?[/b]
Merci Monsieur Navis.
Je n’ai pas comparé la France de 2012, mais bien la France de 1789-1815 avec ce qui s’est passé en Russie entre 1917 et 1937. Et si en France il y a toujours des royalistes, des bonapartistes, etc. pourquoi pas les marxistes?
Merci Zélectron,
Mais on parler du « mitrailleur de Lyon », par exemple?
je voulais dire « on peut parler »
Que pensez-vous de la Révolution Française? Était-ce un bien ou un mal? La question ne se pose pas ainsi ! Elle a eu lieu avec son cortège d’abomination, d’horreur, de vilenie, tout comme la révolution d’octobre. On peut analyser, essayer de comprendre, d’argumenter, mais on peut utiliser une formule aussi lapidaire du type : c’était bien ou c’était mal ! C’est un peu court ne croyez-vous pas Serge ?
Et quand on possède quelques modestes éléments d’histoire sur ces révolutions, je ne comprends pas l’attitude de Mélenchon et encore moins ceux qui le suive… Je le trouve abjecte !
Serge,
mitrailleur de Lyon? 1300 morts ?
Génocide vendéen: + de 200 000 morts et incendies, mises à sac ?
Hitler: 6 à 7 millions ?
URSS: 20 millions ?
Merci Alea. J’ai posé cette question exprès de cette manière pour vous entendre dire ceci: [i] »Elle/la Réolution Française/ a eu lieu avec son cortège d’abomination, d’horreur, de vilenie, tout comme la révolution d’octobre. » [/i]
Et pourtant c’est cette révolution [i] »avec son cortège d’abomination, d’horreur, de vilenie »[/i] qui a fait de la France ce qu’elle est aujourd’hui et dont les Français sont en général très fiers.
D’autre part, je n’ai jamais entendu Mélenchon crier « Aux armes, citoyens! »
Merci Zelectron.
En ce qui concerne la France j’aurais ajouté les victimes des guerres napoléonniennes (en tout cas depuis le couronnement de Bonaparte) car Napoléon fait partie de la Révolution Française.
D’autre part, (je ne vais pas contester le chiffre de 20 millions)vous pouvez comparer en même temps le nombre d’habitants par pays et vous arriverez plus ou moins au même résultat. Et ceci sans comparer le progrès technologique (mitraillettes, mitrailleuses, chamres à gaz) des massarcres.
Alea Jacta, je crois avoir une grille de lecture du chef du FDG.
Quitte à faire hurler d’indignation les groupies du marxiste qui abondent sur le web(même si on en trouve plutôt moins ici) au plan psychologique Mélenchon relève de la même typologie que Jean Marie le borgne. Des égotistes manipulateurs pervers.
Au départ des seconds couteaux. Des obscurs. Compensant par un ego surdimensionné et qui ont fini par se convaincre qu’ils avaient une mission historique à remplir.
Des comédiens exaltés par les mictos et les projos, surjouant le rôle qu’on attend d’eux, prêts à toutes les roueries et tous les excès pour se faire applaudir par un public conquis d’avance.
Des camelots de foire capables de sortir les plus grosses énormités pour vendre leurs salades et surtout pour qu’on parle d’eux. Qu’on les invite dans les média qui les qualifient de « bons clients » en flairant un fumet de scandale audimateux.
Et qu’ils aient le plaisir d’y développer leur sens de la répartie, leur ironie corrosive, leurs références « culturelles » qui enthousiasment tant les nigauds, mais aussi trop souvent leur agressivité animale et leur grossiéreté compulsive.
[b]Christian Navis,
Quelle fougue! Quelle démonstration! CQFD.[/b]
[b]Serge,
Égarez vous dans d’autres comparaisons, vous avez oublié la guerre de Troie…
Nous parlons ici du communisme et de la révulsion qu’il inspire dans toutes ses manifestations en passant par toutes ses époques: aucunes ne peuvent se targuer d’autre chose que de la privation de liberté des citoyens, de la terreur, de l’embrigadement, des comédies macabres, des procès de type « Moscou » et quelques autres enfermements y compris psychiatriques. L’abomination de cette posture obligeant à la soumission servile de l’être y compris de l’âme dans son athéisme d’état ne peut trouver qu’une issue de condamnation absolue. Les déguisements et couches de peintures successives ne pourront jamais cacher les misères provoquées et qui plus est trop souvent impunément (j’allais dire impudiquement), les survivant(es) et babouchka sont en train de disparaître et la honte de leur avilissement bien malgré elles ne peut plus rejaillir sur leurs bourreaux (elle furent des millions).
Je me demande comment faites vous pour vous faire l’avocat de cette horreur inhumaine.[/b]
Je souhaiterais que l’on n’oublie pas non plus que les soldats de l’Armée Rouge tués aux combats pour nous [b]délivrer du nazisme[/b] représentent [b]8 800 000 morts[/b]…soit [b]53% des pertes militaires coté Alliés…..
[/b]
jf.
Fougue, je suis d’accord. Démonstration????
Tiens, personne ne nous parle des Colonels grecs…par exemple.
Les bilans sont toujours faits du « même coté » alors que nombre de dictatures prenaient comme justification bien commode l’anticommunisme, genre Chili, Argentine, Paraguya, Panama et autres.
jf.
[b]Jacques,
ça le chiffre est vrai sauf que pour Stalin, la vie d’un soldat ne valait rien. Il lui fallait la victoire à tout prix, il aurait été capable de sacrifier dix million de russes en plus si cela avait été nécessaire. Il n’empêche que ce peuple a doublement été martyr et c’est sa grandeur.[/b]
Jacques, les soldats de l’armée rouge se sont d’abord battus pour chasser de leur pays un envahisseur qui ne respectait ni les civils ni les lois de la guerre.
Mais n’oubliez pas que les armées soviétiques (sans déprécier leur courage au combat) ont bénéficié d’une aide américaine en matériel considérable, le lend lease.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lend-Lease
N’oubliez pas non plus que les Soviets ont, eux aussi, exécuté sommairement des prisonniers, incendié des villages et fusillé des otages pour l’exemple, pillé et violé pour passer le temps.
[b]Jacques,
nous parlons du communisme et de Mélanchon .[/b]
Bien vu. Par ailleurs, au Chili il n’y a pas eu de victimes (je parle d’assassinats et des massacres) du régime Aliende (du régime communiste) car il n’y a pas eu de révolution. Aliende a été élu tout à fait démocratiquement.
Jacques, vous essayez de noyer le poisson !
Y a-t-il des politiciens français qui se recommandent des colonels Grecs ou des généraux Chiliens ? Bien évidemment aucun !
Y a-t-il des politiciens français qui ont pour les communistes les yeux de Chimène et qui prennent pour associé un stalinien pur jus ?
Oui, il y en a un : Mélenchon.
[b]Salvador Allende[/b]
[b]Katin ? Jacques ça ne vous dit rien ? je savais cela et plus encore (les barges de la mer blanche) dès les années 60 et les « cocos » haussaient les épaules en nous traitant d’affabulateurs … Ce massacre n’a été connu en France que bien plus tard, n’est-ce pas?[/b]
Sur cet article, il n’y a rien à dire sinon qu’il est excellent ! Il est démontré que [b]Jean-Luc Mélenchon[/b], qui flirte avec les Communistes, les Marxistes, les dictateurs les plus pourris de la terre communiste du monde entier, qu’il est excessivement dangereux et contre la démocratie ! J’irais beaucoup plus loin en prétendant que, si, d’aventure, il était élu à la tête de notre Pays, [b]Jean-Luc Mélenchon[/b] rétablirait la peine de mort pour faire tuer, [i]tel un [b]Fouquier-Tinveille[/b], un [b]Robespière[/b]… et j’en passe[/i], tous les opposants à ce régime communiste !
[u]Malheureusement, ses électeurs, qui sont séduits par son grand charisme, par ses discours porteurs d’espoir, d’espérance, ne se rendent pas compte de la dangerosité de cet homme[/u] : [i]il n’y a qu’à voir son comportement haineux et insultant à l’encontre des journalistes, à l’encontre de [b]Marine Le Pen[/b] et de tous les électeurs et membres du Front National,[/i] [i]comportement haineux et insultant, qui, si on n’y prenait pas garde, pourrait aller jusqu’à la violence physique ![/i]
Le Peuple de France, qui est en plein divorce sans consentement mutuel avec sa classe politique, qui est toujours en attente des réponses aux questions qu’il a posées, ce, bien avant ce funeste 21 avril 2002, ne réfléchit pas puisqu’elle s’en va vers ses extrêmes !
[b]/… 1[/b]
[b][u]Suite de mon commentaire[/u][/b]
C’est ce que j’ai démontré dans mon
[img]http://www.edilivre.com/media/catalog/product/cache/1/image/200×320/040ec09b1e35df139433887a97daa66f/i/m/image_17960.jpg[/img]
[b][u]ISBN[/u] : 9782812140891
[url]http://www.edilivre.com/divorce-sans-consentement-mutuel.html[/url] [/b], qui est toujours d’actualité !
La France est malade, très malade, car, elle est, avec la Grèce maintenant, le seul pays de l’Union Européenne, qui a conservé des partis politiques communistes ([b]PCF[/b], [b]NPA[/b], [b]LO[/b], [b]PCI[/b]… et j’en passe…), alors que d’autres démocraties n’ont plus de partis marxistes en leur sein…
[b]/… 2[/b]