Selon l’Unesco, la radio reste le media qui permet d’atteindre l’audience la plus large au niveau mondial. En ce sens qu’elle aide les personnes à engager la conversation sur des sujets qui les touchent. Aussi, la radio peut sauver des vies en cas de catastrophes naturelles ou d’origine humaine, et fournit aux journalistes une plateforme où ils peuvent s’exprimer et rapporter l’information. Toutes choses qui ont poussées cet organisme spécialisé des Nations Unies à faire du 13 Février, la Journée mondiale de la radio. Une journée à travers laquelle chaque pays du monde entier devrait organiser des activités, pour commémorer à sa manière cet événement. « L’UNESCO encourage les pays du monde entier à célébrer la Journée mondiale de la radio par des activités réalisées en collaboration avec les diffuseurs régionaux, nationaux et internationaux, les organisations gouvernementales et non gouvernementales, les médias et le grand public» stipule bien le communiqué rendu public à cet effet par l’Unesco.
Cependant, bien que le continent africain soit l’un des continents sur lequel la Radio garde encore toute sa place au sein de la population, cette journée a presque été boycottée par les autorités. Rares sont les pays africains dans lesquels la moindre manifestation publique a été organisée. Un boycott ressenti même au sein des radios locales ; déjà qu’une bonne majorité d’entre elles n’était même pas au courant de cette commémoration. Une véritable honte, quand on sait que la Radio reste le media le plus moins cher, et le plus prisé par les africains. Car ici, que l’on sait en zone rurale ou urbaine, la Radio reste le seul moyen d’information pour de nombreuses personnes. L’internet et la presse écrite nécessitant un effort intellectuel, et les postes téléviseurs coutant trop chers pour de nombreuses personnes.
Comme a si bien voulue l’organisme spécialisé des Nations Unies en charge de l’éducation, la science et de la culture, les pays africains devraient donc eux-aussi profiter de cette journée, pour rendre hommage à la radio en tant que moyen de communication ; améliorer la collaboration entre les diffuseurs et encourager aussi bien les grands médias que les radios communautaires à s’engager pour l’accès à l’information et la liberté d’expression sur les ondes. Mais hélas !