SOS Racisme s’indigne de la présence de la candidate du Front National au Bal de l’Olympia, organisé, vendredi 27 Janvier 2012, en Autriche par des étudiants d’extrême-droite…

Mais SOS Racisme, créé en 1984 par le Parti à la Rose, est une émanation et un électron du Parti Socialiste…

Alors que penser des socialistes… qui ont gravité autour de François Mitterrand depuis l’après-guerre, tout au long de la IV° République et depuis la création du PS, son avènement à la Présidence de la République en Mai 1981 et qui se disent toujours ses fils, s’en référant sans cesse à son oeuvre ?

 

Connaissez-vous l’Ordre de la Francisque ?

 

« L’ordre de la Francisque gallique est une décoration qui fut attribuée par le Régime pétainiste installé à Vichy en tant que marque spéciale d’estime du maréchal Pétain, – Pétain, un président du conseil de gauche élu par ses pairs de gauche, une gauche française qui soutenait Hitler avant que ne soit déclarée la guerre en 1939 -…

Elle devait être « le symbole du sacrifice et du courage et rappeler une France malheureuse renaissant de ses cendres ».

 

 

 

Le candidat devait avoir 2 parrains, « présenter des garanties morales incontestées et remplir deux des conditions ci-après : avant la guerre, avoir pratiqué une action politique nationale et sociale, et conforme aux principes de la Révolution Nationale : manifester depuis la guerre un attachement actif à l’œuvre et à la personne du maréchal : avoir de brillants états de services militaires ou civiques ».

Il devait prêter ce serment : « Je fais don de ma personne au Maréchal Pétain comme il a fait don de la sienne à la France. Je m’engage à servir ses disciplines et à rester fidèle à sa personne et à son œuvre. »


Et qui furent récipiendaires de l’Ordre de la Francisque ?

 

Une liste de 2.626 titulaires, dont 3 femmes, a été reconstituée par la Haute Cour en 1945, les archives du Conseil de la francisque ayant été détruites. L’ouvrage de l’Archiviste Jérôme, pseudonyme de Henry Coston, L’ordre de la Francisque, Paris, Publications H.C, 1995, 64 pages, donne environ deux mille noms, dont notamment :

Suivant listing :

 

« – La veuve du général Charles Huntziger en est la première récipiendaire ;

– Les Frères Lumière en 1941 ;

– Louis-Jean-Marie Bourgain, préfet régional de Poitiers

– Raymond Marcellin, secrétaire général de l’Institut d’études corporatives ;

– Jean Tollinchi, haut-fonctionnaire à Montpellier au service des questions juives ;

FRANÇOIS MITTERRAND, récipendiaire numéro 2202, délégué du Service national des prisonniers de guerre, au printemps 1943 et  Président de la République élu à la mandature suprême en 1981 ;

– le futur général Raoul Salan, alors lieutenant-colonel à l’état-major du général commandant en chef à Dakar ;

– Bernard de Chalvron , résistant des nap ;

– Le journaliste Tony Burnand ;

– Le pasteur protestant Marc Boegner, proche de Pétain et nommé « Juste » par Israël ;

– Paul Dungler, résistant alsacien ;

– L’acteur Charles Vanel ;

– L’acteur Pierre Fresnay ;

– Edmond Giscard d’Estaing, président des compagnies d’assurances « Le Phénix » et père de Valéry Giscard d’Estaing président de la République ;

– Camille Laurens, qui siegera à Vichy avant d’être résistant, futur ministre de l’Agriculture de la IVe République ;

– L’homme de radio et télévision Jean Nohain ;

– L’écrivain Jean Ousset ;

– L’écrivain et journaliste Jacques Ploncard d’Assac  ;

– L’écrivain et journaliste Charles Maurras ;

– L’écrivain et journaliste Henry Coston ;

– Le sculpteur Maxime Real del Sarte ;

– Antoine Pinay, homme politique ;

– L’écrivain Henri Pourrat ;

– L’écrivain Henri Massis ;

– L’écrivain Antoine de Lévis-Mirepoix ;

– Le général Maxime Weygand, et son épouse ;

– Le journaliste Jean-Raymond Tournoux ;

– Xavier Vallat ;

– Jean-Louis Tixier-Vignancour ;

– Pierre Mauriac, doyen de la faculté de médecine de Bordeaux, frère de François Mauriac ;

– Pierre Dunoyer de Segonzac, fondateur de l’École des cadres d’Uriage ;

– L’écrivain Paul Morand ;

– Louis II de Monaco ;

– L’écrivain et journaliste Jean Arfel alias Jean Madiran ;

– L’abbé Fernand Maillet, directeur de la Manécanterie des Petits Chanteurs à la croix de bois ;

– L’abbé Jean Rodhain, aumônier général des prisonniers de guerre et futur Secrétaire général du Secours catholique ;

– René de Chambrun, gendre de Pierre Laval ;

– Le peintre de marine Marin-Marie ;

– Maurice Couve de Murville, homme politique, futur Premier ministre du général de Gaulle.

– Henri Giraud, Secrétaire d’État, directeur général des travaux de Paris ;

– Charles Vallin, ancien vice-président du Parti social français, membre du Conseil de justice politique du régime de Vichy ;

– Jean Védrine, père d’Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères du gouvernement Lionel Jospin, de 1997 à 2002 ;

– Louis Devaux.

– etc… »

 

La torture lors de la Guerre d’Algérie.

 

Déjà lors des élections présidentielles de 2002, des accusations insanes avaient été portées à l’encontre d’un des deux candidats au deuxième tour : Pratique de la torture lors du conflit d’Indépendance de l’Algérie… Donc pouvant être accusé de Crime contre l’humanité

Ce candidat à la présidentielle était Lieutenant… Mais il était aussi un autre Lieutenant qui appliquait, tout comme lui, sur le sol algérien, les ordres édictés par un Ministre de l’Intérieur socialiste de la IV° République…

Mais des trois…, les seules accusations à la seule encontre d’un seul des trois…

Cherchez l’erreur…

 

Alors de DROITE comme de GAUCHE, des politico-politicards à qui il faudrait, de fait, réclamer des comptes :

– au chef de l’Etat pour avoir reçu le dictateur syrien Bachar al-Assad et l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi,

– au PS pour leur « proximité idéologique », au titre de l’Internationale socialiste, avec l’ex-dirigeant égyptien Hosni Moubarak ou le tunisien Ben Ali.

il serait bien de la mettre en veilleuse, vous ne pensez pas, car polémiquer sur de tels sujets, vous déshonnore et vous dessert ?