Vous avez tous entendu parler de cette femme de 47 ans, Marie-Christine Hodeau qui avait disparu lundi matin en faisant son jogging dans la forêt de fontainbleau…

On a retrouvé son corps sans vie mercredi soir, elle a été sauvagement étrangléé par un certain Manuel Da Cruz qui a reconnu les faits.

Cet homme avait été déjà condamné, en l’an 2000, à 11 ans de réclusion criminelle pour avoir séquestré et violé une jeune fille de 13 ans, mais malheureusement pour Marie-Christine, il avait bénéficié d’une libération conditionnelle au bout de 7 ans d’incarcération.

C’est terrible comme certaines de nos lois sont abberantes au point de laisser une porte ouverte à la récidive, ce n’est pas la première fois qu’un condamné qui ne purge pas sa peine initiale jusqu’au bout, s’adonne au crime une seconde fois…

Le plus fort dans cette affaire c’est que son avocat, Laurent Caruso, qui certes ne fait que son métier, déclare en parlant de son client assassin: "Aujourd’hui il n’a toujours pas donné d’explications, il ne comprend pas lui-même ce qui l’a poussé à faire cela…"

En d’autres termes, il aurait agi sur un coup de folie…

On imagine le désaroi et la colère que peuvent ressentir les proches de Marie-Christine Hodeau… Va t-on reconnaître le meurtrier comme seulement irresponsable de son acte, lui permettre ainsi d’échapper à la prison pour l’ hôpital psychiatrique?

Il est tant de réviser nos lois en la matière qui sont peut-être un peu trop permissives…

Il est des pays où la peine de mort existe, c’est contraire à nos droits de l’homme car, en effet, personne n’a le droit de décider de la mort d’autrui, de plus on entend que le taux de criminalité n’est pas plus fort dans ces nations qui ont gardé la peine de mort.

Nos prisons étant déjà surpeuplées, ne faudrait-il pas les réserver uniquement aux criminels pour qu’ils y restent toute leur vie, en excluant les remises de peine pour bonne conduite ou autres motifs, et diriger alors les autres malfaiteurs qui ne tuent pas, qui ne violent pas, dans d’autres structures mieux adaptées, favorisant des travaux d’intérêt général et une réinsertion réelle?

Quant à ceux qui tuent, comment envisager qu’ils puissent être réinsérer un jour alors qu’en tuant ils sont définitivement passés du côté de l’ inacceptable, quelque que soit leur mobile (en dehors de la légitime défense, bien entendu), quelle que soit leur folie, quel que soit leur passé… Tuer pour tuer c’est déjà mourir, c’est sortir de sa condition humaine, c’est jouir d’un droit qui n’existe pas, ce n’est pas pardonnable par les hommes.

Au nom de tous ceux qui réclament une meilleure justice, j’adresse mes condoléances à la famille et aux proches de Marie-Christine Hodeau, elle restera dans nos coeurs même si nous ne la connaissons pas, nous lui souhaitons bonne route vers les étoiles, paix à son âme…

 

 

Photo récente de la victime, diffusée le 28 septembre 2009 par la gendarmerie nationale

AFP/Archives/Gendarmerie Nationale

Photo récente de la victime, diffusée le 28 septembre 2009 par la gendarmerie nationale