Certains diront que c’est une aberration que d’enfanter à la quarantaine, d’autres diront « peu importe l’âge ».

Mais même si le fait de devenir maman à cet âge là est la plupart du temps un choix bien réfléchi, bien souvent, derrière se cachent des parcours plus ou moins « difficiles ».

 

Pendant des années, on a été « obligées » (nous les femmes), et ce, afin d’avoir une place convenable dans la société active, à travailler plus ; par conséquent à focaliser davantage sur notre vie professionnelle plutôt que personnelle. C’est à l’aube de la quarantaine qu’on peut se permettre de ralentir la cadence et c’est alors que « le mal d’enfant » pour certaines et le désir de construire une vie de famille avec son compagnon pour d’autres, se font de plus en plus présents.

 

 

Bien entendu, ce qui fait « débat » sur une grossesse à 40 ans concerne les risques un peu plus élevés chez la femme de cet âge (hypertension, diabète par exemple) comparé à des jeunes femmes de 25 ans. L’infertilité est effectivement un peu plus forte. Mais contrairement aux idées reçues, la probabilité d’avoir un enfant trisomique 21 est plus importante pour une femme de 25 ans que pour une femme de 40 ans ! Ce qui devrait rassurer bons nombres de femmes quarantenaires enceintes… Le suivi médical doit être plus étroit et plus « poussé » qu’à un âge plus avancé…

 

 

 

On ne peut éluder par ailleurs l’avenir du bébé. Etre mère à 40 ans signifie que lorsque ce dernier aura 20 ans, sa mère en aura 60, plutôt un âge où on devient « grand-mère »… Mais 60 ans, ce n’est pas vieux ! (on a l’âge qu’on a dans sa tête…bon au-delà des contraintes physiques qui sont inhérentes à chaque individu, on est bien d’accord…)