C’est le printemps et pourtant, force est de constater que le soleil est au abonné absent. La pluie continue son petit bonhomme de chemin et l’humidité se réfugie dans nos maisons jusque dans nos os. Bonjour les rhumatismes et l’arthrose qui semble aimer ce climat actuel.

 

En attendant, j’aimerais bien savoir qui à osé nous voler notre ami le soleil. Quel est donc le ravisseur de nos chers rayons lumineux ? S’il s’agit d’un kidnapping, je propose que tout le monde se cotise pour payer la rançon. C’est pas pour râler, non, non, pas du tout, mais quand-même, ma patience à des limites et mon impatience de revoir les beaux jours hors-limite.

 

Parce que le soleil, celui qui nous manque tant depuis de nombreuses semaines, c’est les fleurs et la nature qui se réveille, les vêtements plus légers, le moral qui se cale au beau fixe, l’esprit qui s’illumine et les projets qui reviennent plus vite que les cigognes.

 Parce que pour l’instant, les hirondelles ne font pas le printemps et les cigognes sont en avance sur le calendrier. Je ne sais pas vous, mais pour ma part, je suis complètement déboussolé, un peu comme tous ces oiseaux qui ne savent plus très bien à quel temps se vouer.

 

Le soleil se fait rare et aussitôt les sourires se figent, n’est-ce pas ? Le soleil montre le bout de ses rayons, aussitôt les sourires se décrispent. Alors quoi, faut-il que nous fassions tous "la gueule" pour qu’il daigne revenir nous sourire ? Faut-il que nous fassions la grève pour qu’il revienne ?

 

Comment vous dire : J’en ai marre de ce temps de pluie et de grisaille qui finit par détremper notre humeur. J’en ai assez de marcher sur des terrains qui ne sont plus que de vastes flaques d’eau. J’en ai ras le bol des parapluies qui rendent les journées moroses. 

 

Le manque de soleil me fatigue, voilà-tout !

 

Je vous livre ici le résultat d’une étude publié sur le site : Bien-être et santé par la nature – 11/06/2012

 

Le Soleil nous rend de bonne humeur et plus altruistes

 

"Dans une analyse assez systématique de l’effet du Soleil sur les comportements humains, Cunningham (1979) a tenté d’isoler le poids de l’ensoleillement sur l’altruisme. Dans une première étude, ce chercheur abordait des personnes en se présentant comme appartenant au département de sociologie de l’université et faisant une enquête. Il ajoutait qu’il avait un questionnaire de 80 questions et disait à la personne de choisir le nombre de questions auxquelles elle accepterait de répondre. Selon le cas, la température extérieure était comprise entre – 18 °C et 38 °C. L’enquête avait lieu en dehors des jours de pluie. Différents paramètres du temps et de l’atmosphère étaient contrôlés et le niveau d’ensoleillement était mesuré. Les résultats montrent que le niveau d’ensoleillement est corrélé positivement avec l’aide, et cela a été observé à n’importe quelle saison. Certes le chercheur a observé plus d’aide au printemps et en été mais, en hiver, si le Soleil brillait, on obtenait plus d’aide qu’en saison plus douce lorsque le ciel était nuageux. C’est donc le Soleil et non la température qui affectait le plus le comportement des personnes sollicitées."

 

Vous comprenez maintenant pourquoi le soleil me manque ? Comme à vous aussi, je suppose !

 

Et pour en finir avec mon ami le soleil qui se cache, une petite question :

Quelle est la température du soleil ?

A la surface du soleil, la température est de 5700°C. au centre, elle est encore plus élevée, environ 16 millions °C.

 

Attention, ça chauffe…