Une procédure d'exception en France. Un procureur de Dortmund, Ulrich Mass, spécialisé dans la traque des anciens nazis, ouvre une information judiciaire contre X, pour crimes de guerre. La massacre de Maillé est tombé dans les oubliettes de l'Histoire, un besoin, un devoir de mémoire s'imposait.
Je vous joins un texte que j'ai découvert à la bibliothéque de Saint-Amand-Montond (Cher) et qui vous relatera l'horrible massacre de Maillé.
124 victimes dont 48 enfants de moins de quinze ans, 41 femmes. La barbarie de cet acte, alors que l'armée allemande était en pleine débandade, est tout simplement terrifiant. Pourtant ce village martyr semble avoir été occulté dans l'Histoire. On se souvient de Oradour-sur Glare, Villeneuve d'Ascq et Tulle (..).
La cicatrice ne peut être résorbée sans ce devoir de mémoire de toutes ces malheureuses victimes de la folie humaine.
EDITIONS ELECTRONIQUES
LA REPRESSION EN FRANCE A L’ETE 1944
ACTES DU COLLOQUE ORGANISE PAR LA FONDATION DE LA RESISTANCE ET LA VILLE DE SAINT-AMANDMONTROND
A SAINT-AMAND-MONTROND LE MERCREDI 8 JUIN 2005
© Fondation de la Résistance, Paris, 2007
Histoire et mémoire d’un massacre: Maillé, Indre & Loire
par Sébastien Chevereau (chef du projet Maison du Souvenir) et
Luc Forlivesi (directeur des Archives départementales d’Indre-et-Loire)
« Il en va des peuples comme des individus. Sans mémoire, ils ne sont qu’une
coquille vide. Un agglomérat d’hommes et de femmes que le flux du monde emporte et
engloutit. »
Marek Halter
Dans le long martyrologe des victimes de l’été 1944, un massacre est resté méconnu
pendant près de 60 ans. Il est pourtant impossible de ne pas s’intéresser à cette violente
action militaire de répression menée en Touraine au coeur du “Jardin de la France”.
Un village dans la guerre
A la fin du mois d'août 1944, les 500 habitants du village de Maillé près de Sainte-
Maure-de-Touraine, à 40 kilomètres au sud de Tours, attendent la libération, comme
partout, avec une certaine anxiété. L'occupant se prépare manifestement à partir.
Mais le 25 août 1944, au moment même où le drapeau tricolore flotte sur la tour Eiffel, ce
bourg tourangeau est en flammes et 124 de ses habitants sont massacrés.
Dès le début de l'occupation en juin 1940, Maillé est désavantagé par sa situation
géographique. Proche de la ligne de démarcation, le bourg doit abriter jusqu'en juillet
1941 près de 150 soldats allemands. Le village est également proche de deux voies de
communication de première importance, la voie ferrée (Paris-Bordeaux) qui traverse
l'agglomération et la route nationale 10. Le bourg voisin, Nouâtre, possède un camp de
l'intendance militaire, dépôt d'essence de matériel et de nourriture surveillé par près de
300 soldats.
Pour l'occupant, durant l'année 1944, cette région de Touraine est considérée comme un
pays acquis aux "terroristes". Au mois de février, un important réseau de résistants affilié
à Libération-nord est démantelé. Plusieurs personnalités sont arrêtées dont le chef du
réseau, l'abbé Henri Péan (curé de Draché, Maillé et La Celle-Saint-Avant) et ses
adjoints, deux secrétaires de mairie ainsi que le maire d’une commune voisine.
Malgré ces arrestations, trois maquis de F.F.I. (Epernon, Césario et Conty-Freslon)
continuent à mener des actions dans cette partie du sud Touraine. En août 1944, la ligne
Paris-Bordeaux est sabotée 3 fois à proximité du bourg, alors que les voies sont
normalement surveillées par des civils requis pour cette tâche.
Les réparations sont entreprises par des ouvriers logés dans le village, qui marquent
plus d'enthousiasme, semble-t-il, à écouter la B.B.C. dans l'un des cafés qu'à remettre
en service la ligne ferroviaire.
EDITIONS ELECTRONIQUES
LA REPRESSION EN FRANCE A L’ETE 1944
ACTES DU COLLOQUE ORGANISE PAR LA FONDATION DE LA RESISTANCE ET LA VILLE DE SAINT-AMANDMONTROND
A SAINT-AMAND-MONTROND LE MERCREDI 8 JUIN 2005
66
© Fondation de la Résistance, Paris, 2007
Les troupes occupantes se rendent compte de l'hostilité de la population lors du
sauvetage d'un pilote d'un avion canadien abattu au-dessus de la campagne de Maillé le
11 août. Malgré des recherches intensives par les Allemands, il ne put être retrouvé: il
avait bénéficié de l’aide des habitants pour s’enfuir.
Le massacre
Dix jours plus tard, un parachutage d'armes est intercepté à une dizaine de
kilomètres par l'occupant. Dans les heures qui suivent, les Allemands fouillent le village
voisin de Draché, sans résultat.
Dans la soirée du 24 août, des témoignages concordants font état d'un accrochage au
nord de Maillé entre un petit groupe de résistants et deux véhicules légers allemands. Il y
aurait eu des victimes parmi leurs occupants. Cette embuscade fait paniquer certains
soldats qui patrouillent. La nuit est troublée par des rafales et des explosions de
grenades lancées dans le vide pour affoler la population.
Dans la nuit, le responsable allemand de Sainte-Maure-de-Touraine, le sous-lieutenant
Gustav Schlüter, en poste depuis le début du mois, avertit le Feldkommandant de Tours,
le Lieutenant-colonel Stenger. Des ordres de représailles sont sans doute donnés.
En début de matinée du 25 août, vers 9 heure, une escadrille alliée bombarde un train
militaire ainsi qu'un canon de DCA de 88 mm, une Flak 18 de la Luftwaffe. Un autre
canon, peut-être mieux dissimulé, est implanté à proximité à l'est du village.
Peu après, au nord du bourg, des sentinelles longent la voie ferrée vers le sud. Au sud ouest,
une cinquantaine de militaires commence le massacre dans les premières fermes.
Tout ce qui ce présente devant eux, hommes, femmes, enfants et animaux est abattu.
Puis les soldats continuent leur progression macabre à l'intérieur du bourg en mettant le
feu à tous les bâtiments visités.
Vers midi, toutes les troupes s'éloignent du bourg en feu. Les sentinelles interdisent aux
survivants de sortir de leurs cachettes. Deux heures plus tard, le canon de D.C.A.
commence son tir. 80 obus sont ainsi utilisés.
En fin d'après-midi, en arrivant dans sa paroisse, l'abbé Payon réussit à parlementer
avec les militaires d'un train arrêté depuis peu dans la gare de Maillé. Les rescapés ont
une demi-heure pour évacuer le village. Dans la nuit, le bourg continue à être mitraillé
par les soldats de quatre convois ferroviaires.
Le bilan est effrayant: 124 morts dont 44 enfants. Sur les 60 habitations du bourg, 52
sont partiellement ou entièrement détruites.
EDITIONS ELECTRONIQUES
LA REPRESSION EN FRANCE A L’ETE 1944
ACTES DU COLLOQUE ORGANISE PAR LA FONDATION DE LA RESISTANCE ET LA VILLE DE SAINT-AMANDMONTROND
A SAINT-AMAND-MONTROND LE MERCREDI 8 JUIN 2005
67
© Fondation de la Résistance, Paris, 2007
De nombreuses questions sans réponse
L'embuscade la veille du massacre est souvent présentée comme la cause réelle
des représailles. Mais combien d'embuscades de l'été 44 ont été suivies d’une
répression si terrible ? Et si cette escarmouche en est la cause, on peut remarquer que
le hameau situé à 1 km du bourg n'a pas été détruit le lendemain. A Maillé, les actions
de représailles ont été organisées et planifiées avec méthode.
Ce n'est donc pas une soldatesque de quelques individus décidés à faire "un coup" de
main sur un village. Il s’agit bien d’un crime de guerre orchestré en violation des lois de
la guerre, même si le degré de préméditation reste encore à préciser. Les deux papiers
retrouvés sur les corps avec la mention manuscrite « C’est la punission de terroristes et
de leurs assistants » fournissent la preuve tangible de cette volonté délibérée de
vengeance. Les Allemands avaient un intérêt majeur à sécuriser la région pour leur repli,
cinq à sept jours seulement avant sa libération. Quels sont les soldats qui participèrent
au massacre et quelle est la chaîne de commandement qui amena à cette tragédie ?
Le surlendemain, le Feldkommandant de Tours, le l lieutenant-colonel Stenger reconnaît
devant le préfet d'Indre-et-Loire, Ferdinand Musso, qu'il est à l'origine de l'ordre de
représailles mais que ses hommes auraient été bien au-delà de ses consignes.
Un seul homme a été condamné par contumace par la justice militaire française en
1952. Il s'agit du sous-lieutenant Gustav Schlüter. Mobilisé le 1er juillet 1940, il est resté
stationné dans la région de Bordeaux jusqu'aux premiers jours de l'été 44. Mais un
"simple" sous-lieutenant aurait-il pu organiser tout seul le déplacement de plus d'une
centaine d'hommes ainsi que de deux canons de DCA, pour des représailles alors que la
Feldkommandantur préparait activement son départ du département ?
Quel fut le rôle des officiers du camp de Nouâtre à moins de 3 kilomètres ? Certains de
leurs hommes ont servi de sentinelles en interdisant aux habitants du bourg de fuir. Les
services de la police judiciaire française les ont mis hors de cause pour la partie active
du massacre, mais il ont omis de souligner leur rôle dans l'encerclement du village.
A quelles unités appartiennent la cinquantaine de soldats qui a massacré, parfois à coup
de baïonnette, les habitants de Maillé ?
La femme de chambre française de Gustav Schlüter a indiqué qu'il avait eu des contacts
avec des SS venant de Châtellerault. Mais les services de police d'après-guerre n'ont,
semble-t-il, pas recherché dans cette direction. Un historien allemand, Peter Lieb, a pu
déterminer récemment qu'il y avait encore près de 700 soldats de l'unité de la
Feldersatzbataillon de la 17° division de Waffen SS à Châtellerault jusqu'au 29 août
1944. Le chef de cette unité aurait même été blessé 10 jours auparavant, dans une
embuscade près de Thouars.
La présence de ce type de troupes à proximité de Maillé, pourrait permettre d'expliquer
en partie la violence du massacre. Ce Feldersatzbataillon, ou bataillon de réserve, était
une unité en formation, qui n'avait pas encore été affectée sur des grandes opérations
militaires. Ces jeunes hommes élevés dans une culture de violence auraient pu vouloir
montrer leur savoir faire à leurs supérieurs.
EDITIONS ELECTRONIQUES
LA REPRESSION EN FRANCE A L’ETE 1944
ACTES DU COLLOQUE ORGANISE PAR LA FONDATION DE LA RESISTANCE ET LA VILLE DE SAINT-AMANDMONTROND
A SAINT-AMAND-MONTROND LE MERCREDI 8 JUIN 2005
68
© Fondation de la Résistance, Paris, 2007
Malheureusement, les services de police militaire et judiciaire n'ont pas pu ni su
découvrir les auteurs du massacre. Ils n'ont pas eu, semble-t-il, la possibilité d'interroger
des acteurs de ce drame. Seul Gustav Schlüter a été condamné à mort par contumace
pour complicité de crime de guerre en 1952 par le tribunal militaire de Bordeaux. Il est
mort à Hambourg en 1965.
Aucune preuve pour l'instant ne permet d'accuser une troupe plus qu'une autre. Il est
seulement possible d’affirmer que les soldats engagés à Maillé étaient issus d'unités
différentes, de la Wehrmacht et de la Lufwaffe pour le canon de défense anti-aérienne.
Les recherches sur ces aspects sont en cours et il reste plusieurs fonds d’archives à
exploiter en France comme en Allemagne.
La mémoire du massacre
Le cas du massacre de Maillé est également intéressant par son relatif oubli dans
la mémoire collective. Les causes sont multiples que ce soit sur le plan local ou national.
L'une des premières est sûrement la coïncidence de la date du massacre, le 25 août,
avec la libération de Paris. De façon logique, les autorités de l'Etat se devaient d'être
présentes aux cérémonies de la capitale plutôt qu'à Maillé.
L'oubli fut aussi le fait de la place prise à l’échelle nationale par le massacre d’Oradour.
L’ampleur de la tragédie, la conservation des ruines du village et la mise en oeuvre d’un
centre de mémoire ont fait de cette tragédie un symbole de la barbarie nazie.
Depuis 60 ans, il y a également un oubli par lassitude. Une cérémonie annuelle est
organisée le 25 août, en pleine période de vacances mais les événements militaires liés
à la II° Guerre mondiale semblent de plus en plus lointains …
L'absence de réponses aux questions essentielles concernant le massacre a également
un rôle important dans le processus d’oubli. Le procès par contumace est passé
inaperçu dans la presse en 1952 et ne fut pas connu par les habitants du village.
L’effacement du massacre de Maillé dans notre mémoire collective est manifeste dans
les livres d'histoire, y compris dans les dictionnaires consacrés à la Seconde guerre
mondiale. Depuis 60 ans quasiment aucun sujet de recherches universitaire n’a porté sur
le drame de Maillé.
Personne n'évoquait le massacre dans le village et il n'y a aucune ruine dans le village
indiquant son passé douloureux. Seuls cinq monuments et stèles dans le bourg
indiquent la mémoire du massacre. Par pudeur, les rescapés ne parlaient pas de leur
malheur mais leur vies étaient marquées de façon indélébile par l’absence d’un ou de
plusieurs proches.
La reconstruction difficile du village est également un facteur d'oubli. Des tensions, des
jalousies dans la population apparaissent très logiquement. Dans un pays qui connaît
une pénurie de biens de consommation, il est difficile d'apporter une aide équitable à
tous les sinistrés et rescapés du 25 août 1944. Dès la fin de 1944, une rapide
mobilisation permet d’apporter une aide d’urgence, Très rapidement la préfecture, mais
EDITIONS ELECTRONIQUES
LA REPRESSION EN FRANCE A L’ETE 1944
ACTES DU COLLOQUE ORGANISE PAR LA FONDATION DE LA RESISTANCE ET LA VILLE DE SAINT-AMANDMONTROND
A SAINT-AMAND-MONTROND LE MERCREDI 8 JUIN 2005
69
© Fondation de la Résistance, Paris, 2007
aussi le Secours national et la Croix Rouge agissent. Mais l’aide matérielle ne règle pas
tout.
L'oubli qui semble le plus constant depuis 60 ans est celui de l'importance du geste au
risque d’une « banalisation » de l'acte. On entend parfois dire : "Maillé, notre petit
Oradour tourangeau" ou "des Maillé, il y en a eu partout, un résistant a été tué dans lebois d'à côté…"
A Maillé, les représailles des troupes allemandes contre une population
civile qualifiée de "terroristes" ont tué 124 personnes âgées de 3 mois à 89 ans, dont 44
enfants.
Une volonté vitale de témoigner
Avant que le temps ne fasse son oeuvre et que les derniers témoins ne
disparaissent, la volonté de témoigner pour l’Histoire devient pressante. Même s’il a fallu
attendre 1994 pour qu’une association « Pour le souvenir de Maillé » ne voie le jour,
désormais les projets foisonnent .
Deux expositions réalisées par les Archives départementales d'Indre-et-Loire, en 1994 et
en 2000 ont permis de faire découvrir à un large public les éléments tangibles de
l’histoire de ce paisible village de Touraine soudainement plongé dans l’horreur.
Les enfants de 1944 ont ressenti le besoin de témoigner individuellement de ce qu'ils ont
vécu. Ils ont ainsi redécouvert leur histoire et ils se sont rendu compte de son oubli
presque total dans la mémoire collective française. Une série d’entretiens audio-visuels a
été enregistrée par l’Association Les deux mémoires et un film d’un heure et demie en a
été tiré. Près de quatre-vingt heures de témoignages sont désormais accessibles. Un
autre type de documentaire, diffusé sur des chaînes française et allemande, a mis en
lumière l’enchaînement des faits et le silence qui a suivi.
Point d’aboutissement de cette prise de conscience et point de départ de nouvelles
actions, la Maison du Souvenir qui a ouvert au public en début d'année 2006 a pour
mission de transmettre la mémoire des habitants du village mais aussi d'être un lieu de
réflexion sur les dangers subis par les populations civiles lors d’un conflit. Ce n’est qu’à
travers la prise de conscience du passé et l’éducation à la paix que de telles tragédies
pourront être un jour évitées.
Pour contacter la Maison du Souvenir, à Maillé :
Maison du Souvenir, rue de la Paix, 37800 Maillé
Tél. 33 (0)2.47.65.24.89
Fax 33 (0)2.47.65.21.89
Site internet : www.maille.fr
Courriel : [email protected]
Horaires d’ouverture : ouvert toute l’année du mercredi au samedi 10h30-13h et 14h-
18h, le dimanche et le lundi 14h-18h.
EDITIONS ELECTRONIQUES
LA REPRESSION EN FRANCE A L’ETE 1944
ACTES DU COLLOQUE ORGANISE PAR LA FONDATION DE LA RESISTANCE ET LA VILLE DE SAINT-AMANDMONTROND
A SAINT-AMAND-MONTROND LE MERCREDI 8 JUIN 2005
70
© Fondation de la Résistance, Paris, 2007
ANNEXE : DOCUMENTS PHOTOGRAPHIQUES
¨ Trois photographies des ruines de Maillé prises en 1944, quelques jours après le
massacre
(copyright Maison du Souvenir – Maillé)
EDITIONS ELECTRONIQUES
LA REPRESSION EN FRANCE A L’ETE 1944
ACTES DU COLLOQUE ORGANISE PAR LA FONDATION DE LA RESISTANCE ET LA VILLE DE SAINT-AMANDMONTROND
A SAINT-AMAND-MONTROND LE MERCREDI 8 JUIN 2005
71
© Fondation de la Résistance, Paris, 2007
¨ Vues actuelles de La Maison du Souvenir, ouverte au public en 2006
(copyright Maison du Souvenir – Maillé)
Michel :
quelle stèle de mémoire…
je :'(
ce sont des larmes de prière : « plus jamais ça » est-ce que ces 3 simples mots seront entendus et mis en application un jour ?
et la mémoire suffirait-t-elle ?
🙁
Cat
Je ne connaissais ce drame que partiellement.
A la lecture des faits, on reste un long moment prostré, en étant presque honteux d’appartenir à la race humaine.
Plus jamais cela…
Malheureusement, en chaque être humain sommeille un barbare…
Amicalement Michel
Atrocité et barbarie sont l’oeuvre d’etres primaires,serviles ,atrophiés d’une partie de leur matière grise !!!
Bonjour Michel.
Bonjour Cat.
Le genre humain et sa fâcheuse tendance a détruire,tuer,massacrer,pulvériser en état de puissance face a l’impuissance me désespère.Alors,oui Michel tout comme vous,j’ai honte d’appartenir a la race humaine.Des tueries de là sorte se poursuivent depuis que l’homme est sur ce caillou terrien.
Je savais ce qui c’était passé a Oradour-sur-Glanes,et bien ailleurs encore.Mais le carnage de Maille,j’en prends connaissance par votre sujet.Période de débâcle pour les teutons,rien ne pouvait plus contenir ces attardés de la grande armée du troisième Reich.
A propos,je ne manque jamais aussi étrange que cela puisse paraitre,de me recueillir,de visiter,les lieux ou la suprématie imbécile et militaire a marquer l’histoire,figeant mon esprit dans l’imagination ;le contexte d’une époque empreinte d’un historique affligeant.
Y a t-il un seul endroit sur cette terre qui ne soit pas souillé par le sang des hommes???
Au nom d’une idéologie et qu’importe le courant de celle-ci.
Cat,quand a la mémoire avec le temps qui file sa route,je reste persuadé que la curiosité de certains hommes,là colporteront toujours,les récits historiques ne manquent pas,les documents, ainsi de suite.Mais hélas rien ne peut nous garantir qu’un jour le passé ressurgisse.L’homme est de nature belliqueuse aussi insidieuse qu’il n’y parait.Là,je ne vous apprends rien d’extraordinaire.
Peut t-on concrètement faire de ce monde un temple???
L’homme acquiert là sagesse me semble t-il,que lorsqu’il dort exténué de fatigue,ou qu’il repose au fond de son cercueil.
( P.Olivier-1997 )
A plus Cat et Michel,bye.
« [i]Peut t-on concrètement faire de ce monde un temple???[/i] »
🙂
bien sûr que c’est possible, quand chacun regarde en son propre temple intérieur,
avant de penser qu’il a droit à ce que ce monde soit un temple ou par l’orgueil qu’il va en faire un temple à lui tout seul !
cela paraît simple à dire comme ça, mais beaucoup plus difficile à faire…
naturellement déjà, les êtres humains rient, pleurent et prient… c’est un bon début
😀 :'( 🙂
Le rire et les pleurs, certes font partie de l’être humain.
Pour le facteur prière, personnellement je ne me remets pas à une « entité » invisible.
L’homme est un prédateur pour l’homme, et rien ne changera.
Penser que la situation actuelle va s’améliorer est utopique. Nul besoin d’être prophète pour deviner la suite des événements.
Crise pétrolière, financière…la mondialisation, l’industrialisation forcenée,un pan du capitalisme s’écroule et cette fissure risque bien de s’accroitre pour conduire à un Krach boursier ravageur.
La famine, l’eau qui se raréfie, le climat qui se détériore et pas seulement par les méfaits de l’homme, mais il s’agit bien d’un cycle, que rien ne peut contrarier.
Meurtres, violences, etc..
Vautier nous annoncerait déja l’arrivée des quatre chevaux de l’Apocalypse..GUERRE-FAMINE-PESTILENCE et MORT..quoique mes souvenirs bibliques de l’Apocalypse, il me semble que seul MORT était cité, Vautier se chargera de réparer mes souvenirs bien défaillants.
Michel :
utopie ?
et si nos pensées positives légères devenaient plus importantes que nos pensées négatives lourdes ?
et si c’était nos pensées négatives lourdes qui provoquaient sans cesse ces horribles réalités bien visibles auxquelles nous faisons confiance et dans lesquelles nous vivons jusqu’à accepter l’inacceptable, juste pour continuer à vivre ce visible qui nous rassure tant ?
penser positif et léger serait donc de l’utopie…?
pourtant 3kgs de plumes pèsent bien plus lourd que 1kg de plomb, non… ?
l’utopie ne serait-ce pas plutôt ce qui n’existe pas encore ou ce qui n’a pas encore été mis en oeuvre…?
🙂
L’homme demeure,reste et sera toujours,un loup pour l’homme !!!
Bonsoir Cat.
Bonsoir Michel.
Cat,je pense tout comme Michel.De notre nuage utopique,nous ne parviendrons jamais a vivre en paix avec autrui.Par expérience,plus l’on fait le bien autour de soi,plus nous sommes pris pour des moutons.Je ne prône pas là,la loi du Talion,mais c’est ainsi depuis l’aube des temps.
J’ai écris parmi d’autres un sujet qui a pour titre ( le mont utopie).Je vais certainement m’autoriser a le coller sur cette fréquence.Le temps me manque,je dois partir cotiser effectivement, je travail de nuit.
Alors a plus a vous deux.
Bye et bonne soirée.