Mahi Binebine peintre et auteur marocain

Artiste peintre et auteur à la fois, Mahi Binebine, fut élu en 2009 l’une des  50 personnalités qui font le Maroc dans le magazine Jeune Afrique, no 2545-2546, du 18 au 31 octobre 2009.

En tant que peintre il a été exposé partout dans le monde et certaines de ses toiles font parties de la collection permanente du musée Guggenheim de New York. En tant qu’auteur son premier roman ‘Le Sommeil de l’esclave’ paru aux éditions Stock, 1992, a obtenu le prix Méditerranée et le dernier, les étoiles de sidi Moumen paru en 2010 obtient le prix littéraire de la Mamounia, 2010. Voici un retour sur la vie d’un homme que rien ne prédestinait à devenir peintre ou auteur, d’abord, puis un bref aperçu sur œuvre tant en tant que peintre qu’écrivain.

 

Ses premières passions, bien que cela ne soit pas trop connu je le tiens de sources sûres, le portait vers la musique. Binebine rêvait de grandes scènes. Mais devant les pressions familiales il cède et étudie les mathématiques, puis en 1980 (c’est en générale a partir de là que commence sa biographie) il quitte sa terre natale le Maroc pour Paris afin de poursuivre ses études de mathématiques qu’il enseignera pendant 8 ans.

Puis il se consacre à l’écriture et à la peinture. Il écrit plusieurs romans traduits en une dizaine de langues. Il émigre à New York de 1994 à 1999 et enfin en 2002  il retourne s’installer dans la ville où il a vu le jour en 1959, Marrakech.

Mahi que se soit dans ses livres ses toiles ou ses sculptures, scande  l’idée d’André Breton dans la dernière phrase de Nadja selon laquelle « la beauté sera convulsive ou ne sera pas ». En effet dans sa peinture, Aucun paysage, aucune nature morte, seul l’homme le hante et le poursuit le préoccupe, la figure humaine est l’essence même qui fait la peinture de Binebine. Il dépeint à sa façon les tortures de l’âme et du corps, et justement de là vient l’étrangeté de son art, sa façon n’est en rien lugubre n’inspire ni l’effroi ni la terreur comme le veulent les œuvres de ce genre, bien au contraire les critiques s’accordent a dire que son art est lumineux. Cela vient il des matériaux qu’il utilise, cire d’abeille et pigments naturels ? Ou de la nature même du peintre dont le visage est grave et jovial a la fois ?

La plupart de ses œuvre parlent de sa terre natale et dénoncent des problèmes que l’on connaît bien au Maroc. Cela semble plus évident dans ses livres, (et les thèmes abordés dans ses livres le sont aussi souvent dans ses sculptures et peintures),  a titre d’exemple « cannibale » parle des candidats à l’émigration, le comment du pourquoi ils font cela ainsi que des dangers au quels ils seront confrontés. « Pollens » nous parle de la drogue véritable fléau au Maroc  et d’une région bien connu au Maroc pour son kif, Ketama. Et plus récemment « les étoiles de sidi Moumen » nous montre comment un jeune ébloui par les promesses d’illuminés et d’extrémistes en vient à devenir un kamikaze.

En alliant l’image à l’écrit Mahi Binebine, donne une voix a l’homme torturé qui est au centre de son message. La toile complétée du texte, et vice versa, devient plus simple, plus forte, et engendrera plus facilement une réaction (ce qui n’empêche pas d’apprécier ses œuvres séparément) ainsi son art n’est pas vain, il a pour rôle fonctionnel de nous forcer à ouvrir les yeux face à ce que l’on aimerait ignorer car c’est là la vrai valeur réelle de l’art, elle est fonction de son pouvoir de révélation.

4 réflexions sur « Mahi Binebine peintre et auteur marocain »

  1. je n’ai plagié personne j’ai parlé de mon oncle comme je le connais une quelconque ressemblance n’est que fortuite et confirme simplement les informations de wikipédia (vue que mes sources sont plus sures étant plus proche de l’artiste toutes ses information me viennent de ses cousins et cousines avec qui il a quasiment vécu lorsqu’il était jeune et de ma grand mère qui l’avait surnommé Jonny lorsqu’il jouait de la guitare je connais également son vrai nom et d’où lui vient son pseudo mahi qui n’est qu’un surnom mais ces informations étant un peu trop personnelles je les garde pour moi a bonne entendeur salut.

  2. Qui se sente morveux se mouche!…… Informations personnelles???? mais j’étale quand même , oncle, grand mère, surnom etc Et on se veut plus ou moins pigiste? Future journaliste? ….Un journaliste ne dévoile jamais ses sources, un journaliste ne raconte pas sa vie pour défendre un article etc….. et depuis quand les sources d’un particulier seraient elles plus sur que WIKIPEDIA, a y bien lire, l’article est tout simplement copié de Wikipedia et ce , mot à mot? Cela ne s’appelle pas écrire un article, mais copier un article et surtout prendre les autres pour des imbéciles…. il se fait malheureusement, que je m’intéresse particulièrement a cet auteur, qui est également peintre….. quelle ne fut ma surprise de découvrir le même article, provenant de personnes différentes sur l’auteur……..Sans Commentaire, mais je vais me faire un plaisir de lire vos autres articles histoire de comparer la syntaxe et les tournures de phrase, chaque « écrivain » à sa propre empreinte. Pour finir, je tiens quand même à ajouter que l’on ne dit pas « a bonne entendeur salut » mais « à bon entendeur salut! »

  3. si cela vous fait plaisir de le croire grand bien vous fasse 🙂 personnellement je sais ce que je suis d’où je viens et ce que je vaut le reste je dois avouer que je m’en fous 🙂

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