Tel un escargot qui perd sa coquille, je me retrouve nu et emprisonné dans les méandres de mon ossature squelettique. La chanson se comparerait à un avion sans ailes, belle image, et loin d’être anodine et dénuée de sens alors qu’un chanteur populaire populaire se plongerait "Dans sa bulle" de manière esseulée et poétique. Besoin de rien envie de rien (et non pas "toi" pour Stone et Charden), voilà ce que mes pensées me dictent depuis quelques temps. Moi, parleur invétéré jadis, je me complais aujourd’hui dans un mutisme silencieux dont la seule teneur suffit à me faire peur et à me faire entendre dans l’écho d’un néant silencieux.
Quoi penser? Que dire? Que vivre? Pourquoi vivre? Autant de questions qui taraudent et consument à maigres feux mon esprit orphelin de tout intérêt humain.
Des questions. Voilà les seules choses qui dictent aujourd’hui mon encéphalique encéphale. Rien de bien captivant me direz-vous, mais après tout, que penser de tout cela si ce n’est penser à cela.
Fort en surface, faible en mon âme, une comparaison comparable aux meilleurs esquimaux dont la surface chocolatée est autant de doux conditionnements dissimulant un breuvage friable mais loin d’être rigide à toute souffrance ainsi qu’à toutes variations émotionnelles.
Sembler, faire paraître, faire croire, autant de sentiments éphémères qui peuplent le monde gravitationnel dans lequel nous cohabitons jour après jour, mais qui sommes-nous vraiment au fond de nous même? Qui entend vraiment les cris profonds et silencieux des âmes déchirées auxquelles il fait face? Personne n’a ce pouvoir, et seul le langage du corps ou le verbiage permet une telle révélation de la dissimulation enfouie dans l’enfouissement de notre méandre personnel.
Dans le monde virtuel, tout un chacun s’attache à vouloir modifier sa propre personnalité, revêtant pour l’occasion un costume digne des plus beaux carnavals, mais lorsque le masque tombe qui sommes-nous vraiment? Une idée?
Retraités pour les uns, étudiants pour les autres, célibataires, mariés, père et/ou mère de famille, chômeurs, Rmistes, travailleurs, dépressifs, suicidaires, malades, érudits, etc. Un puzzle de personnalités dissimulées aux yeux de tous, mais qui pourtant font de nous ce que nous sommes réellement. Pour autant, qui connait l’autre réellement? Peut-on connaitre l’autre à défaut de ne pas se connaître soi-même?
Un sujet qui ferait pâlir bien des bacheliers dans l’épreuve de Freud, n’est-ce pas? Aller planchez vous avez quatre heures.
Bas les masques me direz-vous. Très bien ! Faisons tomber le masque de l’hypocrite hypocrisie qui caractérise les volontés les plus volontaires. Cessons de rejouer le destin du monde à coup de clavier Azerty, car au final qui sommes-nous? Nous réécrivons le monde, l’Histoire, la politique, les maux de la terre, mais à cette simple question, cette question pourtant fondamentale, personne ne sait répondre réellement. Eluder la question est le moyen le plus simple d’y répondre (ou pas !), mais cela y répond-t-il vraiment? Qui sommes-nous? A quoi ressemble notre âme au plus profond d’elle même? De quelle couleur est-elle?
Jour après jours, nous évoluons, nous vieillissons, nous faisons face à la vie qui habite nos corps, mais notre âme, est-elle vivante? De passage éphémèrement éphémère sur Terre, qu’avons nous à apporter réellement à cet ensemble composé de mer, d’océans et autre surface de terre et de roches?
Avons-nous vraiment un rôle à tenir? Des questions existentielles, peut être, mais pourtant réelles.
Aujourd’hui les personnes les plus jeunes veulent croquer la vie à pleine dents, les personnes plus anciennes veulent couler des jours plaisirs avant de passer de vie à trépas, mais que doivent penser les personnes entre deux âges? Travailler, responsabiliser, éduquer, élever, souffrir, guérir, dormir, manger, retravailler, entretenir, évoluer, vieillir, etc, quels autres verbes devrions-nous utiliser? Tout le monde est voué à apprendre, grandir, travailler, éduquer, vieillir, et….Enfin bref.
Quel but l’humanité a-t-elle sur ce monde qu’elle détruit à petits feux aussi rapidement qu’un sablier écoule le sable qu’il contient?
La coquille qui perd son escargot est vide de toute vie, l’avion qui perd ses ailes n’est plus capable d’assouvir son rôle premier. Mais le corps qui perd son âme peut-il continuer à avancer? Je suis une coquille possédant en mon sein l’âme qui me fait vivre. Pour autant, cette coquille humaine que j’habite m’appartient-elle réellement, et si oui, dans quel but?
Je suis aujourd’hui une coquille vide, une coquille sans vie, sans aspirations, sans volontés, sans croyances, et pourtant je suis là. Une coquille faite de chair et d’os, une coquille dont l’âme se perd, une coquille vide.
Et moi, suis-je toujours là?
[quote]La coquille qui perd son escargot est vide de toute vie, l’avion qui perd ses ailes n’est plus capable d’assouvir son rôle premier. Mais le corps qui perd son âme peut-il continuer à avancer? Je suis une coquille possédant en mon sein l’âme qui me fait vivre. Pour autant, cette coquille humaine que j’habite m’appartient-elle réellement, et si oui, dans quel but?
Je suis aujourd’hui une coquille vide, une coquille sans vie, sans aspirations, sans volontés, sans croyances, et pourtant je suis là. Une coquille faite de chair et d’os, une coquille dont l’âme se perd, une coquille vide.
Et moi, suis-je toujours là?[/quote]
tu es là,puis ce que je te réponds!
Une coquille qui s’interroge n’est pas une coquille vide…une coquille qui souffre est une coquille pleine de souffrance…
Nous sommes tous par moment des coquilles vides où tout apparait nul,fade,sans goût…cette coquille là je la connais très bien aussi…
je viens remplir ta coquille ,ta super-coquille d’un peu d’amitié…de quelques mots…de quelques phrases …dans ce virtuel qui me distance de toi…
[b]Mozarine,
ma petite poétesse maîtresse, merci pour ces mots qui pansent mes maux.
Une coquille qui s’interroge n’est pas vide c’est certain mais elle se vide de son air vital au gré du vent, c’est pourquoi il faut qu’elle se raffermisse et ressaisissent rapidement.
Chacun peut ressentir le syndrôme de la coquille vide, mais quand ce dernier vous touche, vous vous sentez démuni de toute volonté d’avancer. Merci pour ton remplissage d’amour et d’amitié qui me touche et qui comble l’espace laissé vacant par l’escargot de ma coquille.
Amitiés
Tom[/b]
Dans les méandres de tes mots, dans les soupirs de tes phrases, dans la justesse subjectivement ressentie tu excelles. Petit schtroumpf… La vie n’est que bagatelle si on décide de la subir… bien entendu, cette dernière, n’est pas reconnue pour être talentueuse dans son rayon : No soucis.. En revanche, elle est perle quand on la laisse nous surprendre, elle est Garce quand on la laisse nous envahir de cette torpeur et nous emmené dans obscure perte d’âme ou de toute matière que tu dis être vidé.. Mais j’avais un proche qui t’aurais toutefois conseillé, de relever la tête et en te hissant tendrement le menton vers le haut .. t’aurais dit que ton sourire était plus important que tout et que tout allait bien se passer.
Toutes et tous a un moment x ou y nous nous sommes perdus a tord ou à raison, cependant nous avons eus tous et toutes des petits anges pour nous aider a nous reconstruire pas a pas, et je sais qu’au pays des schtroumpf ça existe aussi.)
Ravie de te revoir parmi Nous avec ta plume et félicitations pour cet opus réaliste .. Tom, juste parce que ta coquille elle est pas vide et même loin de la.
Mademoiselle C4N.
Un p’tit coup de blues Titom?
[quote]Quel but l’humanité a-t-elle sur ce monde qu’elle détruit à petits feux aussi rapidement qu’un sablier écoule le sable qu’il contient?[/quote]
Permet-moi de faire une remarque.
Ce n’est pas l’humanité qui détruit le monde à petit feux, mais simplement quelques types…
Les supers prédateurs, engoncés dans leurs costards à 30000 ou 50000 euros, qui voyagent sur des jets privés, qui sont pleins aux as, qui ont le pouvoir et qui malgré tout n’en n’ont pas assez au point de créer des guerres, des crises pour encore et encore exister.
Alors si la coquille est vide, ce n’est pas parce que l’escargot a disparu, mais parce qu’il s’est adapté en limace en quête de nourriture, celle que daignera lui laisser ces supers prédateurs.
Ton article est excellent de justesse sur ta vison de notre monde. Les questions que tu te poses n’en sont que plus légitimes.
La réponse à ces questions?
Elles existent et ils nous appartient à chacun d’entre nous de les faire vivre.
Et s’il n’y avait qu’une raison, ce serait celle de nos enfants et de nos petits enfants.
A nous de nous bouger pour apporter une réponse de vie et de tout faire pour leur offrir ce qu’ils méritent, ce que tout humain mérite.
La Vie a toujours été un combat. Celui-ci est particulièrement insidieux, vicieux et très dur.
Mais aujourd’hui on a la chance d’un grand pouvoir de communication que n’ont pas ces pourris qui nous dirigent.
Alors profitons-en!… Tu vois il n’y a pas de retraite pour les combattants!
Amitiés
Ludo
[b]Mademoiselle,
merci pour ta visite ma belle, et pour ce commentaire éclairé et non dénué de sens.
Merci pour ces compliments, mais ces mots ne sont que le reflet de mes pensées actuelles bien que celles-ci soient aux antipodes de mon humeur habituelle, sourires.
« Oui » la vie est une garce sans nom si l’on décide de la laisser dicter notre pensée et notre raison, et il faut savoir parfois se battre contre cette dernière pour retrouver de sa superbe. La personne qui t’était proche avait raison, il faut sans cesser lever le menton et tendre fièrement la tête pour redorer son blason personnel et croire en soit ainsi qu’en son prochain.
« Oui » les petits anges existent même au pays des Schtroumpfs et je saurais compter sur mon petit angelot pour retrouver de mon bleu légendaire, promis, sourires.
La coquille ne parait pas vide mais elle se meurt, pour autant je ne la laisserais pas s’éteindre car je compte bien lui faire retrouver la vie qu’elle aime par dessus tout.
Gros bisous à toi
Tom[/b]
[b]Ludo,
merci à toi mon ami d’être venu te poser par ici.
« Oui » un petit/gros coup de blues ce soir, mais c’est le constat et la mise à mots de mes maux depuis plusieurs jours. Un triste constat flirtant avec une réalité qui dépasse non seulement mon être mais qui dépasse chaque être peuplant notre réalité réelle.
Les supers costards ont bien des pouvoirs c’est certains mais tout cela n’est dû qu’au pouvoir pécunier, car en rien ils ne dictent selon moi le pouvoir de l’amitié et l’amour humain. L’argent n’achète pas tout, c’est une vérité, et la toile est encore à ce jour un demi lieu de liberté, sourires.
la vie est un combat, et je te remercie pour ces compliments concernant cet alignement de mots reflétant mes maux, c’est très gentil à toi. Point de retraite pour les combattants c’est certain mais le combat connaitra-t-il un jour une issue pour les soldats? Trop de morts au combat pour une guerre inutile et dénuée de sens. Qui sera le prochain? Pas moi, car je me bats pour la vie et pour la vérité vraie de la nature humaine.
Amitiés profondes
Tom[/b]
C’est Gargamel qui t’embête ou quoi ???
Ne t’inquiète pas, moi, Stroumpf grognon (et qui a hélàs connu plus qu’à son tour ce que tu ressens) je te dis: courage et confiance! 😉
[b]Siempre,
merci cher schtroumf grogron d’être venue te poser par ici, sourires, délaissant la salsepareille que tu aimes tant l’espace de quelques mots.
« Oui », c’est un peu Gargamel qui m’ennuie mais un Gargamel non fait de chair et d’os. Un Gargamel mental se tapissant dans les méandres encéphalique de l’organe que je cache sous mon blanc bonnet 😉
Merci pour tes mots et tes encouragements.
Amitiés
Tom[/b]
Un très beau site avec tous les personnages.
[url]http://www.schtroumpfs.org/[/url]
Au fait pourquoi appelle t-on nos enfants des schtroumpfs ?
[b]Ludo,
merci pour ce lien, je dois avouer que j’aime beaucoup ces mises en scènes. Elles sont vraiment très recherchées, et il y a un sacré boulot derrière. Bravo à ces artistes et aux modèles, sourires. Je trouve cela super mignon. J’ai pas encore tout regarder, mais les premières pages sont vraiment sympa.
Amitiés
Tom[/b]
C’est mon avis et c’est un bon moyen de se ressourcer en projetant notre imaginaire dans notre quotidien pas des mises en scène qui peuvent nous surprendre…
[b]Ludo,
regarde, ils m’ont trouvé ces paparazzis, sourires. Impossible de se cacher tu vois, merci pour cette bouffée d’oxygène en tous cas, sourires.
[img]http://www.schtroumpfs.org/ecrire/upload/ordi2.jpg[/img]
Amitiés
Tom[/b]
C’est ce qu’on appelle un petite touche de schtroumpf!
Amitiés
Ludo
Après avoir regardé « les schtroumpfs » conseillés par Ludo je trouve que vous ne devriez pas avoir la coquille vide. On peut les conjuguer à tous les temps. Et …. le moral est revenu.