Madame Badinter, BRAVO !

 

 

Des bravos mérités.

Les lectures du jour, celles que vous pouvez- devez ?- tous faire offrent au soleil hiémal l’occasion de sourire. Les vacances neigeuses arrivent, il faut retrouver la forme et l’esprit appropriés.

Tout d’abord des félicitations, des bravos à Madame Elisabeth Badinter. Dans un article du « Point », intitulé « adresse à celles qui portent volontairement la burqa » tout est dit sur la burqitude qui agite vainement les medias. Elle parle, écrit en femme aux femmes. Elle traite du fond sans qu’il soit question de loi de décret. Ses données sont simples : il ne s’agit pas de religion… mais de rétrogradation médiévale. La conclusion est cinglante mais juste.

Hasard ou air du temps, un éditorial de « Marianne » intitulé « les soviets plus l’obscurité » s’en prend à Besancenot et sa candidate au voile régional. On y explique la même régression. Les déductions, les commentaires ont un ton plus politique. Mais après cette lecture, on respire mieux.

Enfin, il y a quelque temps déjà, M Badinter nous a expliqué que la disparition du juge d’instruction telle qu’elle nous est proposée sera une régression… sauf pour le monde politique qui pourrait en ressortir.

Quel couple !

Pourquoi ne pas féliciter, un instant, une fois, ces voix que l’on n’écoute jamais assez. Demain nous dirons que nous n’avions pas été prévenus, que personne n’a pressenti ceci ou cela. On nous a déjà fait le coup pour la crise financière. Silence dans les rangs des objecteurs… On nous offre tellement d’émissions pour que notre cerveau soit libre au bon moment, celui de la pub…

Pourtant ces voix, ce sont les nôtres. Celles qui disent mieux que nous, avant nous, ce que nous ressentons vraiment. Notre négligence est coupable et nous nous absolvons bien vite. Il doit nous être désagréable de savoir que ces voix ont raison à l’insu de notre plein gré.

7 réflexions sur « Madame Badinter, BRAVO ! »

  1. Merci pour cet article mais s’il vous plait quand vous parlez du [b]fonds[/] d’un article ne parlez pas du fond.

    Le fonds avec un « s » veut dire autre chose que le fond sans « s ».

    Vous savez dans la fable de La Fontaine quand le laboureur dit à ses enfants c’est le « fonds » qui manque le moins…

    Merci d’avance et 1000 excuses pour ce petit rappel (vous n’êtes pas les seuls ici à faire ce genre d’erreur on la trouve malheureusement un peu partout).

    Ne soyez pas fâchés, je vous dis ça gentiment….. merci de l’accepter de la même manière.

    Nemopsy

  2. [b]Cher jacques,
    pour illustrer votre article, j’ai trouvé une vidéo ou Elisabeth Badinter, parlait du multiculturalisme.

    j’aurai pu en mettre d’autres, mais aucune à ce jour sur le thème abordé ci dessus
    Cette femme exceptionnelle, féministe pure (mais pas dûre)

    Bonne soirée

    {youtube}LRaXAKdToMU{/youtube}[/b]

  3. [b]Un petit coucou en passant à monsieur Serge Fiocret
    « le m’in coin » m’intrigue.
    Chét-y un gars dech’nord ?[/b]

  4. à Nemopsy, j’ai, comme vous, horreur des fautes d’orthographe. Je vois très vite celles des autres et suis ravi d’être pris par la patrouille.
    Après avoir relu mon texte, je crois que l’on a raison tous deux. Je parlais du fond /à la forme et non d’une ressource particulière qu’aurait possédée Mme Badinter. Je comprends parfaitement votre interprétation qui paraît légitime.
    Je ne suis pas fâché, au contraire, j’apprécie ceux pour qui cela compte encore.

  5. Anonyme Le 12 Février 2010 à 09h56 Aujourd’hui ce feminisme est totalement dépassé et empéche les femmes , les méres d’avoir le choix et etre libres.Pourquoi tant de haine à l’égard des méres , de la maternité.Badinter souhaite -t-elle l’extermination de la maternité pour laisser place à l’uterus sur pattes.Pourquoi est elle si médiatisée alors que son discours va à l’encontre de ce que la nature supreme a organisée?Va t elle décimer les méres comme on décime des foréts entiéres.Qui est elle pour annuler ce dont l’individus à le plus besoin:l’amour d’une mére de sa naissance à sa mort.A force de décider pour les autres ont les prive de leur liberté.S’il vous plait respectez les choix de chacune , respectez leurs différences , leur identité c’est en cela que la liberté et l’égalité naissent.. A l’heure où les méres se voient perdrent tous les droits issus de leur enfantement.A l’heure où la mére ne peut plus éduquer, choisir pour sese enfant.A l’haure où tout le monde décide pour elle et la déposséde de ce que la nature lui a conféré Mme Badinter souhaite totalement supprimer ce statut de mére.Oui aujourd’hui l’asservissement de la femme passe par sa maternité en droit de la famille .Mais le débat ne se trouve pas en cela :protéger une femme qui a choisi d’etre mére avant tout , protéger ses droits et ceux de ces enfants?

  6. Quel bonheur de pouvoir entendre des femmes comme Elisabeth Badinter!!! ca me soulage!! J’ai toujouts dit haut et fort que je ne voulais pas allaiter, que je ne voulais pas accoucher en souffrant.que je voulais me ner de front ma carrière et ma fille, et que je ne voulais pas rester chez moi trop longtemps après la naissance à être réduite à l’état d’une maman, n’ayant pour seules conversations les couches, les rots et les marques de lait!! alors merci Mme Badinter, les enfants ne sont qu’une toute petite partie de notre vie de femme, nous les aidons à se construire, à réfléchir et nous les aidons à nous quitter, c’est dur, c’est vrai mais c’est pour cela que les faisons, pour qu’ils soient heureux sans nous et grace à nous.
    Je trouve moi aussi, que la nouvelle génération de femme, les trentenaires veulent tout en même temps, la carrière, les enfants etc………on peut effectivement tout faire mais il y a des règles à respecter!!
    Mère, ce n’est pas un métier, c’est un choix de vie et puis on pourra toujours tout dire et tout faire, jusqu’alors, nous sommes les seules à pouvoir faire des enfants mécaniquement…………pour ma part, je suis trés heureuse d’avoir une fille mais j’avoue que la maternité, le gros ventre etc………franchement, c’est un calvaire et ce n’est pas une honte que de le dire, je ne trouve pas ca beau…….;c’est mystérieux, j’en conviens mais si mon mari aviat pu porter ma fille, c’est avec joie que je l’aurai laissé faire……………

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