Chère Muse,

 

A mes côtés depuis déjà quelques temps,

Je ne t’avais jamais remercié de ce présent

Ce présent passé et futur

Qui a fait naître ma désinvolture

 

Le sais-tu peut-être

L’inspiration que tu fais naître

Sans même t’en apercevoir

Qu’il fasse jour ou nuit noire

 

A tes côtés tout m’est permis

Un brin de folie, de philosophie, de folisophie,

Mon imagination divague sans limites

Des parterres de possibles s’invitent

 

Et toi tu écoutes, tu regardes, parfois tu questionnes

Et moi je suis là et je frissonne

Idées, pensées, théories, vague impression de révélations

Et voilà que la pendule a fait le tour du salon

 

Un jour j’ai cru que je ne te voyais plus

Alors je me suis tue, j’ai fermé les yeux et j’ai vu

Tu étais là, quelque part dans ma tête

Toujours prête

 

Tes silences en disaient long

Me susurrant doucement de passer de la réflexion à l’action

Ah ma Muse combien de temps tout cela va-t-il durer ?

Et là, tu m’as répondu « une éternité »