HAIKU – LELE – Recueil de Romuald CHERY

HAIKU – LELE

 

 

Romuald CHERY

 

Fulgurance

 

 

Société des Auteurs et Poètes de la Francophonie

 SAPF 

 

  L’élan poétique peut apparaître à tout âge. Il a saisi Romuald Chery à seize ans, dans l’adolescence propice à la spontanéité et à l’authenticité. Il s’exprime dans le recueil « Haïku-Lélé » à travers l’écriture de haïkus. Il transporte le lecteur dans un voyage à vocation universelle.

 

 

         Le titre donne déjà le ton d’une inspiration qui joue avec les mots, et comme avec le sens « lélé » en créole qu’il connait bien : l’humour et le sérieux se conjuguent avec… fulgurance… Dans l’organisation des pages, la rigueur du « titulaire d’une Maîtrise des Sciences de l’Éducation » se positionne aisément. Une méthodologie est mise en place pour structurer un ensemble où « chaque poème est une sensation, une expérience unique ». De la genèse du haïku, il essaie de respecter les normes et les valeurs qui proviennent de son pays créateur : le Japon          Deux thèmes sont, comme dit Romuald Chery, « exploités » dans son voyage extraordinaire. Le premier s’intitule « Haïku de saisons », et reprend l’ordre des quatre saisons en sous-chapitre, en commençant par l’automne, et en finissant par l’été. Chaque poème délivre une essence de vie et trouve sa place au cœur de sa saison. Le Printemps et l’été semblent avoir moins touchés les sens du porteur de plume. La consistance se porte en équivalence : l’automne et l’hiver avaient bien plus à faire découvrir au martiniquais des îles ensoleillées.          Même moins étoffé que le second thème, le premier tient la primeur de l’intérêt de l’auteur. : sa « recherche poétique » se greffe d’une approche très personnelle. Elle est ici symbolisée par un lien qui caractérise le premier sous-chapitre du deuxième thème : la nature dans une de ses caractéristiques variables, et peut-être fascinante pour l’auteur : les quatre saisons.          La transition avec le deuxième thème est ainsi abordée : ainsi présentée, elle  chemine avec quatre autres étapes qui le font revenir à sa terre natale : les îles.          Et la route du voyageur est belle : Remplie d’espoir avec « Les yeux dans l’azur », et du doute dans « Des miettes de nous », puis comme au sortir d’un rêve ou d’un cauchemar, revenant à la réalité à travers « Evène – Mental ».          Le retour aux îles peut caractériser le besoin de retourner vers un espace rassurant, correspondant à la fin d’un voyage qui se veut merveilleux.          La préface du Président Olivier Furon-Bazan appuie sur les talents imaginatifs de l’auteur et de sa sensibilité d’homme moderne. Il le positionne comme le « chantre d’une poésie vivante, mais souvent méconnue ».          L’introduction est précédée d’une présentation de l’origine des haïkus. Les illustrations de tradition japonaise apportent une couleur dans la finesse des traits et des tons qui se retrouvent dans l’écriture de haïkus telle que l’auteur le vit.          Romuald Chery réussit à utiliser la technique du haïku pour mettre en valeur une force créatrice remarquable. En reprenant la métaphore de James W Harkett, Il est possible d’écrire que « il sait écrire sur la lune »          C’est ainsi que l’écrivain libère son écriture, et la poésie guide son chemin.   . Société des Auteurs et Poètes de la Francophonie : 39 rue Jules Vernes – 56700 Hennebont –   Tél : 02 97 36 47 56 – 06 62 50 68 21 – [email protected]