Tout est parti du mot « patriarche » lorsque j’évoquais à une amie que j’étais papa de deux filles et grand père de trois petites filles, bientôt quatre.
Au-delà de cet aspect patriarcal, voir ses filles enceintes pour un père est une grande fierté à savourer sans modération. Sentiment que malheureusement ne peuvent ressentir les papas qui n’ont eu que des garçons…les pôv !
Et le fait d’avoir une fille à l’autre bout du monde et de pas pouvoir la voir enceinte est une réelle frustration.
Je me suis aperçu à ce moment-là l’importance que revêt la maternité de sa propre fille pour un père.
Mais ce qui a été le cas pour son premier bébé ne le sera pas pour le second et cela me remplit de joie.
Le grand père que je suis prend alors toute la mesure de son statut de… « Patriarche ».
L’aboutissement de toute l’éducation de ses filles. Voilà une des premières satisfactions.
C’est aussi l’immense joie de voir en ses filles la femme qui remplace définitivement l’enfant, l’adolescente, la jeune mariée qu’elles étaient.
Son attitude à cette future maman change énormément.
Les traits sont désormais bien ceux d’une maman. Le regard, les gestes, ce négligé du « je n’ai pas le temps », la façon de parler, les avis sur tout, le maquillage, tout change ! Je suis devant une autre personne à qui une maman et un papa ont permis de se façonner et préparer à la maternité, à la responsabilité de devenir maman à son tour.
L’Amour poursuit son chemin ….
Elle est bien là cette fierté !
C’est une immense joie de voir sa propre chair se dessiner dans l’avenir.
C’est la satisfaction d’un couple qui a voulu tout cela et c’est grâce bien entendu à une maman qui, elle, verra certainement plus l’aspect maternité et maternel. Elle seule pourrait mieux en parler.
C’est aussi ce peu d’assurance du grand père à la naissance de prendre l’enfant dans ses bras de peur de le « casser ».
C’est aussi cette disponibilité qu’il aura pour ses petits-enfants et qu’il n’a pas eu avec ses propres filles.
Alors oui, lorsque tout ce petit monde est réuni autour d’une même table, nous, les papas, on devient le « Patriarche ». Les filles ne manquant pas de grossir le trait bien entendu.
Sa place en bout de table lui est réservée, et il se fait servir le « pacha » ! Et les nouvelles mamans de ne pas oublier de dire à leur propres filles de respecter cet ordre des choses…. Finalement c’est très très jouissif !
Mais ce patriarche c’est aussi celui qui est tranquille, il a fait sa part et est très fier de voir se prolonger cette vie qu’il a semée.
Les petites peuvent à présent venir sauter sur ses genoux, il sait que ses filles ne manqueront pas de leur donner le meilleur d’elles-mêmes.
Je ne pense pas que la vie m’accorde ce cadeau de vieillir très longtemps. Pourtant quel bonheur j’aurai eu de voir mes petites filles enfanter, voir cette chaîne de la vie continuer….mais je sais que tout sera pour le mieux.
Enfin je voudrais terminer en m’adressant à toutes ces filles, futures mamans en puissance.
Croyez le bien, votre papa sera toujours fier de vous voir porter en votre sein tout l’avenir de la vie qu’il a créé avec sa compagne. Et de cela, vous pouvez vous aussi être fière.
Je vous dédicace cette chanson de Lynda Lemay, « Une Mère ».
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Finalement j’aime bien l’homme de Cromagnon au dessus ;D ;D ;D ;D
N’ayant jamais eu d’enfant, je ne connaitrai sans doute jamais la joie d’être un grand-père… Dommage… Mais, quoiqu’il en soit, nos patriarches, qu’ils soient barbus ou non, sont les mémoires de notre vie, puisqu’ils nous narrent le passé !
En 1960, au [b]Conseil exécutif de l’UNESCO[/b], [b]Amadou Hampâté Bâ [ [url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Amadou_Hampâté_Bâ[/url] ][/b], écrivain et chercheur malien, déclarait : [b][i]« En Afrique, quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. »[/i][/b]… Comme quoi, cette phrase, qui est un hommage rendu à nos aïeux, devrait faire réfléchir tous les occidentaux que nous sommes, pétris dans nos égoïsmes forcenés…
Bonjour Dominique,
Cela me fait bien plaisir de te voir sur cette page.
S’il est vrai que tu n’a jamais eu d’enfants, tu as eu je crois au moins une nièce. Et tu dois avoir une grande satisfaction à la voir je suppose, et être fier d’elle.
J’avais moi même des rapports familiaux très étroits avec un oncle et une tante. A tel point que pour moi ils étaient mes deuxièmes parents.
J’ai passé chez eux des moments très forts. On ne disait pas ses sentiments, mais on les vivaient intensément.
J’adore cette citation de Amadou Hampâté Bâ. Elle a fait le tour du monde celle-ci.
Avec toute mon amitié
Guy
[b]Ludo[/b],
bonjour… Malheureusement, je n’ai pas de nièce non plus…
[b]Livia[/b], qui est ma filleule, [i]et je la considère comme faisant partie de ma petite famille d’adoption, puisque sa mère est comme une sœur pour moi[/i], me donne beaucoup de joie… Nous discutons beaucoup quand nous nous voyons…
Amitiés
[b]Dominique[/b]
Une artriste, je crois Dominique.
C’est bien elle qui avait illustré la page de couv de votre livre [b] »Divorce sans consentement mutuel »[/b]l avec cette magnifique photo ‘Euphorisme »et cette appréciation qui m’a beaucoup plu:
« L’état d’euphorisme soit descendante, soit montante du peuple français »
La France finalement c’est comme une famille et on peut y assimiler les relations entre ces composantes.
Amitiés
Ludo
Effectivement, [b]Ludo[/b], c’est bien [b]Livia [/b][b]Lattanzio[/b], [i]ma filleule[/i], qui a illustré la 1ère de couverture de mon ouvrage…
[u]D’ailleurs, [i]et merci de m’en avoir donné l’occasion, et merci d’avoir reproduit le texte de ma filleule[/i], je vais, au passage, lui faire une publicité gratuite[/u] :
[img]http://www.edilivre.com/couv/22327/1[/img]
[b]- [url]http://www.edilivre.com/doc/22327[/url] -[/b]
Son texte, qui a légendé sa phot, illustre bien que nous sommes, nous Français, issus de multiples composantes…
Amitiés,
[b]Dominique[/b]
[b]Dominique,
bien que tu n’ai pas eu cette chance, l’amour que tu portes aux autres sur C4N, fait que la jeune génération du site (les bébés rédacteurs) te considère, et notamment moi en chef de file, comme un père. Un Homme dont l’exemple à suivre est plus que fascinant, amoureux des libertés et de l’expression. Dominique Dutilloy..J’adore..J’adhère.
Nous sommes là et nous comptons sur toi, et moi le premier.
Merci pour tous les conseils que tu m’as donné au fil de mes articles, je ne sais comment t’en remercier.
Très Très Amicalement
Tom[/b]
Article très émouvant Ludo ! Dommage que tu n’en écrives pas plus sur le site, c’est un plaisir de te lire…
Excuse moi mais je ne suis pas aussi prolixe que toi par écrit 🙂 c’est l’un de mes défauts…
Bonne journée
Patricia
Bonjour Pat,
Merci du compliment, mais je suis loin d’être un bon écrivain et en plus il me faut au moins 15 jours pour pondre quelque chose . ;D ;D ;D ;D ;D ;D
Il serait intéressant de connaître ton ressenti si tu recevais un tel message, enfin si je peux me permettre.
Certes mes filles ont beaucoup apprécié, mais ce sont mes filles. Sont-elles aussi objectives qu’une personne autre qu’appartenant à sa propre famille?
Amitiés
Ludo
@Ludo,
[quote]je suis loin d’être un bon écrivain et en plus il me faut au moins 15 jours pour pondre quelque chose[/quote]
Cela prouve simplement que vous réfléchissez avant d’écrire!
Ne réfléchissez pas trop longtemps quand même, on attend le suivant avec impatience.
En tout cas je dis toujours ce que je pense et avec sincérité !
A quand le prochain article ? Si je calcule bien 15 jours pour pondre un article, ce serait donc pour 30 février ???
Promis! le 30 Février !!!! ;D ;D ;D ;D ;D
Ludo,
Merci de nous faire partager cette si touchante, si belle déclaration d’amour paternel.
Merci Coquelicot.
Et aujourd’hui le rêve se réalise.
J’ai toute ma petite famille avec moi et mon épouse.
Pas simple de se réunir lorsqu’il y en a une qui habite à l’autre bout de le terre.
Très émouvant j’aurai tant aimer que mon père m’écrive d’aussi merveilleux mots….bravo!!!!!
Bonsoir Lydia,
Pour un homme, c’est difficile « d’accoucher » d’un tel texte car par nature il n’étale pas ses sentiments.
Je l’ai fait un peu « encouragé » et ne regrette rien, car ses propres enfants ont aussi le droit de savoir les sentiments que leur porte leur père.
Je pense que cela leur permet de les rassurer et de vivre leur vie en toute quiétude.
J’ai pu voir ma deuxième fille enceinte. Et cette fois c’est le père qui est rassuré.
Donc d’ici quelques semaines, la naissance même lointaine, sera plus proche de nous.
J’aurai pu m’exprimer en particulier avec chacune de mes filles.
Mais j’estime que le faire ici peut montrer aux autres hommes qu’exprimer ses sentiments envers ses proches « ne tue pas »;
Merci de votre passage.
Bonsoir,
Tu fais parti des rares hommes qui expriment aussi bien leurs sentiments. Au moins si ton article passe le message qu’il est important de dévoiler son amour…c’est déjà ça de gagner. Un enfant qui se sent aimer…sera un enfant bien psychologiquement…et je sais de quoi je parle.
Cordialement
Bonjour Ludo
Livrer ses sentiments est souvent mal perçu déjà pour une femme….Sur mon blog un homme qui écrit également et que j’apprécie m’en a fait un jour la remarque, se livrer est un risque; moi je ne connais qu’une façon d’écrire, même si forcément je change selon les sujets mais la personne qui écrit reste la même, alors trouver ici un homme qui ose écrire avec autant d’émotion, après ce que certains ont pu me dire, je suis ravie.Une émotion qui traverse le papier et qui nous invite dans une promenade au coeur d’une portion de votre vie et de vos sentiments et souffrances c’est assez magique.J’ai commencé à lire les commentaire et me suis arrêtée car au fil de mes lectures j’oubliais ce que je voulais dire.En tous cas moi j’adorerai que mon père me donne un texte qu’il a écrit pour moi alors n’hésitez pas.J’ai presque eu une larme de surprise et d’émotion à vous lire.
Je n’ai pas aimé cette phrase qui dit que la vie ne vous laissera pas de temps, mes deux parents sont dans ce cas (moi j’attends des résultats, peut être ne verrai je jamais mes petits enfants, peut être n’en aurai je pas le temps) Mes parents sont malgré toutes leurs traversées au pays d’un certain ignoble crabe tueur encore là et j’espère pour longtemps alors je vous souhaite vraiment de lire de longues années.
Bon j’ai encore écrit un roman, mais vous m’avez touchée comme vous avez su toucher le coeur de nombreuses personnes et c’est amplement mérité…Ecrire avec son coeur est la plus belle des écritures merci
Bonsoir Red Butterfly,
Merci pour votre visite.
Je crois que le plus difficile c’est de pouvoir délivrer ses sentiments en conservant une certaine pudeur. Pour cela je reste dans « l’histoire » qui peut arriver à tout le monde, le reste étant dit et réservé à ses proches ou à ses amis, comme des petites paroles ou des petits gestes d’affection.
D’autre part il n’y a pas de honte à communiquer ses propres sentiments. Il me semble que le monde tournerait un peu plus rond si cela était fait plus souvent surtout de la part des hommes.
Bien sûr, je me suis fait aussi avoir croyant avoir en face de moi une personne digne de mon amitié.
Mais au bout du compte ce n’est pas moi qui ait mal, n’ayant rien à regretter. Je me dis que cette personne va être malheureuse, car si elle agit comme cela avec tout son entourage, elle finira seule. Dommage pour elle.
Bonsoir Ludo
De rien je suis ravie de t’avoir( je tutoie c’est plus simple à force entre tous je m’embrouille)découvert ou je dirai presque « trouvé » comme je le soupçonnais au travers de tes écrits.
Oui je comprends il y a toujours une façon de parler des choses en se dévoilant tout en se préservant,tout le monde a une certaine pudeur et la détourne ou contourne comme il peut
Bien sûr,un geste, un mot, un frôlement de petits instants qui en disent un peu de nous des instants furtifs ou pas dont on parle ou que l’on conserve pour soi.
On peut en parler tout en conservant aussi ce qui est de profond.
Tout à fait d’accord aucune honte se sont ceux qui s’affichent sans sentiments froid et lisse qui finalement donnent un aspect plat et ennuyeux enfin là je n’engage que moi et je parle d’écrits certains j’essaie mais je n’y arrive pas, je ne trouve rien à dire et mon esprit s’évade.
C’est tout à fait ce que je dis, il faut déjà savoir se parler, s’écouter s’entendre, ça aide et dire ses sentiments bien d’accord, à chercher à comprendre on finit par s’exténuer.
Etrange ce que vous écrivez en fin est tout à fait ce qui m’est arrivée plusieurs fois, moi pauvre femme ça m’a fait mal car je ne comprends la nécessité de faire mal aux autres et même si je sais parfaitement que la personne sera malheureuse il me faut du temps pour m’en remettre trop sensible cette pauvre Red mais au bout du compte je suis d’accord avec vous c’est elle qui sera malheureuse et l’a souvent toujours été maigre consolation mais que faire.Bon là je pense que nous sommes sur la même longueur d’onde
Bonsoir Red Butterfly,
Cela ne me dérange pas d’être tutoyé. Pour ma part j’ai un peu de mal avec le tutoiement et je ne sais pourquoi.
Je pense que la honte serait plutôt le silence. laisser une personne dans l’ignorance quant aux sentiments qu’on éprouve pour elle à fortiori ses proches, serait loin d’être un signe de reconnaissance, d’affection et d’amour.
Pourtant de mon coté, s’épandre dans les sentiments ne se fait pas. Par contre ils se manifestent par des attentions, un petit geste affectueux, un regard etc… Ce qui finalement revient au même.
[b]Grande nouvelle puisque le bébé est arrivé comme prévu.
Une nouvelle petite fille, la quatrième, qui répond au doux nom d’Inès.
Sa grande sœur est au anges tout comme ses parents, la maman va très bien, et ses grands parents.
Une nouvelle confirmation du statut de patriarche….[/b] 🙂
[b]Félicitations, au PATRIARCHE, et aux heureux parents de…….
[img]http://up.sur-la-toile.com/i9Xf[/img] [/b]
Ben Ludo, à tes quatre petites filles, toi le patriarche casse-cou, tu pourras leur raconter l’un de tes exploits :
Carambolage.
– Histoire express –
Je vais vous en raconter
une de bien bonne,
mais de vraie de vrai,
même si elle vous étonne.
L’autre jour sur les allées
je rencontrais une amie
qui s’inquiéta de mon état avancé
et de ma mine vert de gris.
Comme j’étais couvert,
de pied en cap, de pansements
son visage en devint vert
craignant d’embrasser un volcan.
Alors pour la tranquilliser,
je dus lui conter ma mésaventure,
j’en étais vraiment obligé
de ne rien lui cacher de l’aventure
à l’origine de mes maux.
J’étais dans un avion, peuchère,
et, passant la tête par le hublot,
afin de regarder la terre,
et une biche aux abois,
je m’étais trop penché.
Je ne sais trop pourquoi
au cerveau le sang était monté.
Rêvais-je de galipettes
et de tendres caresses ?
Alors le poids de ma tête
plus lourd que celui de mes fesses,
j’étais passé par dessus bord.
Lamentablement j’étais tombé.
Moi qui me croyais fort,
je m’étais fait culbuter.
Comme je voulais me relever,
je n’avais pas vu un maudit cheval
qui sans compassion m’avait percuté
m’envoyant balader au bal.
Bien non! dans mon inconscience,
j’avais oublié mon chapeau.
Je n’avais plus toute ma science
et envolés tous mes mots.
J’avais rebondi sur une auto,
d’une belle couleur crève-cœur,
dans un double et triple salto
digne des meilleurs patineurs.
Là où j’avais eu le plus mal, véritablement,,
c’était d’avoir cogné ma tête
sur une soucoupe volante vert-diamant.
Pour sûr ce n’était pas ma fête.
Mon amie était incrédule.
De mon histoire, ainsi en était-il,
car je lui pondais une pendule
et ses yeux flipper faisaient tilt.
En fait, avais-je conclu, simplement,
ne vous récitant pas le solfège:
« [i]Va donc demander béatement
au petit patron du manège [/i]»
[b]Merci Sophy…
Elle est un peu comme votre beau dessin![/b]
[b]Voilà une bonne histoire à raconter Catalan!
J’ai 2 petites filles à qui je peux la raconter, et elles adorent les histoires!
Merci![/b]