M.Jackson : le disque a 2 faces. Cette nuit est née une légende. La première star planétaire a disparu. A l’aune de cette renommée, tous les medias, radios surtout, mais aussi les télés, ne parlent que de cet icône. Des journaux sont même arrivés à le mettre en 1° page. 

N’est-il pas impressionnant de voir les hélicoptères des télévisions filmer l’hélicoptère qui transporte sa dépouille de l’hôpital d’UCLA vers le l’endroit où aura lieu son autopsie ? On peut estimer que c’est bien le moins que l’on puisse faire pour un être planétaire.

750 millions d’albums vendus est saisissant. Une nouvelle échelle en harmonie avec la notion de village planétaire. Il est curieux de constater que c’est un chanteur, musicien, danseur qui le premier bénéficiaire de cette mondialisation. Obama est-il le deuxième ?

Le temps des hagiographes est-il venu ? « We are the World » entonné en boucle. Plus tard seulement apparaîtront les biographies qui édulcoreront, avec sa face noire, le génie musical du Bambi disparu. Alors, cette obsession de blanchir sera disséquée. La face obscure du chanteur ressurgira. Et les causes de sa fin analysées. Sans oublier les relents de pédophilie de la part d’un enfant à qui l’on n’a peut-être pas permis de grandir et devenir adulte.

Déjà les objets « collector » sont en vente sur E-Bay et le marketing post-mortem s’organise. Telle est une conséquence de la mondialisation à laquelle nous devrons nous habituer.  

2 PS Le moonwalk lui a été enseigné par le mime Marceau… pour lequel on n’a pas fait un geste. Le ministre de la Culture a fait une intervention remarquable sur Europe1. Analyse et sensibilité. Voilà au moins un domaine où ce choix est d’emblée réussi.