Lyon – Tel Aviv, match nul.

Pas de description du match et de chaque joueur comme d’habitude, place à une description par catégorie. C’est parti.

A la fin de ce match où on croyait entendre les noms des personnages de "La vérité si je mens", le résultat n’importe finalement que peu, car la victoire de Schalke 04 à Lisbonne laissera toutes les équipes à leurs places. Si ce n’est que la victoire aurait permis aux Israëliens d’être envoyés en Europa League. Un résultat nul, 2-2 dans un match mitigé, un super début, une super fin, mais entre les deux: le néant. Analyse.

 

Le fantôme du match:

Le, ou plutôt la. Car c’est bien la défense Lyonnaise qui a été fantomatique. Cris et Diakhaté sont passés à coté de leur match, de mauvais alignements, une mauvaise communication, des pressings et marquages pas assez appuyés, une zone mal couverte. Bref, le match catastrophique. Cris et Diakhaté ont encore du boulot.

 

L’homme du match:

Vincente Enyeama, le gardien de l’Hapoël Tel-Aviv a tout simplement écoeuré les attaquants lyonnais. En réalisant 9 arrêts au cours du match (contre 6 pour Lloris), le portier obtient le rang d’homme du match. Il a enchainé claquettes, parades, arrets, dégagements et il a rassuré sa défense à maintes reprises. La qualification en Europa League, si elle avait été décrochée, lui aurait été due en grande partie.

 

Le but du match:

Il s’agit de l’ailier gauche Israelien. Il inscrit le but du 2-1, et la qualification alors (avant l’égalisation de Lacazette qui met fin aux espoirs de Tel-Aviv), avec la manière. Récit. 

D’un centre venant de la gauche, le numéro 16, totalement délaissé au marquage par les fantomes Cris et Diakhaté, a le temps de se positionner, afin de s’envoler dans les airs pour claquer ce ballon d’un retourné acrobatique qui va finir sa course dans les filets de Lloris…

Surement un des plus beaux buts de la saison, à voir et à revoir.

 

Le sauveteur du match:

J’ai nommé Monsieur Lisandro Lopez. L’attaquant argentin a été une fois de plus exceptionnel. Il a porté les siens vers l’avant et a permis à lui tout seul d’obtenir un nul à domicile. Il marque le premier but suite à un bon travail de Bastos (rentré en jeu à la 60′), et délivre une passe décisive au jeune Lacazette pour l’égalisation. Lisandro n’est pas à son meilleur niveau, mais quand on voit sur le terrain, les controles orientés, les talonnades à l’aveugle, les accélération, les doubles-contact, ce que fait Licha sur le terrain, c’est de l’art, et on attend avec impatience qu’il retrouve son vrai niveau.

 

L’absent du match:

Jérémy Toulalan, absent au profit de Gonalons pour faire tourner un peu la défense, a beaucoup manqué, le jeune Gonalons n’excelle vraiment pas dans ce rôle de récupérateur, de par son jeu porté vers l’avant. C’est peut-etre l’absence du milieu international français qui a fait défaut à cette équipe lyonnaise, et qui a tant inquiété les défenseurs centraux, qui se sentent habituellement confiant d’avoir devant eux Jérémy Toulalan.

 

 

Le principal est que les lyonnais sont qualifiés pour la 8e fois consécutive pour la deuxième phase de la Ligue des Champions, mais l’Olympique Lyonnais devra se déplacer lors du huitième de finale retour. Tirage au sort le 17 décembre…

 

 

 

4 réflexions sur « Lyon – Tel Aviv, match nul. »

  1. Equipe de foot en Israël ??? Quel bonheur de vivre dans un pays en guerre permanente où la vie est pour beaucoup misère, insécurité et violence. Quelle chance pour les hommes , les vrais d’être footballeurs, pour eux on a trouvé un oasis de paix,où on peut s’entraîner en toute sécurité, tranquillement , bien se nourrir au milieu de la misère.
    Vive le foot, c’est la preuve qu’on pourrait vivre en paix si on voulait.

  2. Certes, Israël est au coeur d’un conflit avec la Palestine depuis de trop nombreuses années. Mais ce pays est loin d’être un pays de misère.
    Bien que 10% des habitants vivent grace aux denrées offertes par les
    ONG, le reste de la population vit assez bien. Il y a des richesses en israël et ce n’est pas le premier pays a plaindre. Il est le plus riche de sa région, et son produit intérieur brut est équivalent a celui de l’Autriche.
    N’oublions pas que c’est une terre de pèlerinage et donc de tourisme.
    Dans ce pays, contrairement aux autres, ce ne sont pas les footballeurs les mieux payés. Mais les scientifiques, car les principales dépenses du pays vont a la science pour progresser et faire des avancées incroyables. Et ce n’est pas plus mal.

  3. La guerre et la misère est pour ceux qui ne font pas joujou avec la baballe.
    C’est le cas en Irak et dans tous les pays où tout va mal et ils ne manquent pas.

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