On vous répétera souvent qu’il est très important d’être vigilant lorsque vous utilisez Internet, pour éviter de faire partie de toutes ces victimes qui un jour où l’autre en raison d’une trop grande naïveté se font piéger sur le Net.

Les exemples d’escroquerie sur Internet sont multiples et les escrocs font preuve de plus en plus, d’une très grande expérience pour dénicher leurs proies.

Deux exemples parmi d’autres, doivent nous faire réfléchir.

Le premier ce sont les arnaques concernant le site Paypal ; ce site permet aux titulaires d’avoir un compte pour faire en toute liberté des transactions sur le Net.

Les escrocs ne peuvent pas pirater le compte car il y a tout de même des barrières de sécurité assez importantes qui ne le permettent pas, mais ils utilisent les méthodes de « Phishing » en français hameçonnage, pour obtenir des informations essentielles sur les victimes.

Ils font croire aux détenteurs de compte, que ce dernier a  été piraté et ils leur conseillent de suivre un lien à la fin de l’email pour leur permettre de vérifier. A ce moment là, les victimes sont redirigées vers un faux site Paypal et en ressaisissant les identifiants et les mots de passe, elles transmettent directement les informations essentielles à l’escroc qui peut ensuite accéder très facilement au compte de la victime.

Un de mes amis qui a vendu un I pad sur le net, a bien réussi à conclure la transaction mais n’a jamais reçu le montant correspondant dans la mesure où avec cette technique, le règlement effectué par l’acheteur tout à fait honnête a  été subtilisé par les escros.

Il est donc essentiel lorsque vous recevez ce type d’email, d’une part de ne jamais cliquer sur le lien provenant d’un email Paypal et d’autre part de toujours taper manuellement la référence du site Paypal dans votre navigateur Internet pour vous connecter à votre compte.

Le deuxième exemple d’escroquerie à la mode, ce sont les fausses offres d’emploi sur Internet.

Les victimes qui recherchent un emploi s’inscrivent sur de sites d’annonces le plus souvent gratuits. Ils sont par la suite contactés par de fausses entreprises qui leur proposent un travail d’appoint  rémunéré entre 1 000 et 2 500 € par mois qui consiste à recevoir des colis à leur domicile et à les réexpédier vers une adresse bidon à l’étranger à l’aide de bons de réexpédition qui leur sont fournis.

En cas d’accord, l’escroc envoie un contrat de travail en bonne et due forme à l’intéressé, qu’il doit renvoyer avec une copie de sa carte d’identité et un justificatif de domicile.

Grâce à ces précieuses informations le faux employeur peut passer commande de divers objets sur le Net à l’aide de cartes bancaires volées en donnant comme seule adresse celle de l’employé arnaqué. Lorsque le paiement effectué par l’escroc est rejeté par la banque, le cybermarchand se retourne alors contre l’employé victime de cette arnaque.

Même si une information judiciaire est en cours pour essayer de mettre fin à ce type de trafic, sachez qu’il est pratiquement impossible de remonter la filière et de retrouver les auteurs de telles pratiques, il paraît donc plus raisonnable de se méfier de toutes ces offres alléchantes totalement irréalistes.