L’iPad : l’objet du superflux ?

                                  

           

      L’iPad, l’objet zéro, l’objet qui ne sert à rien d’autre que de vendre, tentation du superflux ?


L’iPad est la très célèbre tablette tactile lancée par Apple en avril 2010. On en est actuellement à la deuxième génération de l’objet à succès. Ce produit se vend, chaque sortie d’un nouvel iPad est un succès tandis que les ventes ne cessent d’augmenter jusqu’à avoir une rupture de stock pour la sortie de la 2ème génération.

Apple a ainsi inauguré l’existence d’un nouvel objet et d’une nouvelle mode. Les géants de l’informatique se sont lancés à la poursuite de la marque à la pomme. Aujourd’hui ces tablettes approchent de la dizaine et attirent toujours plus.

Quel est ce phénomène ? Et que cachent ces tablettes ? 

 

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Mais quelle est l’essence même de cette objet qui fait rêver des millions de personnes de plus en plus "geeks" ? En réalité, l’iPad n’est pas un produit comme les autres !

Chaque produit de la firme a une fonction particulière bien définie. L’ordinateur portable ou de bureau sert d’abord à réaliser des textes, des tableaux et des images. L’iPod est un baladeur numérique se déclinant sous différentes formes (iPod Touch, Nano, Shuffle). Il permet d’écouter de la musique. En l’iPhone sert à téléphoner. La tablette ne remplit quant à elle aucune tâche prioritaire. Son propriétaire peut tout faire : naviguer sur internet, écouter de la musique, regarder des vidéos, lire des magazines et des journaux, écrire des mails…etc. C’est à la fois un ordinateur, un téléphone, une boussole et même un ebook. Pas assez pratique pour faire un véritable ordinateur, trop grand pour un téléphone portable, pas pratique pour écouter de la musique : C’est l’objet zéro. Il brouille la notion de lieu. Il a sa place partout et est consultable de n’importe quel endroit. C’est à l’usager de s’en rendre maître. 

"Cet objet veut se rendre simple (ce qu’il est), indispensable et aussi indéterminé qu’une assiette."

Pas de mode d’emploi, il fait tout et à la fois rien. Il n’existe ni bon, ni mauvais usage, elle n’a ni haut ni bas (on peut la tenir comme on veut.

 

Liberté ultime ou servitude voulu par le possesseur ?

 

L’iPad ne nous oriente pas. Il se conforme à nos choix. Les services liés à la géolocalisation, les systèmes GPS intégré font du possesseur de l’Ipad (comme de l’ipod par ailleurs) une personne soumis à une publicité ciblée suivant les sites consultés. On est suivi à la trace. Nos déplacements sont suivis à la trace.

 

Objet du superflux ou non ? C’est à vous de voir.

Objet dangereux ? Oui sans aucun doute !

 

Sacré Steve Jobs ! Même les idées qui servent à rien sont bonnes à utiliser…

 

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