Après avoir vu des publicités vantant les actions de l'Unicef, je me suis intéressée au projet de la scolarisation grâce à l'apport de l'eau dans les villages.

En Casamance, l'Unicef déploie depuis sept ans d'ambitieux programmes de scolarisation dans lesquels l'eau et l'assainissement jouent un rôle déterminant.


Le taux de scolarisation du Sénégal est passé en dix ans de 54 à 82%. Un progrès remarquable auquel l’Unicef de Casamance n’est pas étranger. Là-bas, des cantines, tenues par les parents d’élèves et approvisionnées au départ par la coopération italienne et le PAM, ont été instituées. Un programme d’accès à l’eau a été lancé : il touche aujourd’hui le quart des 800 écoles de Casamance.

Pour épargner les corvées d’eau aux enfants et offrir aux filles un environnement favorable, un puits à pompe est construit à proximité des classes ainsi que deux blocs sanitaires : toilettes filles et toilettes garçons.

Dans certaines écoles, comme à Bantankountou Maoudé (environ 300 élèves), la parité a été atteinte. Sur l’ensemble du Sénégal, l’écart de scolarisation filles/garçons s’est réduit de 16 à 5 points en dix ans.

L’action de l’Unicef ne s’arrête pas là. Elle comprend aussi la création de jardins potagers pour approvisionner la cantine tout en complétant la formation des enfants. Elle comprend la construction de clôtures autour de la cour, pour éviter l’éparpillement des élèves. Elle comprend enfin la formation des enseignants à certains domaines clés : hygiène, éducation à la citoyenneté, prévention du VIH/sida.