Erving Goffman est né le 11 juin 1922 à Mannville, en Alberta, au Canada. C’est durant sa scolarité que son premier intérêt intellectuel pour les sciences naturelles nait. Après avoir obtenu son diplôme de sociologie et anthropologie à l’Université de Toronto en 1945, Goffman a commencé des études supérieures en sociologie à l’Université de Chicago. Dans sa thèse, Goffman analyse les réponses des femmes de la classe moyenne de Chicago dans une entrevue d’un feuilleton radiophonique appelé « Big Sister ». Pour sa thèse de doctorat Goffman a choisi d’étudier la vie rurale dans l’archipel des îles Shetland. Erving Goffman, fut l’un des sociologues les plus importants du XXe siècle. L’objectif de son travail était l’organisation du comportement observable, chaque jour, selon les habitudes, dans les milieux urbains. . En plus de l’étude de l’interaction sociale quotidienne, le travail de Goffman a eu un intérêt pour la sociologie de la maladie mentale. Le contexte intellectuel du travail de Goffman consistait à s’intéresser aux préoccupations sociologiques entre les années 1950 et 1960.
Tome 1 : La présentation de soi, la mise en scène de la vie quotidienne
Dans la présentation de soi E. Goffman a à cœur de décrire et classifier la manière dont les individus se comportent entre eux au quotidien. Pour lui la vie dans la société s’établie dans un immeuble par exemple par l’intermédiaire de la gestualité ou des paroles. Il y introduit le terme de dramaturgie car selon lui la vie quotidienne est une mise en scène théâtrale car comme au théâtre il y a une scène, des acteurs et un public. L’acteur qui nous représente doit coller au maximum au personnage qu’il incarne donc à la réalité, montrer la meilleur image de lui, pour que celui d’en face croit un minimum à ce qu’il voit et entend. Comme au théâtre il y a la scène l’endroit où se déroule le spectacle et où l’acteur doit jouer son rôle le plus fidèlement possible mais il y a également les coulisses là où l’acteur prépare son rôle tout en étant lui-même. C’est à cet endroit qu’apparait le vrai visage de l’acteur. Tout ceci peu correspondre dans la vie quotidienne à un dîner familial par exemple où l’un des acteurs, la mère se montre comme une épouse modèle et une mère attendrissante qui sert le dîner avec le sourire mais la cuisine qui correspond aux coulisses est l’endroit où cette dernière peut respirer, se plaindre de tout ce travail « j’en ai assez de cuisiner pour eux », elle est elle-même et peut dire tout ce qu’elle ressent. D’ailleurs pour exprimer ce type de situation Goffman utilise le terme de façade évoqué dans le chapitre 1 appelé les représentations, ce qui résume bien le fait que chacun d’entre nous donne une image fausse de lui-même pour plaire selon la situation. Cet ouvrage décortique le moindre fait qui parait au premier abord comme quelque chose de minutieux mais qui est en réalité un fait important dans les gestes de la vie quotidienne.
Ce livre est un guide pour l’individu dans la vie en société, il pointe du doigt un problème bien présent, celui de l’attitude de l’individu face aux autres. Sommes-nous réellement nous même devant les autres où est-ce une façade. C’est d’ailleurs ce terme qui caractérise très bien l’homme dans la société. Nous jouons tous un rôle lorsqu’il s’agit d’interagir avec autrui. Il y a sans doute un problème dans la réalisation de nos paroles et de nos gestes. Nous voulons laisser paraître le meilleur de nous même ce qui montre une volonté d’être apprécié d’autrui. Une bonne appréciation que peuvent avoir les autres envers nous est peut-être le principal objectif d’une vie.
Ainsi, nous avons deux facettes dont nous ne montrons aux autres que l’une d’elles, celle qui nous montre sous notre meilleur aspect. Cette ouvrage même si il ne le montre pas directement est une critique de l’individu dans la société. Il met indirectement l’accent sur la caractère hypocrite de l’homme face à autrui.
[b]∂e la chair à l’esprit de la chair[/b],
et avant de sortir de toute dualité chair aaliyahear…
– nous ne sommes que les différents acteurs, au quotidien, de notre propre scénar mis en film sur [i]l’écran noir de nos nuits blanches[/i]!
[b]∂e l’esprit de la chair à la peau easy de la vie[/b]:
nous naviguons à vue sur notre océan boréal!
[b]∂e la peau easy de la vie… ô lyrisme de l’instant partagé[/b],
nous apprenons enfin à partager nos diff'[i]errances[/i].
vous avez dit différence…
– prochaine feuille
sourire
PS : Bis repetita placem
[i]la spécificité de la « condition humaine »… s’épuiserait-elle dans le principe méta-praxis (pas dit physique) du divin principe : l’homme doit s’ouvrir, et ce…. jusqu’au plus profond de sa néantitude, au vide – plein du sens orgasmique – que le voit naitre. L’avantage du néant sur l’éternité, c’est que le temps ne peut l’entacher d’aucune turpitude.
– Rien ne s’explique, rien n’est prouvé, jamais, – tout se voit !!![/i]
Si… si ô rang! – de toute infortune
et pour ton prochain scénar :
[i]L’amour commence lorsque l’on accepte la différence de l’autre et son « imprescriptible » liberté. Accepter que l’autre soi habité par d’autres présences que la nôtre, n’avoir la prétention de répondre à tous ses besoins, à toutes ses attentes ; ce n’est pas se résigner à l’infidélité à notre égard. Non, c’est plutôt vouloir comme la plus haute preuve d’amour que l’autre soi tout d’abord fidèle à lui même ; même si cela est une souffrance, féconde. Car elle nous oblige à nous déprendre de nous même, à vivre intensément cette « dépossession » enrichissante.
– ∂ans la plus amoureuse étreinte, c’est un être libre qui nous étreignons, avec toutes ses possibilités ; mêmes celles qui nous échappent.[/i]
avata l’inopérant qui s’élude en dansant sur son fil invisible
Walden ou la vie dans les bois . H D Thoreau
http://fr.wikisource.org/wiki/Walden_ou_la_vie_dans_les_bois
désuet, certes, mais knowledgment before:
…………..[b]In to the wild[/b]…………..
ô plaisir
[i]NB:
le corps est l’énergie, le souffle, le mouvement qui nous propulse de notre vacuité originelle en l’élan vital de toute condition[/i]
sorry:
http://fr.wikisource.org/wiki/Walden_ou_la_vie_dans_les_bois
« Cette ouvrage même si il ne le montre pas directement est une critique de l’individu dans la société. Il met indirectement l’accent sur la caractère hypocrite de l’homme face à autrui. »
Je ne parlerais pas d’hypocrisie, je parlerais plutôt d’éducation, de vie en collectivité… L’homme ne vit pas tout seul ! Imaginez la société si chacun offrait son vrai visage, ne consentait aucun compromis, aucune frustration…
Toute vérité n’est pas bonne à dire, ou à voir…
Si,
« [i]Le désir est l’essence de l’homme[/i] »… Spinoza
et
« [i]L’âme, l’idée du corps[/i] »… Spinoza
– « Nous ne savons pas ce que peut le corps »… Spinoza
« [i]Tout homme que la raison conduit désire pour les autres ce qu’il désire pour soi-même[/i] » (Spinoza)
« [i]Prendre tout homme en soi même et en autrui toujours en même temps comme fin
et pas seulement comme moyen de son action[/i] ». Kant
∂e la chair à l’esprit de la chair
∂e l’esprit de la chair à la peau easy de la vie
∂e la peau easy de la vie… ô lyrisme de l’instant partagé
[u]bis repetita placem[/u]
le corps est l’énergie, le souffle, le mouvement qui nous propulse de notre vacuité originelle en l’élan vital de toute condition
ô plaisir
Merci pour toutes ces précisions. Je suis assez d’accord avec le fait que si chacun montrait son vrai visage ça ne serait pas simple. 🙂
le corps de l’intégrité serait désir d’ordre ?!
et sa chair malléable à son désir …
des inspiré(e)s …