Lorsque la jeunesse embrasse le suicide

Ce n’est un scoop pour personne: après avoir lu cet article, ou même en pleine lecture, vous pouvez mourir. Qu’elle soit douloureuse ou paisible, lente ou rapide, la mort nous pend au nez à tous.
En aucun cas le libre arbitre nous fut accordé: Pas le choix de vivre, obligé de mourir. La seule façon où un individus peut intervenir est son choix d’abréger ou non son passage sur la vie, rien de plus. Pas moyen de l’étendre.

Et ce seul ‘pouvoir’, certains en profitent, brûlent leur carte et tombent, en sachant qu’aucun retour en arrière ne sera possible.  Les raisons et les adeptes de cette décision varient. Surtout chez les jeunes, qui utilisent ce ‘privilège’d’interraction de plus en plus. La décision du mort ne peut être critiqué, car elle est personnelle. Les causes par contre peuvent être étudiées, corrigées ou supprimées. 

 

M A  théorie (et j’espère bien être le seul à penser de cette façon) est que pour achever une vie en beauté et en prestige, celle-ci doit se terminer par un suicide. Remplir sa vie d’expérience, de bonheur, de chance ou de malchance, de rencontre, bref en être satisfait et avoir un contrôle sur elle, en prenant conscience d’avoir eu suffisamment et de décider soi même d’y mettre un terme.

Néanmoins, ces jeunes qui se foutent en l’air sont moins que des désespérés, ils n’ont aucune force de caractère. Leur esprit se persuade être envahit par les problèmes, les déceptions ou l’indifférence: Pas la peine de continuer, ça serait pire.
Allais hop, dans le vide.
Une annonce rapide entre la page sport et cinéma au JT de TF1 puis on en parle plus. Les proches se lamentent, se remettent en question, se culpabilisent (ou s’en foutent) puis la société reprend son cours normal.

 

Son cours normal … et si le cours normal de la société était la cause du ravage. Malaise scolaire, relations catastrophiques. Les normes d’acceptations ne lui correspondaient peut-être pas, alors rejet par les autres et suicide.
Le vrai carton, c’est si ce mec le fait exprès, en paix avec lui même, juste pour se faire remarquer. Mais bon faut pas rêve, ça n’existe pas. C’est pourquoi le mot suicide fait peur. D’ailleur, la religion ne dit elle pas que les suicidés n’ont pas leur place au paradis? (drôle de paradoxe pour un Jésus qui a dit une fois que tous pouvaient être pardonnés et acceptés au royaume, bla bla bla…)

Trop de pression peut-être pour ces jeunôt qui n’ont découvert aucune autre solution que la dernière qu’ils puissent prendre. C’est dommage,enfin, ça pourrait être dommage car "on" aurait dû leur montrer qu’après la galère se cache autre chose. Mais je comprend leur déception:

Chez leurs parents, c’est beau, on pense qu’on va être riche beau et fort, que tout sera facile. Puis on avance et on s’aperçoit que c’est de moins en moins drôle, que LA voie tant recherchée est introuvable. Imaginez tout ça avec une déception amoureuse, le seul rayon de soleil dans ce ciel mort…
Et pour d’autres, c’est la galère dès le départ: des enfants battus, abandonnés voir violés. Bref, il y a de multiples raisons à ce genre de catastrophe.
Mais le pire n’est pas la raison ou la conséquence, c’est le message qui passe devant ces nombreux jeunes qui s’ôtent la vie . Un chiffre qui croit de plus en plus

Auteur/autrice : Gabriel Ramirez Flores

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3 réflexions sur « Lorsque la jeunesse embrasse le suicide »

  1. Dans les tribus aborigènes d’Australie, quand ils sentent qu’ils ont appris tout ce qu’ils devaient apprendre dans cette vie, et qu’ils décident que c’est le moment de partir,ils ralentissent les battements de leur rythme cardiaque jusqu’à ce qu’ils cessent tout simplement de respirer… On peut appeler ça un suicide, mais ce mot a une connotation négative.
    Je précise quand même que tout le monde n’a pas cette capacité, quoi que… si, j’en suis sûre… Et puis… le suicide est quand même un choix personnel… je ne sais que dire, j’y ai tellement pensé moi-même…

  2. Je vous trouve quelque peu condescendant.

    Avez-vous une expérience similaire qui vous vous pousse à penser directement que le suicidé (c’est le terme) est ou était « trop vite » désespéré ?

    Selon vous, cet acte à une raison illogique ?
    Mais vous ! Quand viendra votre tour (puisque c’est ainsi que vous voulez mourir) ; vous ; ce sera bien sûr un geste noble ; réfléchi ; parce que vous… Vous savez, vous êtes intelligent et plus mûr…

    Mon conjoint s’est suicidé ; après avoir hésité (et de justesse) il nous a laissé la vie sauve à notre fille de 3 ans et moi.
    Lui aussi vous allez le considérer comme un idiot ; un irresponsable ?
    J’ai fait un travail énorme sur moi-même pour lui pardonner ; alors que durant une nuit entière nous étions sous le viseur de son arme.

    Vous ne comprenez pas le pauvre petit jeunot qui souffre pour « si peu »… Je suis horrifiée de vous lire !

    Vous jugez ; et à mon avis personne n’est en droit de le faire. Pour moi, celui qui juge n’a pas le reflet de la vérité dans son miroir !

    Chacun son degré de chagrin, de frayeur ou d’angoisse.
    Celui qui a peur de prendre l’avion, est-il plus idiot que celui qui a peur de prendre le train ?
    Celui qui pleure devant un chat écrasé est-il plus crétin encore que celui qui a peur de prendre l’avion ?
    Y a-t-il une « échelle » quelconque à respecter ? N’est-ce pas plutôt ces différences de ressentis qui font de la race humaine ce qu’elle est ?

    Je ne voterai pas sur cet article, car pour reprendre mes propres termes, je ne vous jugerai pas.
    Je suis juste triste et en colère de constater ce que vous pensez.

  3. Notons la prétention de notre jeune rédacteur:
    [i] »Une annonce rapide entre la page sport et cinéma au JT de TF1 puis on en parle plus. »[/i]
    Mais voici quelqu’un qui aime la provocation, nous avons tous pu le remarquer.

    Moi non plus je ne voterai pas, le sujet est grave, et dans cet article, il y a des idées toutes faites, et aussi parce qu’il y a trop de fautes.
    Mais bon, certains passages peuvent donner sujet à d’autres articles plus argumentés.

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