Le ministre des Affaires étrangères égyptien a remis sa démission au premier ministre Hicham Qandil le lundi 1er juillet, tout comme trois autres ministres à la suite des heurts entre opposants et partisans de  Mohamed Morsi le 30 juin. D’après le ministère de la Santé, il y a eu 16 personnes tuées et 781 blessés.

Mohamed Morsi a adressé un fin de non-recevoir à l’ultimatum de l’armée, lui laissant 48 heures pour "satisfaire les demandes du peuple" et sortir de cette crise. En effet, l’armée veut jouer un rôle de premier plan.
L’armée égyptienne affirme qu’il s’agit des plus grandes manifestations de l’histoire de l’Egypte.

On apprend aussi que le mardi 2 juillet, Barack Obama a pris contact avec Mohamed Morsi pour lui faire part de ses préoccupations ; d’après le Maison Blanche, "Le président Obama a encouragé le président Morsi à prendre des mesures pour montrer qu’il est à l’écoute de leurs préoccupations et a souligné que la crise actuelle ne pouvait être résolue que par la négociation".

Au Caire, des manifestants égyptiens ont attaqué le siège des Frères musulmans,
le bâtiment, situé dans le quartier du Moqattam, a été envahi et pillé par des assaillants après avoir été en partie incendié.

Depuis l’élection au pouvoir de Mohamed Morsi le 24 juin 2012, les coupures d’électricité, le manque d’eau, de sécurité avoisinent la perte de l’estime publique. Les opposants, notamment libéraux, accusent les Frères musulmans de vouloir s’approprier  le pouvoir et d’avoir trahi les objectifs de justice sociale et de respect des libertés individuelles et dénoncent l’autoritarisme émergeant du chef de l’Etat.