L’Open Source et le Payant

Open-source contre Payant. Cela commence à devenir un vieux débat… Il semblerait que la maxime signalant que ce qui est gratuit n’est pas efficace et ce qui est payant l’est, (puisque, forcément, on a payé pour l’avoir, tiens !), soit toujours aussi présente dans les esprits. (Encore une tournure d’esprit ridicule style achetons une valeur en bourse car elle ne cesse de grimper, sachant qu’elle ne cesse de grimper, parce qu’on l’achète !!).

Derrière l’Open-Source, qu’est-ce-qui se cache ? L’utilisation libre et gratuite d’un produit, son code source mis à disposition,  des gens qui travaillent à développer des applications au moins (si ce n’est aussi) fiables que celles que l’on peut payer au prix fort.

L’Open-Source c’est une participation de plusieurs à un projet dans un but largement non-lucratif ou tout au moins abordable. Le payant est le monopole d’une société. Quelque part c’est surtout une attitude : L’Open-Source attitude :

         Echapper au commercial et à la mainmise des sociétés.

         Un fonctionnement communautaire par opposition à l’utilisation individuelle.

Un mode de pensée alternatif, quoi.

Certes, l’Open-Source se révèle parfois plus abscons à faire fonctionner que le payant (quoique là aussi, il faudrait nuancer, étant conditionner à travailler sous les logiciels Microsoft, il nous est plus difficile de nous adapter à autre chose). De plus, ne bénéficiant pas des ressources que peuvent fournir des sociétés côtés en terme de recherches, il semble forcément plus artisanal. Et après ? on peut tout de même estimer que si c’est mis librement à disposition, on peut quand même se forcer un peu, non ?

L’Open-Source, quoiqu’on en dise, a du mal à décoller. Il est bien présent dans divers administration (réduction des coûts), mais l’entreprise, et même le particulier, reste à majorité orientée Microsoft.

L’Open Source en informatique, c’est un peu comme le « Gauchiste » en politique. Il faut s’en méfier, il n’est pas dans le moule, c’est un « révolutionnaire »….

Microsoft, lui, a toutes les vertus du libéralisme bon teint…