J’avais entendu parler de ce film comme beaucoup, mais je ne le connaissais pas. Je l’ai découvert dimanche soir. J’ai eu envie de le regarder car j’aime beaucoup Sophie Marceau. 

J’ai passé une bonne soirée entre tendresse et sourire. J’ai trouvé que tout était filmé finement, parfois avec pudeur, parfois sans concession.

 

Je ne vous raconte pas l’histoire, vous devez la connaitre : une jeune femme la quarantaine, divorcée élève seule ses enfants dont l’ainée est ado. Elle renoue avec le père de ses enfants, son ex mari mais veut rester libre. 

Sa fille ainée Lola ( Christa Theret) est à l’âge où l’on découvre l’amour, les émotions.  L’âge aussi des expériences. 

Toutes les deux s’affrontent parfois violemment et le plus simple pour l’ado est de se réfugier chez son père.

Qui n’a pas entendu cette phrase terrible : " je vais vivre chez mon père " ?.

Souvent les ados profitent d’une situation, d’une mésentente avec l’un des parents pour recourir au chantage affectif. 

Il y a trois choses que j’ai vu dans ce film : les adultes vus par les ados,  les ados vus par les parents et les adultes et… les ados vus par d’autres ados.

Les adultes vus par les ados n’est pas simple car ceux-ci veulent grandir devenir adulte à leur tour mais sans les inconvénients qu’ils trouvent à leurs parents. Ils leur reprochent finalement ce que eux, font. Ils sèment des indices sur leur mal être mais s’étonnent et s’indignent que leurs parents les trouvent et leurs en parlent !

 

Les ados vus par leurs parents est une vue différente. Les parents ont du mal à admettre que leur progéniture grandisse, s’évade et finalement fait les mêmes erreurs que eux ont fait au même âge.

les parents regardent souvent leurs enfants comme leur possession, alors que nos enfants ne nous appartiennent pas ; nous les élevons, mais ils sont indépendants. 

Ces parents veulent protéger à tout prix leurs enfants, le font parfois maladroitement, leur disent qu’ils les aiment, alors que les ados ne veulent plus entendre cela ; ils veulent vivre leur vie et sans les parents qu’ils jugent trop possessif.

 

Les ados entre eux ne sont pas tendres non plus, ils se voient souvent pire qu’ils ne sont, ils sont sans concession vis à vis d’eux même ou des autres. 

Ils se déchirent, se battent, luttent, s’aiment, se déchirent de nouveau, pour mieux se retrouver.

Les disputes ou les fâcheries ne durent jamais très longtemps ! 

C’est la découverte des émotions, d’une certaine liberté qui n’est jamais assez complète. 

Ils savent ce qu’ils veulent, mais ont peur des découvertes.

 

Voilà à peu près ce que j’ai ressenti en voyant ce film. Je l’ai trouvé bien joué, le ton est juste, les jeunes sont naturels.

S’il passe de nouveau à la télévision, je pense que je le regarderai de nouveau. Pour une fois que l’on pouvait voir un film français !!