L’occasion ne fait plus le larron

A l'heure où les français n'ont pourtant plus de mal à acheter d'occasion, le marché de la voiture d'occasion à Rennes, Marseille ou Dunkerque, subit les revers de la crise. Quelle que soit la région, c'est l'ensemble de la filière qui est touchée par un net recul de ses ventes. Le CNPA (Conseil National des professions de l'Automobile) en appelle aujourd'hui au gouvernement.

Véritable phénomène de société né avec la crise, ou réponse astucieuse à un nouveau mode de vie, l'engouement des français pour l'objet de seconde main n'a jamais été aussi vif. Le marché d'occasion s'affirme comme une nouvelle manière de consommer. Cependant, et contrairement à ce que l'on pourrait croire, cet engouement ne concerne pas le marché de la voiture occasion pas chère. Après  une année 2008 très bonne durant laquelle la vente de voiture occasion petit prix a augmenté, le marché de la seconde main subit en 2009 un net recul qui touche chaque concessionnaire voiture occasion. En cause, le bonus écologique et la prime à la casse qui permet à l'acheteur d'une voiture neuve pas chère et peu polluante de bénéficier d'une somme de 1.000 euros s'il met au rebut un véhicule de plus de 10 ans. 

 

Pour un dispositif plus équitable

 

Plombés par ces coups de pouce accordés à la voiture neuve pas chère et aux autres, les achats de véhicules d'occasion se sont donc effondrés en janvier, et ont enregistrés un recul de près de 16% sur un an. Les rabais importants et les offres commerciales octroyées par les constructeurs ont eux aussi contribué à affecter le marché de  la voiture occasion petit prix. Et la débâcle s'est accentuée pour les 4×4 et les coupés sportifs, torpillés par le malus. Pourtant traditionnellement moins influencé par les facteurs économiques que le marché de l'achat vente de voiture neuve, le marché de la voiture occasion pas chère subit donc la crise de plein fouet au risque d'entraîner dans sa chute le concessionnaire voiture occasion trop spécialisé. Aussi, pour tenter de limiter la casse, et de relancer un marché où se vendent 2,5 fois plus de voitures que dans la sphère du neuf, le CNPA a demandé au gouvernement que le dispositif du bonus-malus écologique et que la prime à la casse puisse s'appliquer aux véhicules d'occasion récents.

 

Article rédigé par l’agence MKT, communication Internet, création de sites et référencement.