Ces dernières années, on dénote une importante augmentation du poids moyen chez les jeunes enfants. Plusieurs recherches sont actuellement en cours afin d’en déterminer les principales causes. En France, le sujet fait la une de plusieurs périodiques tandis qu’au Québec, on demeure tout aussi ignorants du problème qui lui est ignoré par les médias. Parmi les facteurs ayant le plus d’influence sur le poids de l’enfant, on retrouve la négligence parentale, la malbouffe et les infrastructures sportives inadéquates. La raison pour laquelle j’ai choisi ce sujet est fort simple. C’est parce que nous avons le pouvoir sur le problème et qu’il est possible d’y remédier. Voici de plus amples informations sur ces problématiques et nos possibilités d’action.

Tout d’abord, je traiterai de la négligence parentale …


C’est le Docteur Robert Whitaker qui fut le premier à apporter cette hypothèse. Le professeur de l’Université du Temple de Philadelphie en est venu à la conclusion après avoir mené l’enquête sur près de 2500 jeunes. Toutes catégories sociales confondues. Cette étude a démontré des statistiques troublantes : 11% de ces enfants sont négligés par leurs parents, 84% ont déjà reçu des châtiments physiques et que 93% d’entre eux ont été victimes d’harcèlement psychologique. Les parents de ces derniers se justifient en disant qu’eux-mêmes sont incapables de gérer leur désordre émotionnel et qu’ils ont de la difficulté à régler leurs problèmes personnels. Ils se sentent alors impuissants face à l’éducation de leur progéniture. Les jeunes se retrouvent alors très fréquemment sans surveillance. Ils sont donc libres de s’alimenter comme bon leur semble. Bien entendu, l’enfant n’a pas un jugement assez développé pour savoir ce qui est bon ou mauvais pour lui. Aussi, l’opposé peut poser problème. Être un parent protecteur ne rend pas la situation meilleure. Constance est une jeune mère de trois enfants. Elle a pour mentalité la suivante : des confiseries, très rarement, et un menu très structuré. Elle croit que c’est ainsi que ses enfants sauront faire preuve de jugement dans leur choix alimentaire plus tard. Évidemment, là n’est pas la solution. Elle n’amène jamais ses enfants faire des courses pour éviter la crise de la caisse. Ils ne sauront jamais résister à la tentation en étant hors de contrôle de leur mère. Personnellement, je crois qu’aucune de ces situations n’est idéale. Il existe un juste milieu entre les deux, un équilibre plus sain. On peut offrir une friandise pour de bonnes actions en tant que récompense. Pour remédier à la situation, un comité français a proposé sept interventions pour améliorer la situation. Parmi celles-ci, on retrouve le retrait des confiseries des caisses des supermarchés. Je trouve l’idée excellente, pourquoi ne pas l’appliquer ici au Québec?

Deuxièmement, je traiterai de la malbouffe. Des nos jours, peu importe où l’on va, il y a toujours accessibilité de nourriture. Cependant, cette dernière n’a pas toujours une valeur nutritive intéressante. Les gras trans et saturés se retrouvent en quantité énorme dans ces ‘aliments’. La vie des gens stressés les force à manger vite, sans savourer. C’est entre autres la cause de la grande popularité des fast-foods à notre époque. Ces quarante dernières années, on estime que la consommation mondiale de confiseries a doublé, tandis que la consommation de boissons sucrées a triplé ! Au total, 93% des enfants consomment moins de fruits et légumes que la quantité minimale recommandée quotidiennement. Ce sont des statistiques plus qu’alarmantes que les ministres de la santé devraient considérer. De plus, ici même au Québec, des mesure ont été mises sur pied afin d’améliorer la nutrition chez les jeunes. La nourriture servie dans les cafétérias sera modifiée de sorte que les gras trans seront graduellement éliminés des plats servis. Les machines distributrices de contiendront plus de confiseries ni de boissons gazeuse. Je suis fière que de telles lois aient été établies.

Troisièmement, je traiterai des infrastructures sportives actuelles. À Alma, nous avons un centre sportif mal entretenu et non rénové depuis bientôt 35 ans. Les lieux sont tout simplement insalubres et n’encouragent en aucun point les jeunes à faire du sport. En plus d’être adjacent à une école secondaire, le centre Mario Tremblay, a une piscine et deux patinoires. Il pourrait aider la relève sportive à être de niveau supérieur, cependant, les installations de sont aucunement propice au développement d’un athlète. On pourrait pratiquer le sport élite et les études dans un même établissement (sport études), mais les infrastructure ne correspondent pas aux critères. Le maire Scullion avait promis, lors de la dernière campagne électorale, de remettre notre centre sportif à neuf. Rien de concret n’a été fait jusqu’à présent. Il y a même eu une manifestation à l’hôtel de ville à laquelle plusieurs citoyens ont participé, dont moi-même… On espère toujours un quelconque changement, au moins, une annonce de projet.

En conclusion, je crois qu’il faut mettre de la pression aux autorités pour qu’elles agissent. Soit pour les infrastructures, pour la malbouffe ou pour la négligence des parents, des lois s’imposent et le plus tôt sera le mieux. Je vais défendre mon point de vue jusqu’au bout, je tiens à ce qu’on aie une population en santé.

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