L’Italie face à la crise

Les Italiens semblent d’accord pour faire des sacrifices car ils croient que les coupes dans le secteur public sont devenues une priorité face à la lutte contre les déficits. De plus, désireux de rester dans le club des nations de la zone euro, une grande majorité du peuple Italien considèrent de sérieuses réformes économiques comme inéluctables.

Mais c’est sur la manière de le faire qu’ils ne sont pas tous d’accord. En effet, ils considèrent que des règles d’assouplissement dans les lois du travail risquent d’entraîner une baisse de la croissance et de l’activité économique préjudiciable.

Le coût du travail en Italie est élevé, la productivité faible, la masse salariale importante, les taxes excessives, la bureaucratie omniprésente et le nombre d’écoles supérieurs insuffisantes. De plus, troisième plus grande économie de la zone euro, l’Italie ne peut pas espérer une aide de l’Europe au même titre que le Portugal, l’Irlande et la Grèce.

Le nouveau premier ministre Mario Monti, successeur de Silvio Berlusconi, plaide pour une réforme du système des pensions, une réimposition des taxes sur la propriété supprimées par le gouvernement précédant, la lutte contre les évasions fiscales, plus de femmes et de jeunes dans le circuit du travail et des coupes dans les budgets politiques.

Malgré l’acceptation du principe de réformes douloureuses et nécessaires, 32% seulement des Italiens semblent véritablement convaincus de la capacité de leur gouvernement technocratique de résoudre le problème dans lequel se trouve plongé le pays.

Les Italiens se sentent spécialement concernés par la lutte contre la corruption, qui, pour eux, semble être une des raisons majeures de leurs problèmes actuels. Puis suivent la dette et le crime organisé.

 

6 réflexions sur « L’Italie face à la crise »

  1. Ce qui coûte cher en Italie, c’est la mafia.
    A Naples, la mafia « prenait en charge » le ramassage des ordures, et on a vu le résultat. Le racket des citoyens est permanent…
    La priorité, ce serait de nettoyer les administrations publiques, interdire les délégations de service public qui sont, en Italie comme ailleurs, de véritables détournements de fonds.

  2. [i]Ce qui coûte cher en Italie, c’est la mafia.[/i]
    et sa collusion avec le Vatican …
    tout est dit !!!

  3. La bonne analyse, Poisson rouge , c’est de ne pas amalgamer
    toutes les églises et de ne pas parler de L'[b]E[/b]glise ;
    CAR CEUX QUI EN PARLENT AINSI SONT DU VATICAN (DE LA SECTE PAPALE),
    ET ILS SAVENT BIEN ENTRETENIR CETTE INTOX.
    comprenons mieux comment fonctionne l’ensemble de la curie et
    plus particulièrement de la secrétairerie du Vatican qui gère
    la vie du pape. Les princes du gotha « sacré » sont loin de posséder
    des ailes angéliques et ne sont pas spécialement versés dans pitié
    ni dans la compassion.

  4. @ Poisson rouge

    Ce n’est pas L'[u]E[/u]glise qui est une mafia…mais l'[u]é[/u]glise.

    En ce qui concerne les princes du [i]gotha sacré[/i] comme le nomme VERITAS,j’ai eu à travailler en son temps (années 1980)sur le scandale du Banco Ambrosiano; scandale dans lequel Monseigneur MARCINKUS, grand argentier du Vatican était impliqué jusqu’à la moelle. Mais il n’était pas tout seul non plus.
    Le « monsignor » qui a échappé à la justice italienne pendant de longues années, a tout de même fini en prison.

    A cette occasion, j’ai découvert que [i]l’église [/i]n’a aucun point commun avec [i]l’Eglise. [/i]

  5. l’eglise de Jésus-Christ n’a rien à voir avec les magouilles
    et les trafics du Vatican !
    (voir l’épisode des marchands du Temple).

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