Entre tunnels et passages.

 

Un des échecs de la politique Israélienne est qu’elle ne soit pas parvenue à isoler le Hamas. L’exemple de la flottille de la liberté battant pavillonTurc, et dernièrement? c’est un cargo Libyen qui voulait rompre le blocus, et qui, sous la pression d’une intervention armée d’Israël à fait route vers le port Égyptien d’Al-Arich en acceptant que sa cargaison soit acheminée via l’Égypte. Jusqu’au dernier moment, la Fondation Kadhafi, affréteur du navire, a fait planer le doute sur la destination finale du bateau alors que les militants pro-palestiniens et membres d’équipage qui se trouvant à bord se disaient déterminés à se diriger vers Gaza malgré les menaces de la marine Israélienne qui escortait le navire. De plus en plus des protestations internationales condamnent les Israéliens pour ce blocus qui ne sert plus à rien.

Des responsables politiques de la Maison Blanche ont avoué au journal Palestinien Al-Manar, que l’Administration Obama avait reconnu que la politique d’isolement du Hamas avait échouée. De plus, des dizaines de gouvernements avaient demandé au président Obama d’engager des négociations officielles et intenses avec le Hamas organisation reconnue terroriste par les Américains afin d’assurer la stabilité au Proche-Orient. Ces responsables américains ont confié «que la Maison Blanche avait pris acte de la popularité croissante du Hamas parmi la population Palestinienne, et que de nombreux acteurs internationaux avaient déjà établi des contacts suivis avec le mouvement islamiste, y compris au sein de l’Administration américaine, même si c’est encore de manière discrète». Il y a un mois et demi, le chef du Hamas à Damas, Khaled Mashal avait confirmé ces contacts, mais avait reproché aux États-Unis «d’avoir peur de les rendre publics et d’entamer un dialogue ouvert», d’après Israël 7.com. Il est évident que quoique que fasse le Hamas, lancer des roquettes, faire de la contre bande, organiser des attentats, Israël sera condamné internationalement par une grande majorité de pays par sa politique de blocus et par celle de la colonisation des territoires Palestiniens. Cette politique de colonisation qui revient à asservir une population à la force des armes d’occupation n’est plus acceptée à notre époque, et il est un leurre de penser qu’elle puisse perdurer. On ne peut combattre l’appartenance à une communauté représenté par la fraternité de tous ses membres qui ne demandent qu’une chose vivre libres se retrouvant sous le même drapeau, ce qu’Israël n’a pas compris.

On ne peut combattre une volonté humaine.

La guerre plomb durci, le soldat Guiliad Shalit n’y font rien le Hamas ne peut être vaincu et le temps est pour lui. L’indulgence des Nations, la compréhension de la misère de ces Gazaouis malgré le Hamas déclaré terroriste alors qu’il défend son peuple est pour beaucoup intolérable et quoique que fasse Israël il sera condamné, par ce que le Hamas est la conséquence de sa politique.

Catherine Ashton la Haute commissaire chargée de la politique étrangère de l’Union Européenne, a appelé à l’ouverture complète des frontières de la bande de Gaza au delà de l’assouplissement du blocus par Israël. «Il faut une ouverture des points de passage, afin de permettre la circulation des gens et des marchandises dans les deux sens», a-t-elle déclaré au cours d’une conférence de presse à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne. Ashton s’est rendue dans l’enclave Palestinienne, contrôlée par le Hamas, de Jérusalem post.Au début du mois et à la veille de la visite du Premier ministre Binyamin Netanyahou à Washington, Israël avait autorisé l’importation de la plupart des biens de consommation à Gaza.  

La bande de Gaza vit au rythme des tunnels, voir Gaza la terroriste

Le prix de l’essence dans le secteur de Gaza est passé d’environ 1,5 dollar à 0,25 dollar le litre. Et celui des cigarettes ont également connu une baisse de 20 %. Ces baisses ne sont pas dues au fait que les points de passage Israéliens ont commencé à faciliter l’introduction de marchandises. Ces baisses sont dues à la fraude par les tunnels clandestins qui relient à Égypte. Cette fraude se concentre sur l’essence et les cigarettes, puisque le marché à Gaza est noyé par tous les produits alimentaires et technologiques qui entrent dans le secteur via les tunnels clandestins, y compris les produits subventionnés. Ceci signifie que l’économie Égyptienne assume une nouvelle charge en comblant les besoins du marché du secteur de Gaza par les produits qui n’y pénètrent pas à travers les passages Israéliens. Il est évident que les Égyptiens seraient plus satisfaits si ces produits passent par les points de passage et non pas par les tunnels.

Selon les déclarations d’un responsable international chargé de suivre les conditions du marché à Gaza, le Hamas aurait gagné chaque jour 1 million de dollars qui constituent les taxes qu’il devrait payer sur les produits fraudés à travers les tunnels. Il est donc évident qu’il est dans l’intérêt de Égypte que le blocus sur Gaza soit levé, pour ne pas faire assumer à l’économie nationale des pertes supplémentaires, Al-Ahram Hebdo.

Le Hamas n’acceptera jamais que le contrôle des points de passages soient sous contrôle de l’Autorité Palestinienne afin de surveiller l’entrée d’individus et des armes, condition qui pourrait permettre que le blocus soit levé. Le Hamas veut rester maître de la situation d’autant qu’il en profite. L’Organisation de secours assure 80 % des besoins des habitants de Gaza et le gouvernement de Ramallah, Fatha, est chargé de payer les salaires de 60 000 employés Palestiniens dans le secteur. Aujourd’hui, il faut craindre que le temps aidant, qu’Israël qui a baissé la tête face à la tempête, ne réussisse à calmer l’opinion internationale, pour revenir au point de départ. Tout est mauvais pour lui, s’il poursuit le maintien du blocus, il est contraint d’assurer l’approvisionnement en eaux et tout le reste malgré la contrebande par les tunnels sans contrôle, s’il agit contre les bateaux humanitaires il est condamné, et de plus, on a vu que la destruction des tunnels ne mène nulle part ils sont reconstruits aussitôt. La seule solution est la négociation avec le Hamas et le Fatha pour une Palestine unifiée. La poursuite de la situation actuelle est contraire à ses intérêts et à ceux de l’Égypte.

Selon Al-Oufok «résister à l’occupation, c’est vivre libre»,

les États-Unis ont condamné mercredi le vote par l’Assemblée générale des Nations unies d’une résolution exigeant le démantèlement partiel de la barrière de sécurité érigée par Israël en Cisjordanie, en estimant qu’il ne s’agissait pas «de la bonne voie» pour le règlement du conflit au Proche-Orient. «Nous ne croyons que la résolution de l’Onu soit la bonne voie. Le moyen approprié est la feuille de route pour obtenir une solution politique», a affirmé le porte-parole de la Maison Blanche Scott McClellan. «Nous avons toujours dit qu’Israël a le droit de se défendre lui-même, mais se faisant, il doit avoir à l’esprit les mauvaises conditions de vie des Palestiniens et agir de sorte à ne pas leur infliger des souffrances excessives», a-t-il ajouté. Interrogé sur le rôle du président de l’Autorité Palestinienne, Yasser Arafat, M. McClellan a estimé qu’il ne faisait certainement pas partie de la solution au conflit israélo-palestinien. L’Assemblée générale de l’Onu a adopté mardi à une écrasante majorité une résolution exigeant que l’Etat hébreu démantèle presque partout, conformément à l’avis de la Cour internationale de justice (CIJ), la barrière controversée qu’il construit actuellement en Cisjordanie, lire la suite sur Al-Oufok .

Par cette déclaration, Washington admet qu’Israël a le droit d’infliger des conditions de vie mauvaises aux Palestiniens mais pas des souffrances excessives !