En marge de l’Islam…         

          Nous sommes entrés dans le débat qui fait tant de bien à Le Pen si l’on en croit des sondages dépourvus de sens si loin de la campagne présidentielle. Juste pour injecter un brin d’adrénaline pour s’entraîner aux peurs futures.

          Donc Islam et laïcité à toutes les sauces, dans tous les medias jusqu’à ce que les clivages ramènent le bon peuple vers le meilleur homme de droite pour 2012.

          Deux points, certes marginaux, paraissent oubliés et devraient appartenir au débat.

          D’abord dans notre langue. Il s’y trouve une foule de mots, argots le plus souvent, fleurant bon son relent de colonialisme et de mépris envers l’étranger. Dans les emprunts arabes en particulier, mais ils ne sont pas les seuls à profiter de notre facilité à leur donner un sens péjoratif. Il suffit de quelques exemples pour en prendre conscience.

          Barda, bled, caïd, clebs, crouille, niquer, souk, smala, bazar… etc.

          Jusqu’à E. Mougeotte qui parle de la « rue arabe ». Vous connaissez la rue française ?

          La linguistique nous offre de quoi réfléchir à la considération historique de nos emplois de vocabulaire.

          Un autre point dont on pourrait se soucier, sans que la loi de 1905 ne soit violée.

                     Et s’ils pouvaient reposer en paix… R I P.

         Ce serait un geste de conciliation si nos cimetières possédaient partout où il y en a besoin un carré musulman qui permettent de disposer les corps des Français musulmans en direction de La Mecque. Combien de communes y sont réticentes ou favorables? Et comme il est triste de savoir que post mortem nous n’ayons même pas ce respect bien ordinaire et bien nécessaire !

        Il serait bon que le débat concernant les lieux de prière pour les vivants n’oblitère pas celui que l’on pourrait régler pour les disparus sur notre sol.          

          Certes, ce sont des approches marginales, mais pas anecdotiques. Voilà qui poursuit le super de Sophy.