Une vague de froid a frappé l'Iran en ce début d'année, paralysant de nombreuses régions du pays. Les abondantes chutes de neige ont aussi bloqué de nombreuses routes et ont provoqué l'annulation de tous les vols en partance de Téhéran.

Les autorités ont dû demander à la population de réduire sa consommation en gaz pour ne pas provoquer une déficience du service de distribution, alors que déjà une vingtaine des plus grandes villes du pays sont privées de ce précieux combustible.

Les écoles et collèges de Téhéran et d'autres grandes villes ont été fermés, et l'Administration a fermé tous ses bureaux jusqu'à mardi.

Circuler dans la capitale présente de grandes difficultés en raison des congères, mais dans beaucoup d'autres villes de l'intérieur du pays cela peut même devenir fatal, puisque les automobiles restent bloquées au beau milieu des routes, enfermant leur conducteur dans des tombeaux de neige où ils risquent de mourir congelés.

Cela faisait longtemps que l'Iran n'avait pas connu pareil vague de froid, même le sud du pays au climat pourtant assez chaud est touché. La température la plus basse a été enregistrée dans le centre du pays avec -25 °, et dans la ville de Rasht, dans le nord du pays, on a mesuré une hauteur de deux mètres de neige dans les rues.

Pour ne plus dépendre des livraisons de gaz provenant de l'extérieur pour pouvoir affronter ces froids sibériens qui frappent le pays, il est urgent que l'Iran développe un système d'énergie alternatif, comme le nucléaire par exemple.