Apparu au début des années 1980, le néolibéralisme se présente comme un nouvel ordre social, qui aboutit à la maximisation des revenus des classes les plus favorisées, « contenus » depuis la Seconde Guerre mondiale.
Il s’est traduit aux Etats-Unis, par une concentration accrue des revenus du capital et une augmentation des plus hauts salaires.
Dans les premières décennies de l’après guerre, le traumatisme de la crise de 1929 et de la guerre, la montée en puissance de l’URSS et d’importantes luttes sociales ont créer des conditions favorables aux classes populaires et moyennes dans les principaux pays capitalistes. Il en a résultés une amélioration des conditions de vie, une baisse des inégalités et des progrès sociaux en matière d’enseignement, de santé …
La crise structurelle des années 1970 et la défaite des luttes populaires ont ouvert la voie au néolibéralisme des années 1980. En Europe, le compromis social démocrate est resté important à l’inverse des Etats-Unis ou les caractères du néolibéralisme ont été plus marqués.
Ainsi, si l’on regarde la répartition des revenus, les inégalités sont croissantes. D’autant plus si l’on s’intéresse aux rémunérations des PDG aux Etats-Unis. En 2007, les 500 PDG les mieux payés aux USA recevaient chacun en moyenne 16 millions de dollars par an, dont plus de 7 millions en stocks options. En 1989, les chiffres étaient de 2 millions par an.
Le renforcement des hauts revenus apparaît de façon très pertinente au regard des statistiques fiscales des Etats-Unis. La part totale des revenus déclarés par le 1% des ménages aux revenus les plus élevés chute de 17% avant guerre à 9% en 1975. Grâce au redressement néolibérale, cette part s’est redressée a 20% en 2000.
En France, la tendance est analogue, bien que moins marquée. Mais ne crions pas victoire ! Même si les inégalités sont moins importantes et que les progrès sociaux ont perdurés, Nicolas Sarkozy est là pour y remédier. Sa politique fiscale dispose de qualité néolibérale certaine qui renforceront les inégalités en France.
Pensez-vous que le peuple français va se laisser faire indéfiniment? Certes non.
Les français ont cette réputation de « révolutionnaires » et on peut leur faire confiance.
Les français grondent en ce moment. Marre de vivre dans une « démocratie » pourrie par les inégalités, les injustices, les interdits et les taxes de toutes sortes.
Cela dit, il est préférable que les politiques pour qui les français ont voté, se rappellent qu’ils sont serviteurs de l’Etat c’est à dire des citoyens et non l’inverse.
Qu’ils sont là pour gérer la France et non pour se servir sur notre dos.
il ne manquerait plus qu’on nous taxe l’ensoleillement!
je crois que les travailleurs français vont bientôt se révolter, d’autant plus que les conditions économiques et sociales continuent de se dégrader …
Nous avons à la fois la culture de la grève et du mécontentement ! Il faut que cela nous serve pour apporter une cohésion et une cohérence aux mouvements sociaux ( ce qui se passe actuellement).
Je n’ai pas entendu Sarkozy parler des rémunérations exagérées de ces amis PDG Européens. Cela m’étonnerait qu’il fasse quelque chose contre. Nous avons l’impression que la démocratie s’éloigne de plus en plus de la France
En rédigeant mon ouvrage politique, [i][b]« Divorce sans Consentement Mutuel »[/b][/i], publié aux [b]Editions Veevre[/b], et, disponible
– [u]sur le lien [b] »partenaires come4news »[/b][/u] : [url]http://www.vosromans.fr/partenaires/partC4N.html[/url]
– [u]sur le lien des [b]Éditions Veevre[/b][/u] : [url]http://www.vosromans.fr/romans/divorce.html[/url]
j’avais écrit que e Peuple Français était ingouvernable… Et, je le pense toujours !
[b]1°)[/b] – [i]les syndicats, qui ne savent pas négocier, font de la politique au lieu de prendre la défense des travailleurs, des chômeurs, des laissés pour compte de notre Pays, arque boutés qu’ils sont dans leurs revendications catégorielles et corporatistes, ne pensant pas le moins du monde à tous les usagers livrés à eux même, ce, lors de toutes ces prises d’otage sociales… [/i]
[b]2°)[/b] – [i]Le [b]MEDEF[/b], très soucieux de la bonne santé financière de ses adhérents, le plus souvent issus des [b]entreprises du Cac40[/b], ne voient pas, ne veulent pas voir le désarroi quotidien du Peuple Français…[/i]
[b]3°)[/b] – [i]Les gouvernements,[/i] que ce soit le [b]Gouvernement Fillon[/b], que ce soient ses prédécesseurs[i], ne sachant pas négocier, qui se retrouvent confrontés à des grèves de plus en plus dures, à des manifestations de plus en plus revendicatives, sont obligés de négocier le plus rapidement possible, acculés qu’ils sont par les syndicats !
[/i]
Qui plus est, [i]et ce n’est pas leur rôle[/i], le [b]NPA[/b], le [b]PCF[/b], [b]Lutte Ouvrière[/b], la [b]Gauche de la Gauche[/b]…, ainsi que certains de l'[b]Aile Gauche[/b] du [b]Parti Socialiste[/b], faisant de la surenchère, font de la lutte syndicale au lieu de s’interroger sur les aspirations de ce peuple français !
Comment s’étonner après que [b]« L’internationale » des très riches[/b], qui rivalise avec [b]« L’internationale »[/b] [b]chère à Olivier Besancenot[/b], ne fasse pas ce qu’elle veut, puisque, de toutes les manières, elle est soutenue par le pouvoir en place et par le [b]MEDEF[/b] ?
La situation, qui a perduré durant des décennies dans nos Départements d’Outre-mer, sans que la [b]Gauche[/b] et la [b]Droite[/b] ne s’en émeuvent lorsqu’ils étaient au pouvoir, a fini par péter dans la figure de l’État et du Patronat…, ce, avec toutes les conséquences que cela suppose !
[i][b]Les crises martiniquaise, guadeloupéenne, réunionnaise… pourraient très bien venir en Métropole, plus vite qu’on ne pense ![/b][/i]
Confrontés à la montée du chômage, à la précarité de l’emploi, aux délocalisations ou plans sociaux, à la stagnation des salaires, des pensions de retraite, des prestations sociales, au coût de la vie qui augmente de jour en jour, au mal et au non logement…, les Français de Métropole pourraient fort bien descendre dans la rue à leur tour…, d’autant qu’ils voient que les plus riches de nos compatriotes s’enrichissent !
Qui plus est, les étudiants, les professeurs, les enseignants-chercheurs… sont dans la rue ! N’allons-nous pas, là, assister à une révolte généralisée comme en mai 68 ? Cela se pourrait bien (?)… Alors, et la grève du 19 mars 2009 le confirmera, le mécontentement est grandissant…
Le [b]Gouvernement Fillon[/b] et le [b]Président de la République[/b] ont tout intérêt à réagir en entreprenant des réformes profondes avant qu’il ne soit trop tard…
[b]2012, ce n’est pas si loin que ça ![/b] [b][i]Il se pourrait qu’on assiste encore à un énième Divorce sans Consentement Mutuel…[/i][/b]
A moins que…
Le débat et le clivage droite / gauche n’est qu’une farce. Que ce soit n’importe quel gouvernement, jamais ils n’écoutent les aspirations du peuple.
Seulement ce prétendu clivage aide à bloquer les débats par des arguments idéologiques et au combien démagogique pour certains, mais en rien utile aux questions nationales.
Je prends pour exemple le débat d’hier sur l’OTAN. Les interventions n’étaient qu’ accusations partisanes …
Ce qu’ils ne voient peut être pas, c’est que les générations se radicalisent et durcissent leurs positions. A quand le nouveau mai 68 ? Je l’espère bientôt !!!
Je crois profondément à la [b]foutaise[/b] que représente ce clivage gauche/droite.
Je suis persuadé que cette gauche/droite n’est qu’un moyen pour nos politiques d’occuper la place de manière pérenne. il y en a même qui font carrière! Inadmissible. A quand un maximum de mandats pour nos députés, sénateur et autres élus avec obligation entre deux mandats de réintégrer la vie active?
A quand la suppression des émoluments encore perçu hors mandat?
Vous l’exprimez bien mieux que moi, et je me souviens avoir écrit sur ce site que cette gauche, cette droite ne faisaient que mettre en opposition des élus au lieu de mettre en avant des courants de pensées qui seraient bien plus utiles au débat et in fine au confort de vie des français.
Il en va de même pour les syndicats de gauche, de droite, du patronat puis des politiques de tous bords avec ces syndicats.
Une immense messe réservée à cet « élite » , il s’agit véritablement d’un club fermé.
Dominique Dutilloy, dans son livre [b][i] »Divorce sans consentement mutuel »[/i][/b], retrace avec précision tous les faits politiques depuis 2002, et explique justement ces dérives qui amènent les français à plusieurs divorces.
Car effectivement comme vous le soulignez, la population est quelque part prise en otage par la gouvernance unilatérale de nos politiques.
politiques qui encore une fois ont été élus pour être au service de l’Etat, au service des français!!!
Nous voici à nouveau revenu au [b]moyen âge[/b]!
Tout à fait d’accord avec les deux messages concernant le clivage droite/gauche ! Leur vision du monde est identique, leur but est la quête et la conservation du pouvoir et non le désir de bien servir le peuple français…
Quand je vois que des mecs comme Tapie, Delanoë, Strauss-Kahn ou Hollande se dire de gauche ça me fait doucement rire…
Quant aux élus d’extrême-gauche on attend encore qu’ils montrent l’exemple.
De toute façon quand on se dit « extrême » c’est qu’on est par nature incapable de rassembler tous les français autour d’un projet de société commun, le vivre-ensemble sera impossible…
Il faut qu’un homme du peuple se révèle, qu’il se présente aux élections sans étiquette, sans parti pris, avec le désir de travailler pour la Justice, l’Equité, le Bien-Vivre et mettre au second plan son intérêt personnel…
Etre élu ce n’est pas être servi, c’est servir la collectivité ! Ce n’est pas un métier, c’est une mission, un don de soi ! Enfin ça devrait l’être…
Qu’ils renonces à leurs privilèges éhontés, qu’ils disent la vérité !
Si il y a moyen age, c’est parcequ’ilm y a une mentalité de serf ! D’abord chez ceux qui croient qu' »usager » donne des droits et vaut la peine de se battre, tandis qu’ils perdent en même temps leur statut de citoyens et laissent les lois les déposséder des parefeux de la dictature.
Ne cherchez pas à renouveler votre classe politique : apprenez l’histoire politique vous-même sans vous en tenir aux 20 h