Il est délicat de déterminer si un animal est intelligent ou non. Globalement, on peut dire que s’il est capable de s’adapter et de réagir positivement face à des situations inhabituelles, il possède une bonne intelligence. 

 Ses caractéristiques :

Au sein d’une même espèce on peut trouver des individus qui seront plus débrouillards et plus malins que d’autres (soulever un couvercle par exemple). Cependant, tous les cavaliers s’accordent pour lui reconnaître une dominante indiscutable qui est sa mémoire, à laquelle s’ajoutent sensibilité et impressionnabilité, ainsi que les caractéristiques de ses instincts. Comme tout animal domestique, le cheval possède des traits de caractère qui dérivent directement de ceux de ses ancêtres sauvages. Les chevaux vivaient en troupeaux et étaient constamment soumis aux agressions de leurs prédateurs : c’est donc un animal grégaire, qui se sent plus en sécurité au milieu de ses congénères qu’isolé. Il fuira en cas de danger. Il n’attaquera que s’il se trouve acculé ou s’il doit défendre sa progéniture. La plupart des études sur le comportement du cheval on été effectuées sur des troupeaux sauvages, cependant, les chevaux domestiques comportent les même bases de caractères. 

 

Son comportement :

Le développement comportemental se fait assez rapidement, l’empreinte chez les chevaux dure entre 40 et 48h après la naissance du poulain, autrement dit, le poulain a moins de deux jours pour reconnaître l’espèce équine à laquelle il appartient, c’est pourquoi  un nouveau né dont la mère meurt  lors de la mise bas ne doit pas au moins dans les deux premiers jours,  être isolé de ses congénères et être élevé par l’homme car il considérera ensuite l’espèce humaine comme la sienne. 


Ses moyens de communications : 

Le cheval étant une proie, ses sens sont donc très développés et communique avec des sens très divers.

Parmi eux nous trouvons la communication olfactive (odeurs), tactile, et les jeux posturaux (langage corporel : mimique, mouvements d’oreilles…).
Ainsi que ce soit au box, ou au pré, le cheval conserve son instinct grégaire et a besoin de pouvoir communiquer avec ses congénères. Il est bon de ne pas le laisser seul.