L’influence PKP sur les médias québécois

             Occupation Double, Star Académie, Le Journal de Montréal, le 7 jours. Voilà quelques exemples de médias qui définissent la façon de penser des Québécois. Quebecor via ses filiales est capable d’implanter des opinions dans les cerveaux de ses disciples. La plupart du temps, il s’agit des opinions qui lui sont évidemment favorables. L’expansion de l’empire ne s’est pas faite toute seule. Le gouvernement a participé et a accepté de voir s’allonger l’emprise de Pierre-Karl Péladeau dans l’acquisition de TVA et Vidéotron. Est-il normal qu’une seule personne soit capable de mettre en branle des campagnes contre les gens qui s’y interposent ou au contraire promouvoir son point de vue devant plusieurs millions de personnes qui ne s’informent que par lui.

            Avec ses chaines télés, ses magazines, ses journaux, son câblodistributeur et ses autres moyens, PKP est dans le foyer de milliers de citoyens à travers le Canada, mais plus particulièrement au Québec. Si un élu a le malheur de se mettre dans son chemin, il va partir sa machine et anéantir cette personne. Grâce à ce pouvoir, il contrôle pluie et beau temps. On peut donc affirmer qu’il a plus de pouvoir que le Premier Ministre. Il est tout à fait inacceptable qu’une personne ait les moyens d’influencer tant la population que les élus. Il s’agit de chantage. Il ne faut pas permettre autant de convergence à une seule personne comme l’a fait le Parti Québécois en 2000 lorsqu’il a permis la méga transaction de TVA. Avec un chiffre d’affaire de près de 10 milliard de dollars annuellement, ses pouvoirs sont illimités afin de pouvoir élargir sont emprise comme il l’a fait dernièrement avec TVA Sports par exemple.            Prenons l’exemple de l’amphithéâtre à Québec. Le projet controversé dont veut s’impliquer Quebecor, fait l’objet de plusieurs critiques. Les nouvelles rapportées par le groupe sont les plus lues de toute la province. Il peut donc faire dire ce qu’il veut à ses journalistes afin que la population voie la nouvelle selon les besoins de l’entreprise. Dans l’histoire qui nous occupe, ceux qui s’opposent au projet sont de méchants faiseurs de troubles. Les députés qui ont osé parler, Amir Khadir par exemple, s’est fait salir par la salle de nouvelles de Péladeau. Nos politiciens sont donc sous l’emprise indirecte d’un seul groupe de personne élite qu’est le groupe Quebecor. Tant que ce groupe sera présent, jamais ils n’auront le droit de parole auquel on s’attend d’eux.             Bien sur il est un peu tard pour s’en rendre compte. Cependant, le CRTC (Conseil de radiodiffusion et des télécommunications canadiennes) , peut encore mettre ses culottes et régir dans le cas ou l’entreprise voudrait exagérer dans sa convergence. Toujours faut-il que la population démontre sont désire d’avoir une information exacte et juste. Pour l’instant on préfère écouter Occupation Double et parler de ce qu’a fait Élizabeth avec son corps plastifié et remonté au grand complet.