Le retour du couple Vincent Lindon / Emmanuelle Devos au cinéma… j’en attendais beaucoup, peut être un peu trop ? Après "La moustache" et le magnifique "Ceux qui restent", revoilà ce tandem pour un nouveau film de  Delphine Gleize  : La permission de minuit.

Drôle de titre à priori, pour une "drôle" d’histoire. Il faut entendre dans mon "drôle" : quelque chose de rare et peu commun. A vrai dire un sujet qui ne m’attirait pas plus que ça… Si j’y suis allé c’est bien pour une raison : revoir mon couple fétiche à l’écran. Sauf que sauf que…

1. J’avais mis trop d’espoir dans ce film.
2. En effet j’avais raison, cette histoire ne m’a pas convaincu…

Résumé en deux mots du film :

Une histoire d’amitié entre un patient et son médecin. David a 50 ans, Romain en a 13…
David, professeur en dermatologie, fou de son métier, le soigne et l’opère depuis qu’il a 2 ans.
Atteint d’une déficience génétique rare, Romain vit à l’écart de la lumière du jour.
C’est “un enfant de la lune”.
Un jour, David obtient une mutation qu’il n’attendait plus. Comment annoncer à Romain son départ ? Le jour de la séparation approche, une nouvelle épreuve pour l’un et pour l’autre.

– Je dois bien l’avouer, j’ai pas aimé ce film : j’ai trop souvent regardé ma montre, car le film est long : 1h50 qu’on sent passer. Trop peu de scènes convaincantes (il y’en a tout de même 2 ou 3 sympas), trop peu de dialogues percutants… ou alors c’est ce coté un peu médical/maladie qui m’a dérangé ? Le jeu d’acteurs des adolescents m’est totalement passé au dessus…

Petite mise en garde : C’est pas du tout un film centré sur le tandem : Lindon / Devos (où le gosse aurait pu être mis au second plan) mais bel et bien une relation Medecin / Patient (où l’on retrouve Emmanuelle légérement au second plan – même si elle est toujours aussi efficace qu’à l’habitude). Donc si comme moi l’histoire ne vous parle pas des masses et que vous misez  éventuellement sur ce tandem là : passez votre chemin.

Ce qu’on peut trouver d’efficace dans le film ? La bande son qui est plutôt bonne, qui nous fait oublier quelques minutes la lenteur du film. Certains dialogues sont sympas et intéressants. Lindon est fidèle à lui même. Devos aussi, plus jolie que jamais.

Conclusion : l’idée aurait pu être sympa, mais j’ai trouvé ça trop prévisible, on est jamais surpris. Trop peu convaincant, trop facile, trop sirupeux. Peut être que c’est moi qui ai trouvé le sujet trop déprimant ? L’angle pas assez bien choisi ? Bref déçu. Je suis un peu dur, mais je me suis ennuyé…

(et, roh, on appelle pas un de ses personnages "Carlotta" ! si ?)

3.5/10