La première inégalité dans le monde du travail, souvent méconnue, se trouve avant l'emploi : c'est le chômage. Le taux de chômage des femmes est en effet, depuis près de trente ans beaucoup plus élevé que chez les hommes. A ce titre, la plus grande déception, est que les sexes restent inégaux, au désavantage des femmes, tant dans la société civile que politique.

La disparité salariale démontre que les hommes et les femmes ne sont pas sur le même pied d'égalité. Dans les hautes sphères dirigeantes, la présence masculine est écrasante.

Pourtant la richesse des entreprises ne prend-elle pas source dans la diversité ?

Comment démonter les mécanismes qui ont généré les inégalités, et surtout comment y remédier ?

Le congé maternité ne serait-il pas finalement un facteur handicapant ?

Pourtant il suffirait de favoriser un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. Un aménagement horaire, une accessibilité accrue à des services de garde d'enfants. Un dispositif visant à fluidifier les départs et les retours de congé maternité. Des initiatives indispensables !

Des entreprises (Accenture, Air Liquide, Areva, Cisco, Orange, Suez, etc….), non pas par souci  du politiquement correct (un petit clin d'œil à Sophy !!), se sont lancés dans une politique de féminisation du management. Ils s'avèrent que les entreprises qui ont un fort taux de féminisation résistent bien mieux aux tourmentes des marchés boursiers. Une analyse de MICHEL FERRARY, professeur a  la CERAM BUSINESS SCHOOL , également fondateur et Président de l'Observatoire de la femme dans l'entreprise. Je vous invite à parcourir cette analyse.

Les deux sexes se doivent de participer au pilotage des entreprises. Le regain de créativité illustré par cette mixité est parlant. Comment vouloir se passer de 50% de créativité en réfutant cette évidence.

Le constat est clair. La crise boursière n'aurait sans doute pas atteint les mêmes proportions avec plus de femmes à des postes clés. Il est consternant, au regard de l'échelle hiérarchique, de constater que seulement 20% des femmes accèdent aux plus hauts postes.

Machisme ?

Que dire de la position du syndicalisme, ou les femmes sont pratiquement absentes du débat (…).

Que dire des discriminations, de l'harcélement sexuel dont sont victimes les femmes (..).

Il serait bien temps de mettre fin à ce laxisme et de rendre à la femme son importance dans l'entreprise de demain.

Pour conclure cet article, je vous présente cette merveilleuse chanson de Jean Ferrat.

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