Deux matches des huitièmes de finale de la Ligue des Champions édition 2011-2012 avaient lieu hier soir. Les quatre derniers se dérouleront mardi et mercredi de la semaine prochaine. Après l’entrée en lice du Barça mardi soir, c’était au tour d’un autre favori, le Milan AC de confirmer ses prétentions.
Face à Arsenal, toujours à l’aise à l’extérieur et en regain de forme en championnat d’Angleterre, les Milanais se devaient d’être prudents, d’éviter les contre souvent ravageurs des Gunners, tout en essayant de prendre un avantage conséquent avant le retour à l’Emirates Stadium. Pour cela, Allegri aligne une équipe très expérimentée : Van Bommel et Seedorf au milieu, Ibrahimovic devant, Mexès en défense et Abbiati dans les buts. Côté Anglais, l’équipe est plus jeune, bien plus jeune.
La situation se débloquera bien rapidement. Très vite, les hommes de Wenger n’arrivent pas à conserver le ballon et à le relancer proprement. Et c’est suite à une énième perte de balle que Kevin Prince Boateng inscrira le premier but de la rencontre (15ème). Un but somptueux à la hauteur du talent du Ghanéen qui s’est maintenant imposé au Milan depuis deux saisons. Le reste de la recontre ne sera qu’une suite logique. Dominateurs, les Italiens doubleront la mise à la 38ème minute par l’intermédiaire de Robinho. Robinho qui frappera de nouveau dès la reprise pour porte le score à 3-0 à la 49ème. Les Milanais se contenteront de gérer la situation et le résultat, laissant les Gunners revenir quelque peu dans la partie sans pour autant leur donner le moindre espoir de mettre à mal leur parfaite organisation défensive. Mieux même, les Lombards ajouteront un quatrième but par Ibrahimovic à la 79ème minute. La messe est dite. Même pour le match retour. Auteur d’une prestation de premier choix, le Milan AC a montré qu’il faudrait compter avec lui cette saison.
Dans l’autre match de la soirée, les Russes du Zénith Saint Petersbourg accueillaient les Portugais du Benfica Lisbonne. L’équipe même qui a envoyé Manchester United en Europa Ligue. Les Russes, sur leur terrain et dans des conditions climatiques les favorisant grandement, voulaient prendre un avantage décisif avant un match retour difficile à l’Estadio de la Luz. Jamais ils n’y parviendront. Tout d’abord menés dès la 20ème minute, ils égalisent à la 27ème avant de prendre l’avantage par l’ancien Parisien Semak à la 71ème. Cardozo égalisera à la 87ème avant que Shirokov, auteur d’un doublé, ne redonne un avantage définitif aux siens (3-2). Un avantage définitif certes. Mais sera-t-il suffisant ? On peut penser que non. Fidèles à un jeu offensif bien léché et de qualité, on peut penser que les Lisboètes, forts de leurs deux buts inscrits à l’extérieur, ont conservé toutes leurs chances de qualification.
