Le PSG a manqué l’occasion de repousser Lyon à sept points en concédant le nul à Saint-Etienne (2-2) après avoir mené 2-0 au bout de vingt minutes, dimanche, dans le dernier match de la 29e journée.


 Les deux meilleures équipes de L1 en 2013, voilà la belle affiche qui attendait le Chaudron ce soir. Alors que les prétendants au podium avaient tous déçu au cours du week-end, Saint-Étienne espérait bien frapper un gros coup en dominant le PSG. C’est pourquoi il a entamé la rencontre en instaurant un gros pressing sur l’entrejeu parisien. Dès la 4e minute, Brandão récupérait un bon ballon dans la surface et récoltait un corner qui s’avérait dangereux. Mais voilà après cette bonne entame, les Verts ont constaté que ce soir, le PSG était bien luné. Précis techniquement, solidaires et compacts, les joueurs franciliens montraient leur bon visage(solide et efficace), celui qu’ils sortent surtout en Ligue des Champions. Résultat, cela débouchait vite sur une action décisive, avec un Pastore qui s’en allait battre Ruffier d’un  ballon piqué (9e).

Comme si cela ne suffisait pas, l’arbitre de la rencontre offrait un penalty très généreux aux Parisiens, sanctionnant une sortie pourtant licite de Ruffier dans les pieds de Lavezzi (17e). Ibrahimovic ne tremblait pas (19e). On pensait alors le PSG dans un fauteuil au regard de sa maîtrise d’un soir. Mais un évènement contraire est venu relancer les Stéphanois. Le premier sprint d’Aubameyang sur l’aile droite débouchait sur un centre qu’Alex, gêné par Brandão, repoussait dans ses propres buts (37e). Voilà qui avait le mérite de relancer les Verts, immédiatement plus mordant, à l’image d’un Clerc qui inquiétait Sirigu sur un centre-tir (44e). La pause n’a pas rompu la bonne dynamique des locaux, qui bénéficiaient de plus d’espaces sur les ailes.

Le visage séduisant de la première période du PSG avait laissé place à une certaine fébrilité. Attentiste, le club francilien voyait les vagues stéphanoises déferler  avec un Mollo déchaîné et un Aubameyang incisif. Pourtant, c’est bien Paris qui avait la balle de break, par Ibrahimovic, qui ne cadrait pas  alors qu’il se présentait seul devant Ruffier . Deux minutes plus tard, François Clerc envoyait un missile plein lucarne pour égaliser (2-2, 72 e). Sauf que ce but est entaché d’une grosse faute de Brandão sur Thiago Silva provoquant la colère des parisiens. Avec plusieurs erreurs, l’arbitre de la rencontre n’aura pas été à la hauteur du rendez-vous.

Au final, le nul parait logique et maintient ainsi le suspens en  haut du tableau. Cette 29e journée n’a donc livré aucun enseignement  puisqu’aucune des neufs premières équipes (avant cette journée) ne s’est imposée ce week-end. Paris possède certes désormais cinq points d’avance sur Lyon. Mais ce dimanche, c’est sans doute avec de gros regrets que les Parisiens quitteront le Forez. Car c’est bien Paris qui a eu le match en main durant plus d’une heure.