les limites des interventions de la coalition et des Français.
En Côte d’Ivoire c’est maintenant que tout commence, le président Gbagbo vient d’être arrêté le 11 avril dans sa résidence par l’action des forces Françaises, plus de 200 hommes, plus de 30 véhicules blindés et des missiles ont été tirés, conjointement à celles de l’ONU et des forces républicaines d’Alassane Ouattara et c’est à son quartier général de la résidence du golfe qu’il fut emmené. C’est au terme de 11 jours de guérilla voire de guerre à l’arme lourde que Laurent Gbagbo a rendu les armes. Son palais présidentiel n’est plus qu’un tas de ruines. Est-ce fini pour autant, certainement pas, la gouvernance d’Alassane Ouattara commence et elle devra panser les plaies, elle devra montrer sa capacité à maintenir la cohésion du pays entre le Nord et le Sud, ce que faisait Laurent Gbagbo. Allons-nous assister à un autre Irak en plus petit ou les partisans de Laurent Gbagbo ne vont pas baisser les bras facilement, malgré un appel de Guillaume Soro premier ministre d’Alassane Ouattara les invitant à déposer les armes, ne représentent-ils pas 46 % des Ivoiriens, une vue de l’esprit dans ces pays ou la démocratie n’est qu’un mot. Alassane Ouattara houphouëtiste saura-t-il redresser le pays comme le lui avait confié son mentor le président Félix Houphouëte-Boigny le père de la nation Ivoirienne ?
La Côte d’Ivoire pendant ces journées sanglantes a mobilisé toute notre attention, n’avons nous pas des ressortissants regroupés dans des camps sous la protection de la force de la Licorne. Notre engagement auprès d’Alassane Ouattara sous la couverture des Nations-Unies de la résolution 1975 du 30 mars 2011 exigeant clairement que «la volonté du peuple Ivoirien soit respectée» soumettant Laurent Gbagbo et ses proches à des sanctions. Résolution adoptée face à la gravité de la crise qui frappe ce pays. La commission électorale indépendante qui représente une autorité administrative dotée de valeur morale et d’autonomie financière donnait le 02 décembre 2010, 54,1 % des voix à Alassane Ouattara pour 45,9 % à Laurent Gbagbo. Le Conseil constitutionnel Ivoirien dont les membres sont nommés par le président de la république proclamait l’inverse, après annulation des résultats dans 7 circonscriptions du Nord. Il donnait 48,55 % à Alassane Ouattara et 51,45 % à Laurent Gbagbo. L’opposition Ivoirienne ne pouvait que dénoncer ce fait prétextant une manipulation électorale, et clamait un «push» tandis que la représentation internationale considérait comme vainqueur Alassane Ouattara.
Cela a pour similitude les élections législatives Palestiniennes ou le Hamas obtint 56 % des suffrages lui donnant la majorité parlementaire contre celle du Fatha. Ce fut le début d’une longue confrontation entre le Fatha et le Hamas, et sous l’impulsion des États-Unis et de la communauté internationale et le Hamas fut rejeté dans la bande de Gaza.
Cette situation nous contraignit, compte tenu de notre passé en Côte d’Ivoire, à intervenir après un engagement bien frileux au départ laissant Alassane Ouattara seul à affronter Laurent Gbagbo et ses troupes qui refusaient de quitter le pouvoir. Après plusieurs mois d’incertitudes soutenu par la communauté internationale Alassane Ouattara constitua une force militaire lui permettant d’engager la prise du territoire dont la capitale Yamoussoukro jusqu’à Abidjan centre économique du pays ou restèrent concentrés autour du palais présidentiel les forces pro-Gbagbo équipées de chars et d’armes lourdes. Devant son impuissance à vaincre la résistance du camp Gbagbo nous avons été amenés à prendre une part militaire plus importante mettant en œuvre à la fois nos hélicoptères de la Licorne et ceux de la mission de l’ONU pour tirer sur des blindés dans l’enceinte présidentielle et pour détruire un véhicule des forces blindées des pro-Gbagbo dans la zone des résidences diplomatiques. Laurent Gbagbo accuserait la France de vouloir l’éliminer. La situation essentiellement mouvante d’attaques et de contre attaques, les informations souvent ponctuelles et sans lien, nous montraient un état de guérilla qu’il était difficile de situer dans un état précis des combats.
Le 09 avril l’opération des forces de la Licorne n’auraient pu empêcher les forces de Laurent Gbagbo de reprendre du terrain à Abidjan a indiqué le chef Alain Le Roy des opérations de l’ONU de maintien de la «paix». Les forces de Laurent Gbagbo ne seraient plus qu’à un kilomètre de l’hôtel international ou serait installé Alassane Ouattara. Elles contrôleraient la totalité du Plateau de Cocody. La citée lagunaire serait une ville fantôme, quelques rares habitants se risqueraient encore dans les rues à la recherche de nourriture, d’eau ou voulant fuir. Cette situation posa d’énormes problèmes devant l’impuissance des forces d’Alassane Ouattara, d’autant que la résidence de l’ambassade de France qui jouxte celle de Laurent Gbagbo aurait été visée par des tirs de mortier et de roquettes tirés de positions tenues par les pro-Gbagbo, information formellement démentie par le camp Gbagbo. Ce regain de poussée des forces de Gbagbo serait la conséquence d’un relâchement consécutif à des pourparlers de paix qui n’auraient été qu’une ruse de plus de Gbagbo pour reprendre la main. Cette situation créa des difficultés aux missions diplomatiques qui craignirent des représailles du camp Gbagbo. La présence de forces loyalistes à Gbagbo sillonnant les rues empêcheraient l’évacuation des personnels des missions diplomatiques. 23 pays auraient fait une demande pour que leurs ressortissants soient évacués, et les missions diplomatiques Américaines, Brésiliennes, Allemande seraient en attente d’aide.
A cela, le Haut commissariat de l’ONU aux droits de l’homme aurait découvert plus de 100 corps hommes femmes et enfants originaires de la Côte d’Ivoire et de pays voisins ces dernières 24 heures à l’Ouest de la Côte d’Ivoire, il s’agirait dépurations ethniques dont seraient coupables les forces de Laurent Gbagbo. L’accusation est tout aussi accablante pour les forces loyales à Alassane Ouattara qui auraient tué et violé des centaines de personnes et brulé des villages fin mars toujours à l’Ouest de la Côte d’Ivoire.
Des sauvages, dans quel guêpier nous nous sommes engagés !
L’organisation Human Rights Watch accuse aussi les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), contrôlées par Guillaume Soro, d’avoir tué des opposants entre le 6 et le 30 mars, lors de leur progression dans l’Ouest. Beaucoup de victimes étaient de l’ethnie Guéré, qui soutenait Gbagbo lors de la présidentielle. Beaucoup de vieillards, qui n’avaient pu fuir au Liberia voisin, ont été tués. Des dizaines de femmes ont été violées, affirme HRW dans son rapport. Une femme de Bakoubli, près de Toulepleu, a affirmé avoir été violée en présence de ses enfants, ajoutant que son mari qui tentait d’intervenir a été exécuté par les combattants pro-Ouattara. Le rapport de HRW cite également une femme de 47 ans qui dit avoir été contrainte d’assister à l’exécution de son père, de son mari et de son fils de 10 ans près de l’exploitation familiale de cacao à Doke. Un homme de 32 ans a décrit l’entrée des pro-Ouattara dans la ville de Diboke et affirmé qu’ils avaient ouvert le feu sur les civils qui couraient dans les rues.
Selon HRW, des centaines de personnes ont été tuées à Duékoué lors de la prise de la ville le 29 mars. Document Le Figaro.fr, Crédits photo : ZOOM DOSSO/AFP
Situations terrifiantes sans solution autre que la disparition d’un clan pour l’autre par le massacre d’innocents.
La chute de Gbagbo ne règlera rien et nous serons de plus en plus critiqués, pour notre intervention, par les forces républicaines de Côte d’Ivoire, qui admettront difficilement que ce sont les forces Françaises par les bombardements sur le palais présidentiel qui ont permit la capture Laurent Gbagbo. Sans cet apport logistique il est évident que Laurent Gbagbo ne serait pas capturé. D’ores et déjà, pour éviter toute controverse l’ambassadeur de France à Abidjan, Jean-Marc Simon, assure que Laurent Gbagbo aurait été arrêté par les forces républicaines de Côte d’Ivoire. Même sont de cloche à Paris d’un porte-parole de son camp affirmant que ce sont bien les forces d’Alassane Ouattara qui sont à l’origine de l’arrestation. Selon Le Monde «à aucun moment les forces Françaises n’ont pénétrées dans le périmètre de la résidence». Pourquoi ces prises de position, que signifient-elles ?
Quand à la Libye, les rebelles reculent. Les diplomates se mobilisent. Les forces de Kadhafi ont repoussé le 09 avril une offensive des rebelles dans la région de Breda. La situation est très inquiétante dans la région située entre le site pétrolier et la ville d’Ajdabiya à 80 km à plus à l’Est ou se concentrent l’essentiel des combats depuis une semaine, l’Orient Le Jour.com . D’après Al-Oufock, huit insurgés auraient été tués lors des combats à Misrata, malgré que les forces de l’OTAN aient mené plusieurs raids pour venir en aide aux rebelles assiégés par les forces de Kadhafi. 15 chars auraient été détruits pas les forces de l’OTAN dans ces attaques près de Misrata et deux autres au Sud de Breda. A Misrata un navire d’aide humanitaire affrété par le Comité international de la croix rouge transportant du matériel médical et des médicaments pouvant soigner 300 blessés par balles a accosté le 9 avril dans le port de Misrata.
Le vendredi 8 avril on célébrait pendant la prière publique à Benghazi les derniers martyrs de la révolution Libyenne. Des cercueils avaient été amenés en véhicules sur la place remplie de fidèles devant l’hôtel de ville, sur le front de mer, de nouveaux noms sont venus s’ajouter à ceux dont les portraits décorent les murs du tribunal sur cette place symbolique de la révolution Libyenne. Mais ces dernières victimes n’étaient cette fois pas celles de la répression des troupes de Kadhafi, mais des combattants tués jeudi dans un bombardement de l’OTAN. Un avion de l’OTAN, avait pris pour cible les chars déployés pour la première fois par les révolutionnaires qui tiennent toujours le terminal pétrolier de Brega, sur la route du golfe de Syrte, faisant entre quatre et six morts, selon des bilans difficiles à vérifier. Ce serait la troisième erreur depuis le début des bombardements Al-Oufock. Cela montre les limites de l’action de l’OTAN qui montre son incapacité à freiner l’avance des forces de Kadhafi. La désillusion s’installe dans le camp des insurgés ne voyant pas d’issue à leur rébellion. L’impuissance des rebelles à s’organiser, leur manque de relation entre eux et avec les forces de l’OTAN, sèment la confusion, et montre leur limite à s’emparer de Tripoli. Les nouvelles désordonnées que l’on reçoit montrent le désarroi des rebelles obligés de reculer devant la poussée des forces de Kadhafi qui seraient entrées a Ajdabiya le 10 avril.
En Libye comme ailleurs, il n’y a pas de guerre sans bavures, il est bien évident que sans intervention au sol, l’affrontement ne peut que tourner l’avantage de Kadhafi qui possède une armée même si elle à perdu de sa puissance. Nous avons engagé cette guerre sans trop en voir les conséquences pensant probablement que la révolte Libyenne gagnerait la capitale, il n’en fût rien. Les partisans de Kadhafi verrouillant la ville et empêchant toute manifestation contre le régime.
On parle de médiation par l’Union africaine,l’Union européenne et la Ligue arabe à quelques jours d’une réunion du Groupe de contact sur la Libye mercredi 13 avril au Qatar. La Ligue arabe accueillera le lendemain au Caire une conférence en présence notamment du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et de la chef de la diplomatie Européenne Catherine Ashton. D’après le Figaro.fr un groupe de dirigeants Africains, médiateurs de l’UA, est attendu en Libye pour tenter de rencontrer Mouammar Kadhafi puis des responsables de l’insurrection dans leur fief de Benghazi et obtenir un cessez-le-feu. Comment peut-on négocier quand on a le dos au mur ? Il est bien évident que Kadhafi est en position de force, en outre, la rébellion a rejeté toute idée d’un cessé le feu conditionnant le maintien au pouvoir de Kadhafi, c’est l’impasse.
Les dernières infos signalent une réunion des médiateurs samedi 09 à Nouakchott affirmant les objectifs de la mission, cessation des combats et acheminement de l’aide humanitaire, et ouverture du dialogue avec Tripoli. Les médiateurs de l’UA ont prévu de se rendre de 10 au soir à Benghazy pour convaincre les rebelles d’un cessé le feu, mais sans le départ de Kadhafi cette médiation est vouée à l’échec. Entre temps Kadhafi aurait accepté la feuille de route de l’UA pour un cessé le feu immédiat. Cette délégation était venue plaider en particulier pour un arrêt des combats, qui ont fait au moins 23 morts depuis samedi à Ajdabiya et à Misrata, selon des sources médicales.
Comme à son habitude, le colonel Kadhafi a reçu sous sa tente, dans sa résidence de Bab al-Aziziya, la délégation de l’UA. Ici les présidents Jacob Zuma (Afrique du Sud) et Denis Sassou Nguesso (Congo).Document Le Monde.fr , REUTERS/NTSWE MOKOENA
Nous avons actuellement 20.000 hommes qui interviennent sur différents fronts. Cette situation est une escalade dont nous ne sommes pas habitués même si sur certains points, elle se justifie. Pouvons-nous tenir encore bien longtemps dans cette posture ?
Elle nous montre la difficulté d’intervention en Afrique et au Moyen-Orient en tant que redresseurs de tords et de justicier de la démocratie. Elle nous montre aussi la difficulté de vaincre un régime sans appui militaire au sol. Dans ces pays l’intérêt pour le pouvoir n’a pas pour but l’amélioration les conditions sociales de leur citoyens, mais seulement d’être une source de revenus pour les dirigeants qui s’enrichissent au détriment de leur peuple. Les exemples de Ben Ali en Tunisie et d’Hosni Moubarack le montrent. Leur résistance avec les armes que nous leur avons vendues nous implique de revoir notre politique, vendre des armes pour notre profit est donc lourd de conséquence si demain nous sommes amenés à combattre ces régimes. L’argument de dire que si ce n’est pas nous qui en vendons ce sera les autres, probablement, mais ils n’interviennent pas dans ce genre de conflit. C’est toute notre politique internationale qu’il faut revoir, ces armes servent à tuer, non pas les ennemis de ces pays, mais leurs ressortissants. Combien nous coûtent ces guerres, le profit de ces ventes d’armes couvre-t-il les dépenses de ces engagements, sans prendre en compte les pertes humaines ?
Alassane Ouattara à une dette envers la France, saura-t-il en tenir compte dans le futur, rien n’est moins sur, ne sera-t-il pas aussi un dictateur par obligation d’assurer, entre les différentes factions, un équilibre dans son pays qui devra surmonter ses difficultés politiques et économiques ?
Félicitations, Mr Anidom Nidolga ! Bel article de propagande pour les néo-colonisateurs qui utilisent les hommes de paille Ouattara et Soro, pour piller à loisir le sous-sol Ivoirien et le Golfe de Guinée, par les multinationales françaises et américaines.
Car vous partez d’un postulat qui fait rire doucement ceux qui connaissent la situation : Ouattara a gagné les élections et il est donc « le président reconnu par la communauté internationale » ! Nous sommes dans la plus pure tradition du colonialisme d’antan.
Pour vous, les rebelles du nord, soutenus par la France, les USA et l’ONUCI, qui ont bourré les urnes dans les 7 départements qu’ils contrôlent, sont soudain devenus les « forces républicaines de Côte d’Ivoire » ! Le mafieux Soro doit apprécier vos propos…
Avez-vous oublié, Monsieur, que les accords de Ouagadougou et de Marcoussis prévoyaient que l’ONUCI devait désarmer la rébellion du nord, pour permettre de rétablir la légalité républicaine dans tout le pays et permettre des présidentielles libres et démocratiques sur l’ensemble du territoire ?
Oubliez-vous que l’ONUCI manipulée par la France et les USA n’a jamais voulu rétablir cette légalité et a fait une pression maximum pour que les présidentielles aient quand même lieu ?
On connaît désormais le résultat… Les morts et la souffrance des populations, plus que jamais colonisées par les charogards du néo-esclavagisme de la modialisation, au travers de quelques hommes de paille manipulés, petits dictateurs en herbe grassement payés qui « assurent la stabilité du pays », qui ont pour nom en Côte d’Ivoire Gbagbo, Ouattara, Soro et consort. Car je ne suis pas un soutien de Gbagbo qui est tout sauf un démocrate.
Les propos de la presse et des médias dominants, les vôtres aussi, concernant la Côte d’Ivoire nous font honte à la France, nous font honte pour l’Afrique. Ce merveilleux continent, très riche en ressources naturelles pour un développement durable des populations est pillé et dégradé sans vergogne depuis deux siècles par les puissances dominantes de la planète. Les fameuses « aides folkloriques au développement » ne sont que des cadeaux financiers aux dictateurs locaux et des salaires très confortables aux « coopérants » qui représentent les multinationales ou maintiennent les populations dans le sous-développement et la misère extrême, obligeant les pauvres adultes à l’émigration vers la France (pour les pays francophones) qui les accueillera comme les mères maquerelles, racisme bien pensé en plus.
Vous le savez Monsieur, il y a deux France. Celle des colonisateurs, esclavagistes, adeptes de la mondialisation et dignes héritiers de l’ancien régime et des fascismes, au pouvoir actuellement dans notre pays. Et puis la France des lumières, des révolutions, des avancées sociales et de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. C’est celle des humanistes et progressistes, actuellement minoritaires dans notre Pays mais qui font pourtant avancer l’humanité entière, en pariant sur l’éducation, la démocratie et les luttes pour la libération, avec liberté, égalité et fraternité. Même si ces avancées sont très lentes et difficiles, trois pas en avant, suivis de deux en arrière… Hélas pour nos amis Africains et Ivoiriens en particulier, cela fait longtemps qu’ils marchent en reculant…
J’ai choisi mon camp, vous avez choisi le vôtre, Monsieur Anidom Nidolga…
[b]JANCAP[/b] bonsoir,
Alors là vous me faites plaisir.
Vous n’avez probablement pas lu l’article entièrement, ou vous n’avez pas compris.
N’ai-je pas écrit :
[b]Cela a pour similitude les élections législatives Palestiniennes ou le Hamas obtint 56 % des suffrages lui donnant la majorité parlementaire contre celle du Fatha. Ce fut le début d’une longue confrontation entre le Fatha et le Hamas, et sous l’impulsion des États-Unis et de la communauté internationale et le Hamas fut rejeté dans la bande de Gaza.
[/b]
Ce qui montre, n’ayant pas de preuve que l’on peut émettre des réserves sur l’implication de la France et de l’ONU quand à considérer les résultats des élections en faveur de Alassane Ouattara.
Mais sans éléments de preuve je ne peux rien affirmer.
Vous n’apportez pas non plus de preuve dans votre propos quand vous écrivez que les rebelles du Nord [b]ont bourré les urnes dans les 7 départements qu’ils contrôlent[/b]
C’est ce que prétend Laurent Gbagbo puisqu’il a exclu la prise en compte du vote de ces départements par le Conseil constitutionnel dont les membres sont nommés par lui. Avouez tout de même que l’on ne peut qualifier d’impartial une telle institution lorsque ses membres sont nommés par le président !
J’essaye d’écrire avec le maximum de sérieux, je ne peux décrire une situation sans éléments de preuve. Pour ces élections la Communauté internationale par l’entremise de l’ONU, à déclaré qu’Alassane Ouattara avait gagné les élections, je ne peux écrire comme vous que l’ONUCI a été manipulée par la France et les USA.
Vous me faites beaucoup d’honneur en disant que mes propos font honte à la France, je n’en mérite pas tant.
Quand vous écrivez savez vous Monsieur, [b]il y a deux France. Celle des colonisateurs, esclavagistes, adeptes de la mondialisation et dignes héritiers de l’ancien régime et des fascismes, au pouvoir actuellement dans notre pays. Et puis la France des lumières, des révolutions, des avancées sociales et de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. C’est celle des humanistes et progressistes, actuellement minoritaires dans notre Pays mais qui font pourtant avancer l’humanité entière, en pariant sur l’éducation, la démocratie et les luttes pour la libération, avec liberté, égalité et fraternité. [/b]
On voit au travers de ce texte qued vous ne me connaissez pas.
Bien à vous
Anido
Quelle volée de bois vert mon cher Anidom! Mai aussi qu’es tu allé faire dans cette galère? serais je tenté de dire…
Cependant j’ai bien aimé ton article même si je ne partage pas toutes tes conclusions et pistes…
Oui on aurait mieux fait de pas mettre les pieds dans ce boubier…
Oui on les avait déjà bien enfoncés…
Oui si on n’avait rien fait c’est un autre satellite des américains qui aurait fait et alors adieu veaux vaches cochons et contrats …
oui tes deux interlocuteurs précédents ont aussi raison…Nous occidentaux sommes incorrigibles a vouloir donner des leçons Mais la férocité de l’économie mondialisée nous laisse t’elle le choix?
Mais comme dit JANCAP nous sommes le pays de « Siècle des Lumières » et des humanistes, il en reste encore quelques uns…en Afrique aussi…
Manipulation, désinformation, arrêtons de nous immiscer dans les affaires des autres pays pour d’obscures fausses raisons.
La France a en effet de gros relents colonialistes qu’il serait bon qu’elle abandonne définitivement. La protection du peuple ivoirien tout le monde s’en fout.
Cessons de nous prendre pour des moutons trépanés, nous ne sommes pas dupes de l’intervention de la France en Côte d’Ivoire.
[b]gergovia[/b] bonsoir,
Qu’est-ce je suis allé faire dans cette galère, je voulais simplement montrer la difficulté ou la limite des interventions de la coalition en Libye et de la France en Côte d’Ivoire.
Mais à mon grand regret, ou je me suis mal exprimé ou mes lecteurs n’ont pas bien lu.
Tu as aimé mon article, je t’en remercie, quand au fond je comprends que tu ne puise partager tout ce que j’ai écrit.
Je remarque que tu écris [b]si on n’avait rien fait c’est un autre satellite des américains qui aurait fait et alors adieu veaux vaches cochons et contrats,[/b] j’admire ton réalisme.
De même, [b]la férocité de l’économie mondialisée nous laisse telle le choix?[/b]
Quand au précédent interlocuteur, il n’apporte pas d’éléments à sa thèse, c’est bien dommage.
Bien à toi,
Anido
[b]Tartine[/b] bonsoir,
Vous tartinez dur, je vous répondrais, si ce n’est pas nous ce sera d’autres Tartine, alors ne vaut-il pas mieux que ce soit nous ?
Bien à vous,
Anido
[quote]…
Tartine bonsoir,
Vous tartinez dur, je vous répondrais, si ce n’est pas nous ce sera d’autres Tartine, alors ne vaut-il pas mieux que ce soit nous ?
[/quote]
Ah ben c’est sûr, si on doit se comporter comme de gros salauds colonialistes, mieux vaux que ce soit nous, tu m’étonnes !!! Parfois j’ai vraiment honte d’être française.
[b][i]La France va apporter dans les prochains jours « un soutien financier exceptionnel de 400 millions d’euros » à la Côte d’Ivoire, MAIS où la ministre va-t-elle prendre cet argent????????????[/i][/b]
Qui va payer ce soutien financier ? NOUS ?
Bien sûr NOUS. Je pense qu’on n’a pas fini de la regretter cette intervention française. Dingue à quel point nos ministres sont généreux (avec l’argent des français).
Vu toutes les hausses en cours (Essence, EDF, Gaz…), le peuple français va être plus qu’exsangue, mais pas grave on aura aidé à éliminer des dictateurs. Comment peut-on croire en ces sornettes franchement !!!
[b]Tartine,
[/b]
Colonialiste Tartine, faut pas pousser.
La Côte d’Ivoire est d’obédience Française, on y parle notre langue. Des Ivoiriens célèbres sont venus en France pour se cultiver.
Que faisons-nous comme mal aux Ivoiriens ?
Nous avons toujours accepté qu’ils viennent en France, votre propos est faux.
Vous pouvez être contre notre intervention, mais vous ne pouvez pas dire que nous sommes des colonialistes.
Si nous l’avons été nous ne le sommes plus et depuis longtemps. La Côte d’Ivoire est indépendante et se gère elle-même.
Le problème n’est pas au niveau que vous le présentez, [b]il est à celui de la vente d’armes comme je l’ai montré[/b]. Cela vous aurait-il échappé ?
Ces armes servent à tuer. Alassane Ouattara n’avait pas d’armes au début, c’est Laurent Gbagbo qui en avait et des lourdes pour tuer.
Ne reversez pas les responsabilités, le problème est,
est-ce que Laurent Gbagbo avait perdu les élections, si oui il devait quitter sa fonction de président. Pendant 4 mois il était pressé par l’ONU de le quitter, il ne l’a pas fait.
Si non, il avait raison d’y rester seulement, il n’y a pas de preuves.
Si vous apportez des preuves, je veux bien faire un complément à l’article.
Bien à vous,
Anido
Cher Anidom Nidolga,
Bien entendu, je ne peux vous apporter les preuves ici, sur procès-verbal, des 591 000 faux bulletins de vote …connus, dans les départements du nord, qui ont permis de donner la majorité à Ouattara dans le pays. Je peux simplement vous fournir éventuellement des liens vers des sites d’amis Ivoiriens, Tchadiens et Libériens qui possèdent les photocopies de PV des régions et départements du nord de Côte d’Ivoire. Si ce n’était des élections, ce serait à en pleurer de rire… Car malgré les efforts de Soro et de ses rebelles (couverts par l’ONUCI), la fraude est pitoyable et mal faite.
Mais ces faits sont bien connus de la Commission Permanente Electorale de l’ONUCI …qui a décidé de valider ces résultats.
Bien entendu, le Conseil Constitutionnel de Côte d’Ivoire était tendance Gbagbo. En est-il autrement pour la France, pays donneur de leçons au monde entier ? Dites-moi quelle est la tendance politique de ceux (Présidence, Ass Nat, Sénat) qui ont nommé le Conseil Constitutionnel actuel de la République Française.
Vous devez tout de même savoir qu’en France, la séparation des pouvoirs n’existe pas. C’est une fiction constitutionnelle mise à mal par les pratiques de la Vème République, accentuées depuis 2007.
Que puis-je encore vous dire… Ah oui, comme Gergovia : si nous n’y étions pas allés, d’autres l’auraient fait …et férocerie de l’économie modialisée oblige !
C’est bien ces raisonnements machiavéliques qui a toujours guidé les colonialistes et esclavagistes du monde entier, pour justifier leurs conquêtes.
Dans ce cas de figure, on ne pense jamais au respect de l’autre mais à l’épreuve de force par la domination. On ne pense jamais que l’autre (l’Africain, vous savez ?) pourrait être un partenaire commercial, avec qui l’on pourrait partager les profits en bonne intelligence (et respect), en respectant leur environnement source de richesses, pour un développement durable commun, dans un échange gagnant-gagnant.
Mais ce serait trop demander aux descendants au pouvoir d’un pays qui a mis au pas des noirs indolents et des bougnoules fainéants, en essayant de les convertir, qui plus est, à coup de « position du missionnaire ». L’élite qui nous dirige actuellement admire toujours les portraits des ancêtres conquistadores d’Afrique dans ses salons. Et compte agir comme eux pour sauvegarder les eldorados que l’on a failli perdre !
NB: veuillez excuser mes erreurs dans le texte au paragraphe 3 :
– FEROCITE de l’économie mondialisée
– CE SONT bien ces raisonnements machiavéliques qui ONT toujours guidé…
[b]JANCAP,[/b]
Pourquoi, l’ONUCI a-t-elle validé les résultats ?
Quel est son intérêt ?
Pourquoi ne lui posez-vous pas la question?
Je ne peux écrire que des faits repris par la presse, [b]de plus je n’ai pas soutenu plus Alassane Ouattara que Gbagbo[/b], j’ai simplement repris les informations que nous possédons tous.
Envoyez-moi les adresses des sites qui montrent ce que vous prétendez, je regarderais et s’ils méritent d’être publiés, je le ferais.
Maintenant ne mélangez pas tout. Nous avons une Constitution qui a été approuvée par les Français, elle est appliquée.
La démocratie c’est ça.
Que cela vous déplaise, c’est autre chose et vous aurez l’occasion bientôt de le montrer.
Bien qu’elle ne soit pas parfaite et soumise à des abus lorsque les Français votent le résultat du vote est appliqué.
Ce ne fut pas le cas en Côte d’Ivoire
En 2007 les Français ont voté pour Sarkozy, donc, il fait sa politique peut être pas celle qu’il avait promise mais, je n’y suis pour rien et vous non plus.
Vous vous emballez, [b]l’élite qui nous dirige actuellement admire toujours les portraits des ancêtres conquistadores d’Afrique dans ses salons,[/b] vous êtes resté en 1990 Jancap.
Ces conquistadores si affreux ont apporté aussi une civilisation, ils n’ont pas fait que de l’esclavage, soyez objectif.
Si vous allez en Amérique du sud vous verrez qu’ils ont apporté une culture, et que malgré les pillages et crimes qu’ils ont fait ces pays sont devenus indépendants et vivent dans cette culture.
Tout n’est totalement pas négatif, et ne croyez pas que je sois pour les colonisations et l’esclavage, mais je raisonne.
Bien à vous,
Anido