Pour être situé sur d’importantes failles sismiques, l’Iran malheureusement devenu coutumier de séismes qu’accompagnent de longs cortèges de misères vient d’être doublement touché dans la région de Tabriz.
Et c’est d’une magnitude presque équivalente qu’aurait pu être le macabre séisme avorté, à l’épicentre logé au Nord du Liban, avant d’aller se propager comme fumée dans le pays ! D’origine humaine et non naturelle cette catastrophe a été miraculeusement déjouée in extremis.
Le pays du Cèdre est sous le choc depuis l’arrestation à l’aube de l’ancien ministre Michel Samaha à son domicile par les services de renseignement des Forces de sécurité intérieure (FSI).
Censé planifier gérer et superviser ce tremblement à partir d’attentats à des fins de discorde confessionnelle conformément à des instructions émanant du haut responsable syrien et chef du bureau de la Sûreté nationale, le général Ali Mamlouk, Michel Samaha parvenu au stade final de gestation de ce projet machiavélique a été démasqué.
Il prévoyait donc en plus des assassinats d’hommes politiques et religieux, l’exécution d’attentats à la bombe en ce mois de Ramadan, à l’heure des cérémonies du iftar (rupture du jeûne) en plein Akkar pour envenimer encore plus les tensions déjà existantes entre sunnites et chiites.
En effet cet ex-ministre de grande envergure appartenait à ce club huppé des professionnels du grand écart rendu célèbre par la présence de ces deux figures emblématiques que sont Michel Aoun et Walid Joumblatt !
La particularité des divers membres ayant chacun leur singularité propre est bien sûr l’étonnante promptitude dans le retournement de veste et c’est d’ancien phalangiste invétéré que Michel Samaha s’était converti en fervent défenseur prêt à sortir bec et ongles au service du seul régime de Bachar el Assad.
On dit qu’est «courte la corde du mensonge» et quand s’en mêle le ciel advient toujours la fin de tout stratagème ; dans ca cas précis, un des agents affublé de la hideuse mission de tuer des innocents pour une coquette somme d’argent aurait trahi son honorable commanditaire auprès des FSI suite à une crise de panique insurmontable.
Les preuves à l’appui nécessaires pour valider son témoignage sont accablantes car recueillies grâce à un bouton de veste faisant office de caméra cachée, elles montreraient l’ex-ministre en personne en train de lui livrer en mains propres dans le parking de son immeuble, des explosifs, des engins de la mort.
D’après un ancien militaire, « Israël et la Syrie sont deux régimes dans la région devenus maîtres dans l’art de convertir les hommes politiques en agents sécuritaires ». La stupeur de tout un pays devant une telle traîtrise est de taille surtout s’agissant d’un tel personnage mais l’enquête n’étant qu’à ses débuts , des rebondissements peuvent surgir comme par le passé récent dans l’affaire des faux inculpés dans l’assassinat de Rafik Hariri…
http://www.20minutes.fr/ledirect/984817/liban-ancien-ministre-proche-bachar-al-assad-accuse-complot