Sans  aucun  doute,  l’hôpital  est  le   lieu par excellence de rencontre privilégié de malades les plus divers, de techniques d’examens et de traitements les plus complexes, du personnel soignant, du corps médical, et bien évidemment, de microbes.

 

C’est un fait, chaque malade hospitalisé apporte avec lui d’innombrables germes, le plus souvent non pathogènes dans des conditions normales, mais responsables d’infections chez des patients affaiblis.

 

Le patient hospitalisé est encore bien plus sensible aux germes qui sont les hôtes permanents de l’hôpital, provenant d’autres malades ou du personnel, et susceptibles d’engendrer ce que l’on nomme infections hospitalière ou nosocomiales… qui sont tous deux extrêmement dangereux !

 

Le rôle de chacun, à l’hôpital, est donc de lutter contre la propagation de ces germes et de ce type d’infection. Pour bien faire, chacun devrait s’intéresser et s’appliquer dans cette prévention, prendre conscience de ce danger constant, s’inquiéter et d’enfin s’assurer de prendre ces bonnes habitudes qui réduisent véritablement le risque  de transmission et d’infection pour participer à la sécurité de tous.

 


Il y a quelques années encore, j’étais de ceux qui poussent un soupir lorsqu’en regardant la télévision, une pub apparaît afin de favoriser le lavage de mains au quotidien. J’étais de ceux qui croient dur comme fer qu’un hôpital est l’endroit le plus propre et le plus neutre. Bref, j’étais de ceux qui ne se soucient pas ou qui ne se rendent pas compte des dangers permanents que représentent les microbes.

 

Il aura fallu un drame pour que je comprenne des choses pourtant simples et pour qu’aujourd’hui, mes recherches se tournent principalement sur l’hygiène, et notamment l’hygiène hospitalière. Car ne vous détrompez pas, les hôpitaux sont encore loin de respecter les véritables normes !

 

 Chaque année, c’est entre 700 000 et un million de personnes en France que les infections nosocomiales arrivent à contaminer, alors que la plupart seraient inévitables. Des chiffres qui reste extrêmement inadmissible et qui fait peur, d’autant qu’aujourd’hui, nous avons tous le pouvoir et les moyens de stopper cette abomination. Certes, la médecine moderne s’est accordée des progrès impressionnant et inestimables depuis plusieurs années, mais il faut savoir qu’au jour d’aujourd’hui, le facteur diminuant la guérison d’un patient est tout d’abord une infection nosocomiale acquise au sein de l’hôpital fréquenté.   showphoto.asp.jpgIl faut savoir que les microbes sont partout : nos vêtements, tous linges confondus, nos mains, n’importe quel objet, les poignées de porte, les poussières de l’air, sur nous tous… Alors oui, des gestes simples sont de mises. Vous devez le savoir que trop : lavez-vous les mains, toussez et éternuez en vous recouvrant, passez-vous un peu de gel hydroalcoolique sur les mains et les poignets…

 

  Mais ce qui reste encore « tabou », c’est l’état de certains hôpitaux. Il y a quelques temps, une émission belge montrait en caméra caché les désastres de certains hôpitaux et les gestes honteux de certains médecins et infirmières. Car entre les souterrains qui servent de lieux de radiologie qui cohabitent avec les besoins naturels des SDF et les chats errants, les milliers de toiles d’araignées et l’air infecté, les patients se trouvent à chaque instant en danger. Et ce, sans compter sur leur salle de bains que l’on néglige alors qu’on fait leur toilette intime sur le WC, ou sur ces médecins trop négligeants qui ne se lavent pas les mains après chaque patient alors que ce geste est bien plus que vital ! Je ne fais pas une généralité, je sais pertinemment que les statistiques veulent que les maladies nosocomiales soient en baisse et deviennent beaucoup moins quotidiennes. Mais je ne peux y croire après tout ce que l’on nous cache… !

Parlez-en autour de vous, faites ces gestes si simples, vous pourriez sauver une vie !