Les traits d'esprit du Premier ministre italien Silvio Berlusconi sont décidément incomparables. Son imagination n'a pas de limites. Il fait toujours rire. Rire jaune, souvent.
Sa dernière trouvaille, rapportée par l'AFP, est particulièrement réussie. Aux sinistrés du tremblement de terre des Abruzzes, il vient de conseiller de "prendre ça comme un week-end en camping". Ben voyons… Ils ont des tentes, des médecins à leur disposition, de la nourriture. "Il ne leur manque rien", affirme le guide éclairé d'une population qui, pour une partie d'entre elle, a, sauf bien sûr ce qui ne lui manque pas, tout perdu dans la catastrophe.
Il faudrait qu'un psychologue, pour le moins, se penche avec attention sur les déclarations tonitruantes d'un élu qui semble tout prendre à la rigolade, pour qui rien n'est grave. Pourvu que cela ne l'atteigne pas personnellement, bien entendu…
Serait-ce de la pure bêtise? Difficile à croire. Mais, bon sang, que cela y ressemble! Dans la longue série des dérapages plus ou moins contrôlés du "Cavaliere", celui-ci mérite bien cinq étoiles.
Une suggestion: puisqu'il conseille le camping et que, probablement, il l'aime, pourquoi ne partagerait-il pas quelques jours les conditions de vie des survivants du tremblement de terre? Ce serait pour lui une expérience exaltante qu'il pourrait raconter à tous les participants du prochain sommet européen!
VOILA UN AUTRE TYPE DE RACAILLE !