L’avortement en France.

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Le débat sur l’avortement est et sera toujours vif, en France et dans le reste du monde parce qu’il implique une notion d’éthique et donc d’interprétation très personnelle et propre à chacun, d’où la difficulté pour les états de légiféré sur le sujet, et pour les religions de prendre des positions définitives.

 

Définition : « L'interruption volontaire de grossesse ou IVG, désigne un avortement provoqué. On emploie généralement cette expression pour désigner un acte effectué à la demande d'une femme non désireuse de sa grossesse. Lorsque l'intervention est motivée par des raisons médicales, que la poursuite de la grossesse soit dangereuse pour la mère ou que l'embryon soit atteint de malformations graves et incurables, on parle alors d'interuption médicale de grossesse (IMG) ou d'interruption thérapeutique de grossesse (ITG). ».

D’un point de vue anthropologique, l’avortement est rejeté par toutes les cultures, bien que pratiqué par toute également, souvent dans le plus grand secret, au détriment de la santé de la femme (68 000 décès constatés par an dans le monde).

 

La question de l’avortement est aussi une question sanitaire. En effet, pour 100 000 avortements, 330 femmes décèdent dans les pays où il est illégal d’avorter, contre 1.2 femmes maximum dans les pays où c’est légal.

En effet, il n’y a pas moins d’avortement dans les pays où c’est illégal, mais ils sont pratiqués dans la clandestinité, mettant en danger la vie des femmes.

Selon l’OMS (2006), plus de 300 000 femmes meurent chaque année en Afrique des suites d’un avortement clandestin, la majorité des pays africains l’interdisant.

 

 

La législation française autorise l’avortement depuis 1975 et la loi Veil, du nom de la ministre de la santé Simone Veil, sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing. Avant cette date, l’avortement était illégal et passible de travaux forcés à perpétuité. Durant la seconde guerre mondiale, les avorteuses étaient appelées « les faiseuses d’anges » et guillotinées.

 

Les chiffres dans le monde : 2.9 % des femmes en âge de concevoir ont avorté, dans le monde (2003) et la moitié de ces interruptions de grossesses s’est fait dans la clandestinité. Cela représente 43 millions d’avortement dans le monde (2003).

Dans certains pays d’Asie (Chine, Inde, Vietnam…) l’avortement est pratiqué pour permettre le choix du sexe de l’enfant, la faveur allant aux garçons. L’Asie est ainsi devenue le seul continent à la population en majorité masculine.

Le Mexique est une exception en Amérique latine, ayant légalisé l’avortement en 2007. Cette mesure a permis de constater une très nette baisse des abandons de bébés sur la voie publique par des mères dans une extrême détresse.

En Turquie, par exemple, ou l’avortement est légal, il est soumis au consentement du partenaire.

Aux USA, les républicains annulent systématiquement les subventions fédérales accordées aux recherches sur les pratiques d’IVG, alors que les Démocrates la rétablissent. L’administration Obama (démocrate) a rétabli ces fonds.

 

Les opposants à l’avortement mettent en avant l’éthique et la personnalité de l’embryon. La question principale est la défense de la dignité humaine et du droit à la vie qu’à tout être humain. Les divergences portent donc sur le statut d’être vivant et la période à laquelle il doit être attribué. Le droit français par exemple attribut le statut de personne à partir de la naissance. En Iran, la Charia attribut la vie à un fœtus à partir de 16 semaines de gestation. Certaines associations pro-vie considèrent comme un avortement le port d’un stérilet au même titre que l’avortement médicamenteux ou chirurgical.

 

L’utilisation de fœtus avortés par des laboratoires est très encadrée en Europe pour des raisons éthiques évidentes. Il existerait, dans certains pays de l’est, un trafic d’embryons à des fins cosmétiques.

 

Les raisons de son interdiction :

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>Traditions familiales : en chine par exemple, les enfants sont censés prendre soin de l’esprit des ancêtres et bien que l’avortement ne soit pas interdit, la décision est prise par les familles, sans consultation de la femme concernée.

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>Démographiques : certains dirigeants pensent que l’avortement fait baisser la démographie et donc la puissance du pays en question.

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>Religieuses : la plupart des religions monothéistes interdisent l’avortement car il représente une atteinte à la personne humaine.

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>Parité hommes/femmes : l’homme étant très souvent décisionnaire dans de nombreuses cultures, il ne laisse pas à la femme le droit de décider ou non d’avorter.

 

Les raisons de sa légalisation :

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>Baisse de l’importance religieuse dans les sociétés.

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>Parités homme / femme de plus en plus développée.

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>Mise en avant du bien être des populations, plus que leur nombre.

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>Progrès médicaux

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>Baisse du poids des traditions

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>Défauts d’information sur les moyens de contraceptions

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>Sexualité plus précoces

 

Les religions et l’avortement :

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>Le Bouddhisme : pour les bouddhistes, tuer est contraire à leurs croyances, et ils considèrent que l’existence commence dès la procréation. L’avortement est donc interdit, sauf dans certains cas où il est considéré comme un acte de compassion.

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>Le Christianisme : la majorité des églises chrétiennes sont opposées à l’avortement.

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>L’Islam : le Coran dit que tuez un enfant est un énorme pêché. L’Islam considère que la vie est insufflée au fœtus à 120 jours. L’avortement est donc toléré avant cette période dans des cas extrêmes (danger pour la mère, malformations du fœtus, viol, femme handicapée ne pouvant assurer l’éducation de l’enfant).  S’il y a un réel danger de mort pour la femme, l’avortement est autorisé au-delà des 120 jours.

<!–[if !supportLists]–>         <!–[endif]–>Le Judaisme : la Torah condamne le mal fait à un être humain, mais aussi le mal fait à la semence humaine. Il est donc interdit d’avorter. Pourtant, certaines autorités juives autorisent cette pratique avant 41 jours (date à laquelle les juifs considèrent que le fœtus est ne vie), si la mère est en danger. Les malformations fœtales ne justifient pas un avortement et certaines autorités interdisent les examens prénataux.

 

 

On considère majoritairement, que l’avortement est pénalisé dans les pays à majorité catholique en Europe (Irlande, Malte, Portugal…). Monaco interdit l’avortement, bien que depuis quelques mois, il existe un projet de loi rendant légal l’avortement thérapeutique. A ce jour, l’avortement à Monaco est puni par 10 ans de prison et la déchéance des droits parentaux.

61 réflexions sur « L’avortement en France. »

  1. Surtout parce que je ne crois toujours pas qu’il existe. Et je n’ai pas assez d’imagination !

  2. Je crois au contraire, Maytrela, que vous avez trop d’imagination ! :
    « Mais est il inimaginable que des hommes aient eu connaissance de cette prophétie, et s’en soit servi pour créer un sauveur à partir d’un homme ? Une invention. Un produit créé parce que ça arrangeait leurs affaires ? »

  3. Voyez que vous avez de l'(a mauvaise) imagination Maytela !
    mais au fait que savez-vous de moi, pour dire ça ?

  4. Dire quoi ? Que vous croyez en dieu ou que vous ne l’avez jamais vu ?
    SI c’est « croire en dieu », je crois que vos commentaires laissent à penser que vous croyez en dieu. Si ce n’est pas le cas, c’est bien imité.
    Si c’est « que vous n’avez jamais vu », je pense que Libertinus à répondu à cela, en nous parlant des recherches scientifiques sur le cerveau. Maintenant, si vous dites avoir vu dieu… bien je ne saurais pas trop quoi vous répondre. Je ne voudrais pas vous vexer .

  5. Vous ne me vexez pas du tout , j’en ai vu d’autres !
    Maintenant si je vous dis que je loue Dieu en Hébreux que je n’ai jamais appris;
    que j’ai entendu Dieu me dire : « Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie » ….je ne pense , comme vous avez décidé de ne pas croire , que vous ne me croirez pas davantage.
    quant à voir Dieu il est encore écrit : « Nul ne peut voir Dieu et vivre » (sans mourir) ; »Sa Gloire est comme un feu dévorant ».

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