La technologie-libère t-elle l'homme ?

L'homme, peut-être pas, mais la femme, sûrement…


En coopération avec un grand laboratoire Suisse, une société Coréenne a mis au point ce qu'il faut bien appeler le premier utérus artificiel, pour homme !

Composé de cellules vivantes cultivées en laboratoire et contrôlées à partir de composants électroniques miniaturisés à l'excès, cette création inédite tente de répondre à une question lancinante de l'Humanité : comment mettre hommes et femmes à égalité devant la grossesse.

Plus de 15 ans de recherches ont été nécessaires, dans le plus grand secret, afin de tester sur des souris mâles le produit en laboratoire.

Les succès obtenus en matière d'implantation et de faibles % de rejet ont permis de passer l'étape suivante : la grossesse.


Les ovules de souris femelles implantées dans des poches spéciales placées sur le parcours de la semence mâle, ont permis de réaliser la première division cellulaire dans un utérus artificiel chez un mammifère.

Les problèmes rencontrés lors de la grossesse ont porté sur la dilatation des tissus de l'organisme masculin en phase de croissance du foetus au bout de 2 semaines.

Les chercheurs ont également pu, puisque c'est le but, contrôler la grossesse par ordinateur en impulsant des fréquences électriques aux cellules comme si c'était des neurones du cerveau.

Un des objectifs fut de raccourcir le temps de m(p)aternité…

On comprend que la mortalité a dû être élevée au point de départ de la recherche…


La chimio-synthèse a nécessité de nombreuses compétences afin que l 'ADN puisse régulièrement construire un corps dans un organisme dépourvu de processus pour cela.

La cavité que représente cet utérus bénéficie des dernières avancées en nano-technologie.

Le foetus se fabrique au sein d'une poche extensible en tissus organiques nourris par le corps du receveur. Les cellules souches sont sollicités et le temps accéléré en termes de confection cellulaire. Le candidat à la grossesse, une souris en la matière, doit surveiller son régime…

La recherche sur les singes, malgré quelques déconvenues, a pu ensuite être entreprise.


Les chercheurs ont délivré leur découverte récemment à la presse scientifique afin de réaliser l'étape ultérieure : passer à l'expérience sur des cobayes humains.

De nombreux candidats en Corée se sont présentés, motivés par le montant des primes offertes.

Mais tous ne sont pas retenus car des tests sévères, notamment génétiques, filtrent les éventuels élus à la grossesse paternelle.


Les chercheurs d'expliquer lors d'une conférence de presse que la NASA pourrait financer également leur projet si celui-ci aboutissait un jour à faciliter la réalisation de voyages longue durée dans l'espace…

La Chine également s'est montré intéressée en raison de la perte de millions de filles consécutive à la politique de l'enfant unique dans les années 1990.

Mais plus prosaïquement, l'Occident qui voit sont taux de natalité chuter depuis des décennies à partir de l'introduction des techniques anti-procréation et du "jouir sans frein et plus vite", se retrouvant dans l'obligation de recourir à l'immigration, source de nombreuses tensions, pour combler le vieillissement de ses populations, verra-là sans doute un nouvel espoir en vue d'une renaissance du continent.

Enfin, les mouvements féministes, dont la revendication porte sur la liberté de la femme à devenir un homme ou n'importe quoi d'autre plutôt qu'une femme, trouveront-là de quoi alimenter leur quête de sensations nouvelles en laissant les gosses dans la poche du mari-hippocampe, pour connaître enfin à sa place les joies de l'infidélité avec une de leur copine ou un bon vieux macho.

jmarc2006

(Ce texte fait l'objet d'un Copyright. Merci de citer la source. Tous droits de reproduction réservés pour le monde entier)