La vague de froid, dont nous sommes victimes, s’est invitée (aussi) dans la campagne électorale, puisque les décideurs politiques redécouvrent la possibilité du froid dans notre pays.
La France appelle ses citoyens à faire acte de civisme en régulant leur consommation électrique, de crainte de voir le réseau tout entier saturer. Même si cette saturation n’est pas (encore) arrivée, la France se doit, depuis quelques jours, d’importer de l’électricité pour faire face à la consommation croissante. La question de la production d’électricité, et sous – entendu la question nucléaire, n’est donc plus qu’une question idéologique, mais bel et bien un enjeu de notre indépendance énergétique.
Un autre problème (plus caché) se cache derrière ce drame. Regardez bien tous les programmes énergétiques européens. En supprimant pour certains, et restreignant pour d’autres plus prudents, la présence de la production nucléaire, les pays régulent leur production, ce qui amènera inéluctablement (et quoi que certains en disent) à une tension sur les échanges entre pays. Si chacun produit un peu moins, comment fera – t –on, dans quelques années, pour faire face à une telle vague de froid, qui touche toute l’Europe ?
En effet, si chaque pays demande de l’électricité au même moment à une production atone, ou trop faiblement excédentaire, la saturation est alors certaine. C’est donc à une obscurité, que nous nous préparons, sans que, pour le moment, personne ne semble en prendre conscience.
L’idée d’une production européenne aurait alors du sens, mais comment contraindre les pays à s’engager dans cette voie, alors qu’on a déjà du mal à s’entendre sur des solutions urgentes pour des questions financières. Cette question de la dépendance ou de l’indépendance énergétique est essentielle, d’autant plus que même côté gaz, les problèmes d’approvisionnement, comme ceux connus cette semaine avec GASPROM, dont les livraisons à la France ont baissé de 30 % depuis jeudi dernier, posent aussi le problème du moyen de pression, que constitue cette mainmise sur les ressources énergétiques.
Donc, oui, le froid s’est bien invité dans cette campagne électorale, et les enjeux posés sont bien plus profonds, qu’on ne pourrait le croire. Par contre, avouons, qu’on a beaucoup de mal à croire, que l’éducation des citoyens va entrainer automatiquement une baisse de la consommation de l’ordre de 20 %. Je ne vous cite pas le candidat, porteur de cette idée ambitieuse, mais elle figure bien dans un des programmes….
Alors, pour le choix de notre prochain président, n’oublions pas de leur rappeler, que l’hiver reste une saison froide, quoi qu’en disent les constats alarmants des « promoteurs » du réchauffement climatique…
[quote]Alors, pour le choix de notre prochain président, n’oublions pas de leur rappeler, que l’hiver reste une saison froide, quoi qu’en disent les constats alarmants des « promoteurs » du réchauffement climatique[/quote]
je ne pense pas qu’il y a « un réchauffement climatique » mais un changement de climat un peu partout ou un climat « déréglé » qui s’installe!
Une fois, j’avais titré « Noël en décembre, neige en hiver » (dans un quotidien régional de l’est de la France). On voulait me faire faire un truc sur les intempéries, en tête de rubrique Région, comme si ce n’était pas un sujet récurrent.
Bon, évidemment, cela n’a pas plus. Ils ont titré dans mon dos « L’offensive hivernale » ou un truc du genre, bateau.
Perso, titrer « Il neige » dans les Ardennes et en faire tout un tintouin, c’est du remplissage de pages.