L’expérimentation de la rentrée:« cours le matin, sport l’après-midi ».

La rentrée scolaire arrive ! A peine  revenues de vacances, les familles doivent accomplir le rituel des achats de fournitures scolaires. La presse fait écho aux associations dénonçant une augmention légère certes! mais une augmentation quand même et continue depuis des années.

Quant aux rythmes scolaires des élèves, le débat en France est quasi-éternel : il y a 30 ans déjà on en parlait ! Mais une expérimentation sur 83 collèges et 41 lycées représentant environs 7000 personnes, sera menée à la rentrée.

C’est en mai que Luc Chatel avait annoncé son projet d’expérimentation : « cours le matin, sport l’après-midi ». L’opposition a fait valoir l’argument suivant : « il manque clairement des professeurs d’EPS pour rendre applicable l’idée, ce qui ne s’arrange pas avec le non remplacement d’un départ à la retraite sur trois. ».L’argument est logique et mathématique à moins que les professeurs d’histoires…..les remplacent…Plus sérieusement il faudra créer de nouvelles structures sportives au niveau national car : « Si l’on veut mettre le sport uniquement sur l’après-midi, il faudra immanquablement créer de nouvelles structures. » Le problème des moyens matériels et humains alloué au sein de l’éducation nationale restera un thème prédominant ; encore plus en période de Crise. Sans vouloir trop m’avancer, cette expérimentation( quelques en soit le résultat) sera conditionnée aux moyens humains et matériels consacrés.

Mais l’idée est séduisante pour nos « bambins » : La journée classique serait 8h30 à 13h : des cours classiques de 8H30 à 13h avec une  pause déjeuner à 11h.Puis des activités sportives de 14h00 à 16h30 entrecoupées d’un petit goûter et du soutien scolaire dès 18h30 ;

La liste des établissements retenues par cette expérimentation  a été retenue aujourd’hui et publiée à cette adresse : http://media.education.gouv.fr/file/Actu/54/0/ListeEtablissementsExperimentation_151540.pdf

L’objectif pour Luc Chatel est « un aménagement du temps scolaire pour la réussite des élèves », « une adaptation de la politique de santé aux besoins des élèves » et « une valorisation des acquis des élèves ».

Notons que cette expérimentation existe déjà en Allemagne et fait ses preuves.