Dans ce livre, Maxime Chattam nous entraîne au sein du Paris des années 1900, en pleine exposition universelle, au travers d’un romancier en mal d’inspiration, fuyant son existence bourgeoise.

Après s’être échappé de son ancienne vie, Guy de Timée, le héros de cette histoire, vit dans les combles une maison close, dont la propriétaire le laisse profiter.Après avoir utilisé les services de la maison, il est finalement devenu un ami, rendant parfois des services aux filles de joies, et profitant de sa tranquillité pour réfléchir à son futur roman.

Mais rien n’y fait, l’inspiration ne vient pas, jusqu’à la soirée qui va déclencher toute l’histoire. L’une des prostituées est retrouvée morte, devant l’entrée même de la maison de passe, dans un état déplorable, semblant avoir été pétrifiée par la peur et assassinée par le Diable en personne.

Influencé par une des amies de la victime, et par sa propre envie d’en savoir plus à ce sujet, il commence à rechercher des informations sur l’auteur de ce crime, pour s’apercevoir que ce n’est pas la première fois qu’une telle mise en scène à lieu, et que la police ne fait absolument rien, cherchant à étouffer l’affaire dans un Paris qui s’extasie devant les progrès de l’exposition universelle, et qu’il est nécessaire de ne pas effrayer.

Nous suivons ensuite son enquête, de manière très détaillée, nous sommes Guy de Timée, nous parcourons réellement ce Paris du début du siècle dernier, nous arpentons les rues en attendant de voir surgir la peur à chaque ruelle.

Maxime Chattam, une fois de plus, réussit parfaitement à créer une atmosphère de tension mélée d’envie, l’envie d’aller plus loin dans l’enquête, l’envie d’accompagner ce héros qui se définit lui même comme un lâche, l’envie de résoudre ce crime, et de pénétrer au plus profond de l’âme du meurtrier afin de le confondre.

Si vous aimez les roman policiers, et si vous n’avez pas peur de frisonner du début à la fin, vous aimerez Léviatemps. 

 

A.D