un peu de courage socialistes.

 

 

D’aucuns diraient des «couilles» socialistes devant cette évasion fiscale dont on ne cesse de nous montrer des évadés fiscaux, et d’en faire l’apologie. Ils narguent ceux qui payent. Y en a marre, on ne nous montre jamais ceux qui restent, et qui sont de l’avis de faire des sacrifices pour redresser les comptes et éviter la récession. La télé nationale, il faudrait peut être qu’elle soit moins partiale dans ses informations. Les présentateurs n’ont pas encore admis que c’était un autre gouvernement, attention, il va y avoir de la casse.

 

Le patriotisme de ces évadés à des limites, il n’est plus leur problème dès lors que les impôts deviennent confiscatoires comme ils le clament, ils donnent du travail et ils en payent déjà trop. Certains diront qu’ils travaillent trois mois pour eux sur une année, alors que d’autres c’est toute l’année, et pour presque rien, des imbéciles. Seulement, ces grands évadés ont fait souvent leur fortune en France, et aux yeux de nombreux Français, eu égard à notre situation actuelle, ils n’admettent pas qu’ils quittent le navire dans la tempête. Parmi ces grands évadés fiscaux, il y a des industriels qui ont vu leur salaire croître en 2010 de 34 % et en 2011 de 4,4 %, alors que les retraités ont vu des revalorisations de l’ordre du 1 % et en 2013, ils n’auront que 0,3 %, de plus, ils payent leurs impôts. À coté de cela, les plus grosses capitalisations boursières engrangent 4,4 millions d’euros par an.

 

À les écouter, ils ont raison, ils contribuent suffisamment par leurs impôts sur leur affaire au redressement de la France, alors en s’expatriant, et ce n’est que justice, on peut comprendre.

 

Mais ceux de la tranche supérieure selon l’INSEE ont un patrimoine moyen 920 fois plus élevé que le patrimoine de ceux de la tranche inférieure, voir ici. Alors, la sur-taxation imposée par la crise ne devrait pas leur faire de difficulté pour payer leurs impôts. Seulement, puisque la liberté d’aller ou l’on veut existe, pourquoi ne pas aller ou l’on est le moins taxé, dans la recherche de plus de profits.

 

Ils reviendront lorsque la droite reprendra le pouvoir, elle comprend leurs difficultés. Pendant ce temps, les socialistes s’attaquent à la pauvreté, les conflits sociaux, à la dette, à l’insécurité, à l’éducation, à la santé, eux sont à l’abri, ils pourront toujours se défendre et se soigner……D’ailleurs, nombreux se sont logés près de la frontière dans le village Méchin qui devient ainsi célèbre, le trajet sera moins long pour rentrer en France au cas où ils seraient malades, nous avons une bonne médecine. Franchement, au vu de ce que nous avons vu de la maison de Depardieu à Méchin, pour tout au monde, je préfère rester en France.

 

J’ai beaucoup aimé la tirade de Daniel-Cohn Bendit à Canal + le 18/12/12, quand il déclara 85 % (en 2012 sur ses revenus de 2011), c’est du baratin, oui mais ça ce n’est pas la gauche, c’est Sarko qu’a fait ça. Il a le droit de partir, oui, mais j’ai le droit de dire que c’est un crétin. Il nous dit qu’il a payé 145 millions d’impôts en 45 ans, il a gagné en 45 ans au moins 350 millions, 8.000 par jour, vous comprenez, 8.000 euros par jour, un mec qui me dit, je suis tout nu, par ce que avec 8.000 par jour je n’arrive plus à vivre ….

 

LE GRAND JOURNAL du 18/12/12 – Part. 2 : avec Daniel Cohn-Bendit

 

Ces socialistes ont voulu gouverner pour redresser la France comme ils le prétendent, cela ne les regarde plus. Ce n’est pas ce Gérard Depardieu qui me fait écrire cela, à le regarder, il me donne des nausées.

 

Comment fait-il, en 2011, la fiscalité était celle de Sarkozy ?

 

Minables sont donc ses conseillers fiscaux ! Tout comme Alain Delon exilé en Suisse depuis 20 ans et qui donne des leçons de patriotisme, que l’on reçoit à la télé, chez Druker, avec le tapis rouge, vous savez celui de David Cameron. Il y en assez de cette hypocrisie, ils sont partis et bien qu’ils restent, on fera sans eux.

 

Il y en a assez de cette domination des mêmes chroniqueurs qui encensent l’opinion en nous montrant sans cesse ces évadés fiscaux. Il a longtemps que l’on aurait du réagir à cette déviation du service public.

 

Rappelez-vous Sarkozy voulait, s’il était réélu taxer les exilés fiscaux de la différence entre l’impôt payé à l’étranger et celui qu’ils auraient payé s’ils étaient restés en France. Il fut l’invité le lundi 12 mars sur TF1 à l’émission paroles de candidat, il trouvait particulièrement choquant «qu’on puisse s’exonérer de la fiscalité Française avoir tous les avantages mais aucun inconvénient», mais, il n’était pas question de suppression de nationalité en cas de fraude, bien qu’il n’eut peut être pas définit sa pensée. On n’avait entendu personne moufeter, mais déjà, l’exil commençait dans le silence.

 

Marrant n’est-ce pas d’entendre cette droite qui a fait monter la dette à 90 % du PIB soutenir ces exilés !

 

C’est ce que propose un député socialiste du Cher, Yann Galut, mais avec suppression de la nationalité. «Je vois la pauvreté augmenter. Je vois des gens qui ont du mal à boucler leurs fins de mois. «Je vois des gens qui vivent entre 500 euros et 800 euros de revenus», déclare-t-il. «Face à cette désespérance sociale, on a des individus qui estiment qu’ils doivent fuir leurs responsabilités alors qu’ils sont milliardaires. C’est un vrai coup de colère contre ces privilégiés qui fuient notre pays».

 

L’évasion fiscale un trou de 50 milliards d’euros.

 

Comment ne rien faire, ce problème est toujours envisagé mais jamais été résolu. Il est délicat, il s’agit de personnes puissantes. Mais il faut remarquer, que ce serait tout bénéfice pour les socialistes. D’une part cette perte de nationalité empêcherait ces exilés de voter aux législatives et à la présidentielle n’étant plus Français. D’une pierre, ils feraient plusieurs coups pour ceux qui refuseraient de payer. Alain Delon qui vit depuis 20 ans en Suisse ne serait pas gêné ainsi que toute la Famille Muliez en Belgique, 30,4 milliards d’euros avec ses participations dans nombre de sociétés, voir ici et propriétaire du groupe Auchan, 3ème mondial dans la grande distribution, qui probablement ne vote plus en France. Comme il n’y a pas d’harmonisations fiscales entre les pays, les autorités sont désarmées, elles ne peuvent empêcher l’exil de ces personnes. Selon un sondage CSA avec La Croix et Orange réalisé les 28 et 29 septembre 2011, 7 Français sur dix attendaient des candidats à l’élection présidentielle des propositions pour lutter contre l’évasion fiscale, un vœu pieux.

 

La déchéance de la nationalité n’est possible que pour ceux qui l’ont acquise au cours de leur vie et non par naissance, sauf si la déchéance a pour résultat de rendre apatride. De plus, la Déclaration universelle des Droits de l’homme de 1948 adoptée par la France, stipule, «tout individu a droit à une nationalité. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité». Ce n’est donc pas la solution, à moins qu’ils prennent la nationalité de leur pays d’accueil. De plus, la règlementation Européenne prône la liberté de circulation ainsi que la possibilité de vivre dans le pays d’accueil. En fait tout le monde déplore cette évasion mais les armes pour la juguler sont minces.

 

A l’issue du Conseil européen du 14 /12 François Hollande déclara vouloir réviser les conventions fiscales avec les États membres de l’Union, visant nommément la Belgique. L’évasion de Gérard Depardieu qui a acheté une résidence en Belgique près de la frontière Française lui a laissé un gout amer. Sa démarche s’inscrit dans ce qu’il avait annoncé dans ses 60 engagements sur les paradis fiscaux. Faisant référence à Nicolas Sarkozy, voir plus haut, «il y a les pays membres de l’Union européenne, la Belgique, avec lesquels nous avons une convention fiscale. Donc, nous allons revoir ces conventions fiscales et je pense que c’était l’esprit de ce qu’avait déclaré mon prédécesseur». «Nous sommes obligés de renégocier la convention fiscale pour traiter le cas de ceux qui se sont installés dans quelques villages… belges». Sur cette lancée, il a déclaré que des négociations Franco-suisse allaient être menées pour une révision de la fiscalité.

 

En outre, il a commenté l’annonce du maintien du triple A par l’agence Fitch Ratings dans une perspective négative le 14/12/12. «La politique de la France ne se fait pas par rapport à une agence de notation, mais dans l’intérêt du pays», a-t-il répondu.